Final Fantasy RPG
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 Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]

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Sainte Yahely
Impératrice de l'Empire
Sainte Yahely


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Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Empty
MessageSujet: Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]   Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Icon_minitimeJeu 25 Juin - 15:10

    Nom du personnage: Yahely T'yae

    Age du personnage: 20 ans, now

    Sexe: Féminin

    Description physique:

    Yahely est une belle jeune femme d’environ vingt ans. Elle a les cheveux roux, presque rouges, longs et soyeux. Sa chevelure est toujours soigneusement coiffée, et elle conserve un style décontracté. Les nombreuses mèches qui se baladent sur son visage clair soulignent ses deux yeux rouges sang, profonds, et … particulièrement inexpressifs. Quiconque devinerait ce qui se cache derrière son regard froid pourrait se proclamer psychologue. Ses yeux ne pétillent jamais, ne pleurent jamais, ne lancent jamais d'éclairs. Contrairement à sa bouche, de couleur tout aussi acidulée (à force de goûter le sang de tout le monde ?). Elle aime sourire d’un tat de façons différentes pour exprimer tel ou tel ressentiment, se mordre les lèvres… En somme faire tout un tas de mimiques avec sa bouche pour intimider, faire rire, séduire, etc. Concernant le maquillage, elle reste neutre, à part peut être un trait de crayon noir sous les yeux, pour mieux contraster avec sa peau blanche. D’ailleurs, blanche est un bien faible mot. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle ressemble à un cadavre ou à un malade, mais on aurait aisément pût la surnommer blanche-neige, si ses cheveux avaient été noirs. Néanmoins, Yahely possède une frimousse douce, très gentille et rieuse, quand elle est de bonne humeur… Mais qui peut devenir un visage de jeune fille mature, et pleine de détermination et de cruauté.

    Concernant sa silhouette, Yahely possède une silhouette à l’allure très élégante. Elle est loin d’être épaisse, mais ne ressemble pas à un vulgaire sac à os. Elle est, en somme, particulièrement svelte. Chacun de ses membres est fin et elle est élancée en général. Elle est grande, mais à peine : elle dépasse la moyenne de peu, du haut de son mètre soixante dix. Elle a la chance de disposer de formes très avantageuses pour une femme. Sa poitrine généreuse et ses fesses rebondies et fermes en ont déjà fait fondre plus d’un. Concernant son corps, elle n’est pas à plaindre loin de là. D’autant plus que, malgré sa carrure très féminine, elle a autant de puissance physique que certains hommes. La rapidité et la précision avec laquelle elle frappe font d’elle une combattante redoutable. Sans oublier que, grâce à ses longues heures d’entraînement quotidien, elle est devenue très adroite. Sa souplesse n’a d’égal que sa force, et le reste est fait par le métier.

    J'aime prendre à part les aspects de la peau comme les tatouages ou les piercings. Tout comme les cicatrices. Concernant ces dernières, Yahely n'en a aucune. Oui, aucune. Pas la moindre trace d'un accident même anodin. Non, elle ne l’accepterait jamais. SI elle se blesse, ou la trace disparait, et vite, ou elle utilise sa magie pour faire dégager l’imperfection, et rapidement. Sauf sur son visage. Elle n’a jamais eu ni boutons, ni cicatrices, car elle a toujours pris garde à le préserver. Elle considère qu’il fait vraiment partie de son identité. Elle a plusieurs piercings aux oreilles. A ses lobes, elle aime laisser pendre de nombreuses boucles d’oreilles : or, rubis, diamant, améthyste, topaze... et autres diamants d’oreilles hors de prix. Elle a aussi l’hélix percé, sur son oreille droite (cartilage du haut) et sur cette dernière également, le petit bout de chair, à droite du pavillon. Sur la gauche, elle a un second trou a lobe et un piercing au tragus. Le tout n’est pas très discret, mais sous ses longs cheveux, elle réussit assez bien à rester classe. Elle change chaque jour ses bijoux, sans exception. Elle n'a qu'un seul tatouage. Noir. Il part de son cou, puis s’enroule autour de son bras droit, pour terminer autour de son index.

    Ah, voilà un sujet sur lequel nous avons à traiter. Pour faire simple, Yahely aime être classe, dégager une certaine aura. Etant amoureuse des effets dont elle seule à le secret, ce n'est pas étonnant. Elle adore tout ce qui est original tout en restant sexy et royal. Elle n’est pas très très féminine, mais pas non plus garçon manqué. Elle aime porter de tout, du moment qu’elle aime. On verra souvent la jeune fille vêtue de hauts à manches surprenantes, avec de la dentelle. Elle porte toujours des chaussures simples, jamais de talons. Elle apprécie les tennis à lacet de couleur unie. Ses bas sont variés : elle aime les jupes autant que les pantalons, mais ceux-ci doivent être assez dans la vague, tandis que les jupes doivent absolument sortir de l’ordinaire. Elle porte aussi pas mal de robes, mais c’est plus rare puisqu’elle ne va pas sur le terrain en escarpin *toussotte*. Elle affectionne son style, et celui des autres peux aller se faire voir. Quand cela s’imposera, elle saura aussi être très comme il faut, lors de rencontres importantes, par exemples.

    Description du caractère:

    On dit que la psychologie est un complexe humain. Chez Yahely, la psychologie est un complexe tout court. Cette dernière est très solitaire. Toutefois, elle ne refoule pas les attentions des autres et ne déteste pas leur compagnie. En fait, elle trouve les autres humains amusants à manipuler, intrigants. Elle ne s’approchera d’une personne que si celle-ci a auparavant présenté les signes d’un intérêt pour les projets de la jeune femme. Elle est rarement attirée par les gens de son sexe. Elle trouvera la plupart des autres femmes toujours trop « féminines », trop faciles à dompter, trop faibles et surtout trop naïve. Nonobstant, elles ne sont pas faciles à séduire. Un homme, c’est simple. Mais il faut qu’il soit beau. Oui, elle aime les choses belles. Yahely estime qu'il faut toujours essayer d'être beau/belle à ses propres yeux. Cela permet, selon elle, de se sentir bien, de s'aimer et de gagner en assurance. Ainsi, elle n'est jamais gênée devant personne, du plus idiot au plus intelligent, du plus classe au plus modeste. Pour cela, il lui faut aussi être très cultivée, ce qu'elle est bien évidement. Elle sait beaucoup de choses, notamment sur les arts en général. Concernant la musique, elle apprécie tout, connait tout. Tous comme le reste des arts. Elle se le doit bien, en tant qu’impératrice.

    Bon, je parle, je parle, mais je n'ai pas encore décrit son caractère. Yely est de nature calme, très calme. Voir martiale. De part son tempérament placide, elle ne s'énerve jamais ou presque. Elle reste toujours calme mais a tendance à répondre du tac au tac à chaque fois qu'on la gêne, qu’on l’embête. Quand elle se fâche vraiment, c'est tout autre chose... un vrai démon. Dans ce cas, elle n'ouvrira plus la bouche que pour envoyer des insultes subtiles et méchantes, bien plus que d'habitude. Elle en viendra parfois aux mains, perdant totalement le contrôle d’elle-même, c’est là que les dix couteaux interviendront, ainsi que les deux pistolets. Heureusement pour ses ennemis, elle ne s'énerve vraiment que très rarement. Personne ne l’a jamais vraiment vue dans une colère folle. Enfin si, c’est arrivé, une fois. Les quatre personnes sont mortes et enterrées, leur maison n’existe plus. Bien évidemment, ce n’étaient pas des adversaires très redoutables…

    Ses armes sont les choses auxquelles elle tient le plus. Il y a peu de choses qu’elle protègerait au péril de sa vie : Ses couteaux, ses pistolets, ainsi qu’une toute petite poignée de personnes qui la haïssent comme le reste du monde. Après tout, il parait qu’elle est une vraie salope. Il est vrai elle est n’aime personne et à tendance à utiliser les gens comme les pions d’un immense jeu d’échec. Mais bon, c’est sa façon de contrôler ses pensées, de travailler pour arriver à son but. Elle représente le joueur, peut être la dame par moment. Non pas qu’elle soit orgueilleuse, mais elle-même est la seule personne qui ne la trahira jamais, quoiqu’il arrive, après tout. Le roi de son côté est ce qu’elle doit protéger. Il représente ses faiblesses ; le souverain de l’adversaire est son but, et la dame est l’adversaire le plus puissant à qui elle à affaire. Une de ses autres particularités est qu’elle aime sourire. Bon, c'est un peu exagéré, car ses sourires ne sont jamais francs et heureux. Ou ils sont narquois, méchants, etc., ou ils sont complètement hypocrites. Sourire n’est pas la seule mimique qu’elle réalise souvent avec sa bouche ; elle aime aussi tirer la langue, se mordre les lèvres, etc…

    Elle a une confiance en elle inébranlable, inégalable. Elle ne se considère pas comme supérieure, mais comme elle connait très bien ses limites, elle sait parfaitement ce qu’elle peut tenter ou pas. Donc, étant certaine de pouvoir réaliser une certaine performance, elle ne s’inquiètera pas. Bien sûr, certaines choses ne peuvent être réussies que de justesse, mais tant qu’elle sait qu’elle peut éventuellement réussir… l’éventuellement se transformera en « sans aucun doute ». Envers les autres, elle aime intimider. Intimider avant d’attaquer, pour être précise. Faire que l’autre ait peur peut énormément servir : le faire hésiter, douter, creuser une faille en lui, en somme. Quand à elle, il est possible de la faire faillir, mais pas en la menaçant elle-même : Elle ne craint pas la douleur, pas plus physique que mentale. En fait, pour l’intimider, il suffit de la menacer sur quelque chose de plausible. Lui faire croire des bêtises ne la fera pas flancher. Il vaut mieux ne pas mentir et être très clair. Il faut la menacer sur quelque chose à laquelle elle tient.


    Histoire du personnage:

    Il y a trente ans de cela, une jeune fille de vingt-trois ans, Miharu, travaillait dans un petit restaurant miteux, dans le centre de la capitale d’Hyrius. Elle travaillait pour ses parents, car elle n’avait toujours pas trouvé de mari. Sa famille habitait à la campagne et désespérait qu’aucun compagnon ne se propose pour leur délicieuse enfant. Celle-ci n’était pas des plus belles femmes, certainement, mais possédait des yeux rouges magnifiques, une grâce incomparable et une intelligence hors du commun. Un beau jour, ses aînés rencontrèrent le fils d’un fermier voisin, à l’occasion de la fête d’un village voisin. L’homme était célibataire, fort et beau. Il conviendrait parfaitement à leur ingénue. Ils n’attendirent pas plus de temps et ils marièrent de force le nouveau couple de campagnard. Malheureusement, malgré son apparence alléchante et ses gros bras, l’homme qu’épousa Miharu était une brute, simplement capable de commander et de vendre le fruit de ses récoltes pour boire. Pendant un an, elle dût vivre pour cet homme dénué de sentiments, elle qui était si romantique. Elle donna naissance à un premier enfant rapidement, un petit garçon tout aussi mauvais que son aîné. Quelques mois après la naissance de ce dernier, la jeune mariée rencontra un homme magnifique. Il était pauvre et pas très intelligent, mais avait un romantisme et une gentillesse incomparable. Il était sûr de lui et doté d’un courage inébranlable, tel un prince charmant. Rapidement, elle tomba amoureuse de ce bel inconnu. Il comblât chacun de ses fantasmes, l’aima comme il n’avait jamais aimé personne, comme personne ne l’avait jamais aimée ; et tout cela dans le plus grand secret. Miharu tomba enceinte un peu plus tard, pendant que son mari était parti pour quelques temps chez un ami pour lui acheter du bétail. Elle lui cacha l’enfant et le confia à son amant, qui l’abandonna à des gens de l’armée. Néanmoins, leur relation ne cessa pas, même quand l’homme de la maison revint. Une froide nuit de février, une autre fillette naquit. Elle était magnifique, avec ses cheveux noirs aux reflets roux, ses yeux rouges sang. Mais personne ne savait qui était son père. Et personne ne le sût jamais. On éleva la gamine en faisant savoir à tout le monde qu’elle était la fille d’un couple de fermier. Personne ne pensa à une tromperie, et personne ne découvrit jamais le secret de Miharu. Pour elle, ainsi que pour celui qu’elle chérissait, le mystère demeureraient éternellement.

    La fillette était innocente, et mignonne. Gentille comme tout, elle aurait pût faire une enfant modèle si l’homme qui l’avait élevé n’avait pas été Keitaro Kyume. Elle était comme tout les autres bébés, elle aurait pleuré, réveillé ses parents la nuit. Mais les coups violents qu’elle craignait de recevoir, de par la grosse main de son paternel, des coups douloureux et violents. A chaque fois qu’elle se risquait à chouiner, ne serait-ce qu’à peine, elle se faisait frapper. Généralement par son père, mais quelques fois aussi par son grand frère ou par sa mère. Comment pouvait-elle grandir correctement dans un univers aussi violent ? Il aurait mieux valu pour elle d’atterrir au milieu des soldats, avec sa sœur aînée. Ici, elle n’avait ni avenir ni argent, elle était condamnée à vivre au milieu d’une famille tyrannique. Chaque jour, de nouvelles crises éclataient. Père frappait Mère, Mère frappait Keichi, et tout le monde la frappait elle. Il n’avait même pas encore pensé à lui donner un nom. Elle n’avait que quelques mois, ce n’était pas nécessaire. Pour le moment, la seule chose qui comptait, c’était qu’elle soit éduquée, qu’elle obéisse à ses parents. Bien entendu, elle est devenue rapidement une fillette complètement docile, à la merci de sa famille. A trois ans, elle ne faisait rien de la journée, restant enfermée dans le grenier du matin au soir. On ne s’occupait pas d’elle, après tout. Elle n’avait rien à faire, et ne pouvait sortir dehors jouer avec les autres. De plus, elle n’avait pas l’âge de cuisiner ou une autre chose du genre. Bref, sa petite enfance fût une période particulièrement difficile, où rien ne pouvait la tirer de sa bulle de tristesse.

    A partir de ses cinq ans, on lui donna un nom. Elle fût appelée « Yahely », un prénom vraiment pitoyable. Ses parents ne s’étaient vraiment pas foulés pour lui donner un nom digne. Mais qui pouvait-elle, du haut de sa demi-dizaine d’année ? Rien. Toutefois, elle n’en avait pas encore conscience, à l’époque. Dès cet âge, elle participa à chacune des tâches réservées aux femmes dans la maison. Mettre la table, apporter le linge à sa mère reste acceptable. Mais les repas ? Maintes fois, elle se brûla les mains en renversant de l’eau bouillante, ou un approchant de trop près la cheminée où cuisait la bouillotte. Son père ne cessait pas de se croire supérieur aux autres. Souvent, il faisait l’éloge de lui-même en soulignant qu’il était simplement le meilleur de l’univers, et que les autres n’étaient que des idiots de ne pas s’en rendre compte. Il lisait le journal, les pieds à l’air sur la table et lisait en ne cessant de critiquer. Vers la fin de l’année, un nouvel enfant, ou plutôt deux arrivèrent dans la famille. C’était deux garçons. Evidemment, ils ne firent pas exception aux règles sexistes de la maison, et furent chéris comme deux trésors. De son côté, Yahely observait sans ouvrir la bouche, de crainte de se faire tuer. Elle savait que sa mère voyait souvent un autre homme, un beau garçon aux cheveux blonds. Elle savait également que son père était idiot, elle l’avait compris dès son plus jeune âge. Il ne remarquait rien, ni que chacun ici se foutait de lui et lui portait du respect à cause de ses poings, qu’un jour, il vieillirait et que cela signerait sa fin. Il ne remarquait que son image hideuse dans le miroir, celle de ses trois fils adorés. Un soir d’été, alors qu’il était parti au village pour la fête annuelle avec toute la famille, la cadette était restée seule à la maison. Elle en avait profité pour tout voir, tout toucher, et avait découvert des livres. Elle n’en avait jamais vu auparavant, et ce trésor lui avait semblé jusqu’à lors un rêve. Malheureusement, personne ne lui avait jamais appris à lire. Attentivement, elle se mit à comparer les textes aux images, se remémorant avec apprlication le peu qu’elle savait de la langue. Pour l’instant, cela n’était qu’un charabia. Mais elle allait apprendre. Elle avait maintenant six ans, et il était temps pour elle d’arrêter d’ignorer le reste du monde. C’est alors que, certains matins, quand son père partait travailler aux champs et qu’elle devait garder ses frères pendant que Miharu allait vendre les prodruits de la ferme, elle se mit à tenter de lire les livres. Petit à petit, au fur et à mesure des années, elle comprit le système des lettres. Finalement, à sept ans, elle sût lire.

    En quelques mois, elle dévora chacun des ouvrages qu’elle dénicha dans la maisonnette. En cachette, elle s’appliqua à devenir la plus instruite de la famille. Et comme ce n’était vraiment pas quelque chose de compliqué, elle y réussit rapidement. Néanmoins, son savoir restait maigre, et il lui fallait encore apprendre beaucoup. Mais savoir lire, écrire et connaître un minimum l’histoire d’Hyrius pouvait lui servir pour son avenir, et c’était un avantage incommensurable pour une campagnarde. Surtout que seul son père savait lire, mais s'y appliquait très rarement. Ces bouquins leurs avaient été offerts au moment de leur communion, et ils les avaient gardés. Ils ne représentaient aucun intérêt pour eux. Ils ne s’étaient même pas rendu compte du manège qu’effectuait secrètement leur fille avec leurs propres objets. Elles les auraient déchirés, ils ne s’en seraient sans doute pas aperçus avant longtemps. Enfin, après tout, tant mieux pour Yahely. Elle pouvait les berner en leur mentant sur certains petits textes, ou encore écrire des choses horribles en guise de lettre pour telle ou telle personne, alors qu’ils lui avaient dicté tout autre chose. A part cela, la vie continuait, morne et sans grandes nouveautés. La gamine allait souvent au village, pour le compte de ses parents, et ne manquait jamais de lire chacune des affiches, écriteaux, etc., qu’elle pouvait croiser sur son chemin. Quelques difficultés se présentaient à elle, parfois ; évidemment, c’était elle qui s’était débrouillée pour tout trouver seule, ou pour l’imaginer. Elle demandait alors à un passant ou un marchand qui lui expliquait rapidement ce qu’elle n’arrivait à comprendre. La ville devenait alors un paradis rempli de choses fantastiques pour elle. Pour une enfant sans avenir, chaque information devenait un trésor. Elle adorait la ville plus que la campagne, et se jura qu’un jour, elle quitterait son horrible famille et viendrait vivre ici. C’est alors qu’elle fit une rencontre assez surprenante, alors qu’elle avait dix ans…

    C’était un samedi, le jour du marché. Sa mère tenait une table où étaient posés divers produits fermiers. Yahely l’avait accompagnée pour faire les courses familiales qu’elle se devait d’effectuer chaque mois. Cette fois-ci, elle n’avait que quelques pelotes de laine, trois fruits qu’ils ne faisaient pas pousser dans la ferme… bref, pas grand-chose. Elle décida de débuter par la laine, qui n’était pas loin de l’établi de sa mère. Pénétrant tranquillement dans le magasin, elle salua poliment le propriétaire et lui demanda s’il avait ce qu’elle cherchait. Il allait lui répondre en souriant, lorsqu’une balle lui transperça la tête. Une main se posa sur la bouche grande ouverte de la petite fille, terrifiée. C’était une jeune femme aux longs et soyeux cheveux noirs, vêtue d’une combinaison très sexy. Elle était superbe, son corps magnifique déambulait avec grâce dans l’échoppe. Parlant avec sa bouche rouge, elle recommanda à Yahely de ne jamais dire ce qu’elle avait put voir. Elle lui apprit qu’elle était une tueuse à gage qui, simplement pour de l’argent, avait assassiné cet homme. Toujours avec classe, elle sortit une cigarette qu’elle dégusta en regardant la minuscule fillette de haut. Elle ajouta qu’elle ne tuait pas les innocents, mais qu’elle ne la laisserait pas partir. Aussi, sans même avoir compris le pourquoi du comment, elle fut menottée, bâillonnée et les yeux bandés. La situation dans laquelle elle se retrouvait ne l’attrista pas, au contraire. En effet, même si elle risquait d’être enrôlée dans un trafic de prostitution d’enfants, d’esclavage, cela ne serait jamais pire que la vie qu’elle avait subie jusqu’à ce jour béni. De plus, il n’y avait pas que ces conditions qui s’offraient à elle : Avec un peu de chance, ces gens ne seraient pas si mauvais… elle devait arrêter de rêver. La petite fille ne savait absolument pas ce que l’on faisait d’elle. Elle avait senti qu’on l’avait soulevée, puis transportée vers un endroit inconnu. Puis, elle devait être montée dans un engin sans toit qui l’avait secouée comme pas possible. Le vent lui fouettait le visage, et elle avait l’impression que ses mains se fripaient tellement l’air lui étirait la peau. Ajoutée à cela, elle sentait son estomac trembler dangereusement, et était prête à rendre son repas.

    Quelque temps plus tard, le chahut s’arrêta. Et la seule chose qui frottait, ou plutôt caressait son visage blanc était une brise. De nouveau, quelqu’un la porta. Qui ? Vers où ? Ces questions demeuraient sans réponses. Elle pensa à sa mère. Celle-ci devait être rentrée dans le magasin, puisque sa fille ne revenait pas, et n’avoir trouvé qu’un homme mort. Elle avait dût hurler et alerter tout le village avec ses cris hystériques. La suite était logique : elle rentrait à la ferme en râlant et son mari lui hurlerait qu’il avait besoin d’Yely pour son confort. Bref, tout le monde serait déçu d’avoir perdu sa tête de turc. Cette dernière ne savait toujours pas ce qui l’attendait. Elle était assise sur une chaise, ne voyait rien, ne pouvait bouger et encore moins parler. D’ailleurs, les cordes qui lui enserraient le corps lui faisaient mal, à présent. Mais c’était toujours mieux. Elle ne tenta pas de fuir, ni de s’échapper. Pour elle, tout serait mieux que là-bas, à la ferme. A son âge, elle ne connaissait pas tous les malheurs du monde, et se considérait comme la plus malheureuse. Alors, évidemment, les histoires de bandits l’excitaient et elle se sentait déjà considérée comme une héroïne pour avoir arrêté les meurtriers du vendeur de tissus ! Une main enleva le bandeau de ses yeux. Doucement, elle ouvrit les paupières, clignant doucement des yeux. Heureusement, la lumière était faible, et elle s’habitua rapidement à la nouvelle lueur. Elle était dans une maison. Ceux qui habitaient ici semblaient à l’aise. Un homme, ainsi que la tueuse qui avait assassiné le marchand, lui faisait face. Ils discutaient avec animation. Mais la langue lui était inconnue. Elle patienta, et, enfin, ils lui annoncèrent dans son langage, leur verdict. Ils la relâcheraient, mais elle mourrait dès qu’elle révèlerait la moindre petite chose. Ils lui dictèrent une histoire à raconter à ses parents, puis lui demandèrent son adresse. Les yeux embués, elle leur répondit, déçue de ne pas avoir le droit de rester. Mais elle était sage, et obéit. La vie reprit son court, après qu’elle ce soit faite bien gronder, évidemment… puis, quelques mois plus tard, elle eut des nouvelles du mystérieux couple. Ils lui avaient envoyé une lettre. Dans celle-ci, il était dit qu’ils la remerciaient et qu’ils lui faisaient confiance. Oui, ça, elle le savait déjà. Qu’ils laissent faire voir leur visage était quelque chose de très imprudent. Apparemment, ils l’aimaient bien, car bientôt, elle ne fut plus surprise de recevoir une lettre d’eux. Elle en trouvait régulièrement dans sa boîte… jusqu’au jour où ils vinrent, en personne.

    L’adopter, voilà ce qu’ils demandèrent. La jeune femme semblait avoir eut un coup de cœur. Yahely avait maintenant 14 ans, et, après avoir tant souffert, supplia ses parents. Mais ceux-ci avaient besoin d’elle ! Elle devait les servir, sinon, ils ne s’en sortiraient pas. Malheureusement pour eux, ce n’était pas une question. Ou ils donnaient leur fille, ou ils iraient au cimetière. Leur choix ne fût pas long, et l’enfant parti vivre avec les deux tueurs en série. Ceux-ci s’occupèrent avec attention de son éducation, mais en l’écartant du métier. Ils étaient aisés, et engagèrent les meilleurs maîtres du pays pour enseigner à leur fille adoptive. Celle-ci apprit vite, très vite. Elle rattrapa son retard très rapidement, et fit des efforts impressionnant. Elle ne lâchait jamais ses livres, faisait toujours de son mieux pour se rattraper. Son travail servit, et elle devint rapidement une excellente élève. A ses seize ans, elle savait tout de l’histoire, de la géographie et des sciences. Elle avait également appris la langue la plus internationale, laissant au placard son langage campagnard. Petit à petit, elle prit du caractère, jusqu’à devenir une vraie… adolescente. Mr & Mme T’yae décidèrent, après maintes supplications, que leur fille aurait le droit de s’entraîner physiquement. De la même manière, elle travailla, s’entraîna, et pas qu’un peu. Sans que personne ne le sache, elle s’arrangea pour commencer le métier. Bien sûr, qu’elle ait progressé ainsi parait surhumain. Mais, si elle faisait tout cela, ce n’était que pour une seule chose : se venger. Devenir plus forte que sa famille génétique, et tuer celle-ci après l’avoir forcée à se prosterner. Elle était toute emplie d’une rage, d’une colère tellement forte qu’elle menaçait souvent d’exploser. Elle devenait une jeune femme de feu, une gamine colérique. Ses parents la reprirent en main, avant qu’elle ne s’écarte de la bonne route. Ils étaient des tueurs, certes, mais ils n’avaient pas le choix, après tout. C’était des gens sages, et ils la remirent dans le droit chemin avant qu’elle ne devienne trop violente. Toutefois, Yely n’avait pas effacé le mal qui la prenait. Elle n’était plus une sage fillette aux yeux innocents. Elle atteint ses dix-huit ans un jour de neige, et décida que ce serait ce jour-là que le sang de ceux qu’elle haïssait viendrait tâcher la pâle beauté du paysage.

    Après avoir reçu l’autorisation de ses parents adoptifs, elle se dirigea vers la maisonnette de son enfance. Sa famille n’eut pas le temps de beaucoup réfléchir. Moins de vingt minutes après son arrivée, son père et ses trois frères étaient morts. Elle avait appris que sa mère les avait quittés quelques mois plus tôt, à la suite d’une maladie. Elle ne s’en tint pas là. Pour savourer sa victoire, elle s’amusa avec leur corps, les manipula et réalisa plusieurs expériences sadiques. Elle les disséqua, suça leur sang… bref, rien n’arrêta sa soif de vengeance. Au cour de son apprentissage, elle avait appris à combattre en cas de guerre, à tuer dans l’ombre, et même à utiliser la magie. Lorsqu’elle revint en ville, là où logeaient ses chers parents, son père lui offrit dix couteaux, et sa mère deux pistolets. Puis, la porte se referma, et elle se retrouva à la rue. C’était ainsi. Ils l’avaient prévenue. Elle partirait dès ses dix-huit ans.

    Bon après elle séduit l’empereur, le tue et pouf devient impératrice =DD *a tt simplement la flemme de finir*


    Arme de prédilection:

    Les dix poignards maudits / Jin'sei & Shikyo (Vie & Mort)

    Description de l'arme:

    Yahely possède dix poignards. Chacun des poignards et très différent, et possède un pouvoir ainsi qu’une apparence spécifique. Elle les utilise généralement en les lançant, mais se débrouille très bien avec au corps à corps. Ils sont très spéciaux car ce sont des entités vivantes. Dans chacun des poignards, il y a une âme. Cette âme a besoin de prendre d’autres âmes pour progresser. Ainsi, chaque fois qu’elle assassine une personne, Yely fait progresser ses armes. C’est une des raisons pour lesquelles elle aime tuer. En effet, les dix couteaux ont une grande influence sur chacun de ses faits et gestes. Ils font pratiquement parti d’elle. Elle les chérit, ils la chérissent, chacun à besoin de l’autre pour arriver à ses fins. Et oui, sans eux, elle perd beaucoup de sa force. Bien entendu, elle ne devient pas totalement influençable. Et si vous mettez ces petits démons dans les mains d’un excellent manieur, ils deviendront aussi inoffensifs que de simples armes. Ce sortilège est dût au créateur des dagues. Sans doute un grand magicien qui aurait enfermé 10 âmes précieuses. Ces âmes auraient été programmées pour n’obéir qu’à une seule personne. Et cette personne s’était avérée être Yahely. Chacun des couteaux coupe tout très bien. C’est en fait dans les sorts seulement qu’ils sont différents. Le premier est d’un beau noir de jais, le second rouge sang, le troisième bleu marine et le quatrième jaune citron. Le cinquième resplendit de son vert pomme, et le sixième est violet. Le septième orange, comme un coucher de soleil. Enfin, le huitième argent et le neuvième or. Le dixième est blanc, immaculé.

    Les dix armes ont une autre particularité sur laquelle il y a à dire : ils sont capables de changer de forme. En effet, un certain sort (qui demande énormément d’énergie, malheureusement) leur permet de se transformer en épées. Elle utilise rarement cette technique, et seulement contre des adversaires particulièrement puissants. En somme, elle n’en a jamais eu besoin. Non pas qu’elle n’ait jamais eu à faire à quelqu’un de particulièrement coriace, mais c’est surtout qu’elle n’a jamais été au bord de la mort. Ensuite, si une chaîne est à portée de main, elle peut relier deux couteaux/épées ensemble pour former une chaîne spéciale. Véritablement, elle est autant à l’aise avec chacune des techniques, mais, quand elle n’a pas le soutient des dix armes, a vraiment une aptitude de combat réduite. Heureusement, les couteaux, puisqu’ils renferment des âmes, ne peuvent être détruis. Ils peuvent être éloignée de leur maîtresse, mais pas détruis. J’oubliais, ils ont un nom : Soul Eater ! =D //SBAFFF ! Arigato. Merci en japonais. Et il n’y a pas de pourquoi.

    A part ses couteaux, Yahely affectionne également ses deux petits pistolets. Ils s’appellent Jin’sei & Shikyo, c'est-à-dire Vie & Mort. C’est eux qui choisissent qui doit vivre et qui doit mourir. Ils ne sont pas très gros, mais plutôt souples et faciles à manier. Bien entendu, elle a une façon bien à elle de s’en servir. Elle aime beaucoup les faire tourner sur ses index, puis les arrêter d’un coup et tirer le coup fatal.


Dernière édition par Yahely T'yae le Mer 3 Mar - 23:30, édité 19 fois
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Shiroi Kumo
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MessageSujet: Re: Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]   Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Icon_minitimeJeu 25 Juin - 15:26

Bienvenue.

Modèle réparé.

Je te valide tu peux commencer à RP... du moins dans les parties déjà créées ;p

Il faudra juste te trouver un avatar par contre.
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MessageSujet: Re: Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]   Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Icon_minitimeJeu 25 Juin - 17:35

Bah, je sais lequel je veux, j'attends l'autorisation du proprio Wink
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Shiroi Kumo
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Shiroi Kumo


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MessageSujet: Re: Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]   Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Icon_minitimeVen 26 Juin - 21:53

Maintenant que c'est fait, je peux déplacer :p!
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MessageSujet: Re: Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]   Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010] Icon_minitime

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