Eiluna Sùrion, chef Chronos [MAJ du 22/02/2010]

Sujet: Eiluna Sùrion, chef Chronos [MAJ du 22/02/2010] Lun 22 Fév - 21:50

Nom du personnage : Eiluna Sùrion
Age du personnage : 25 ans
Sexe : Féminin
Description physique :

Tout d'abord, énonçons les caractéristiques physiques en général d'Eiluna. En réalité, elle est assez grande, mais il existe de nombreuses femmes qui le sont plus qu'elle. Elle mesure environ un mètre soixante-quinze, ce qu'elle considère comme une hauteur honorable. Pour sa taille, elle possède une carrure ni trop carrée, ni trop fluette. On ne peut pas la considérer alors comme enveloppée ou maigre. Elle se situe dans le juste milieu, ce qui lui offre une silhouette mince. En tant que demoiselle, elle a hérité d'atouts très avantageux et d'un corps très séduisant : ventre plat, fesses bombées, silhouette élancée. Sa poitrine à la rondeur très suffisante lui a déjà permit plus d'une fois d'obtenir ce qu'elle désirait. C'est donc une femme au corps charmeur mais qui cache, en réalité une force peu commune. Derrière ces jolies formes, des muscles bien taillés sont admirablement dissimulés. Ses jambes fines de mannequin sont capables de courir durant des heures sans la moindre crampe et frapper un homme robuste sans difficultés. Ses bras, eux, à force de tenir des armes et à pratiquer le combat rapproché, ont finit par acquérir des muscles fermes qu'il ne faudrait pas sous-estimer. Quant à sa peau, elle est blanche et douce comme une peau de pêche. Néanmoins, elle reste d'un beige pâle, sans virer au blanc cadavérique. En clair, la demoiselle a la chance d'avoir un corps sain et athlétique.

Sans jouer dans le narcissisme, Eiluna est une belle jeune femme. Du moins, c'est déjà l'avis de plusieurs hommes qu'elle a côtoyé auparavant. Mais ce qui fait en grande partie son charme restent ses yeux rouges sang extrêmement rares. Toutefois, comme ils sont bien trop reconnaissables, elle porte des lentilles de couleur afin de les cacher. Ils deviennent alors d'un bleu outremer sublime. Son regard, ne trahissant jamais ce qu'elle pense, est très énigmatique. Ses cheveux sont d'un blond platine aux reflets blancs. De plus, la tueuse ne supporte pas les coupes longues qu'il faut constamment attacher ; c'est bien trop gênant. Elle garde ses cheveux assez courts et ils ont tendance à lui arriver en haut de la nuque. Ils sont fins et toujours coiffés. Et en dehors d'une chevelure platine et des yeux rouges sang, elle possède un beau visage, vous vous en doutez bien. Malgré son côté garçon, elle possède des traits fins mignons qu'elle tient d'une de ses parents, probablement. Le visage de forme ovale, elle arbore des lèvres souriantes dont le sourire n'est jamais bon signe. Tantôt sourire amusé, cela peut tout aussi bien se transformer en sourire méprisant qui fait froid dans le dos. Son nez, lui, est fin et peu allongé, sans pour autant être écrasé. Disons qu'on ne le remarque pas, comme s'il était si bien adapté à sa tête qu'on n'y faisait pas attention. Enfin, son oreille droite est percée, ce qui lui permet d'y glisser une boucle d'oreille rouge.

Enfin, le style vestimentaire de la number est très particulier. Très loin des robes et des tenues d'une lady, Eiluna ne sait pas ce que c'est que de s'habiller normalement. Il faut dire que son éducation militaire ne l'a pas aidée à devenir une femme à marier. Malgré tout, elle reste très classe et mûre. Récemment, elle a raccroché ses pantalons amples X-tra larges et ses hauts à ras du nombril pour un style bien plus mature. Tout ce qu'elle a gardé d'autrefois, c'est son habitude obsessionnelle de porter des gants en cuir foncé. Cela lui permet de ne pas montrer son tatouage où le chiffre romain XIII est inscrit entre l'index et le pouce, sur le dos de sa main. La plupart du temps, la tueuse est habillée en tailleur rouge à veston d'homme et jupe très courte. Sous le veston, elle met une chemise blanche cassée à col, surmonté d'une cravate marron. Pour la faire tenir, elle a tendance à accrocher un porte cravate représentant une tête de mort dorée. Pour compenser la mini jupe, elle chausse des mi-bas à trous qui lui arrivent au-dessus du genou. A ses pieds, elle porte toujours des bottes montantes de cuir foncé à lacets, très confortables selon elle. En clair, elle tient beaucoup à avoir un style très sophistiqué qui fait d'elle une femme sévère et qui impose le respect, mais qui s'avère par ailleurs élégante et très sexy. A sa ceinture, elle garde une pochette où elle range un collier composé d'une chaînette et d'un anneau argenté au liserai de rubis. Il s'agit du seul souvenir qu'il lui reste de ses véritables parents et elle y tient énormément. De plus, à son ceinturon, elle accroche le fourreau de ses deux armes fétiches qui ne la quittent jamais.
Description du caractère:

*Ce que l'on remarque le plus chez Eiluna, c'est son caractère bien trempé. Douée d'une forte personnalité, elle fait ce qu'elle veut quand elle veut. Si elle a décidé quelque chose, elle le ferra sans même se soucier de l'avis des autres. Et il est dès lors difficile de lui faire entendre raison car elle n'est pas prête de changer son opinion pour les beaux yeux de quelqu'un. Elle est très loyale envers ses convictions qu'elle n'est pas prête d'abandonner. Elle sait s'imposer quand il le faut, c'est-à-dire tout le temps. Cela lui permet de bénéficier d'une âme de meneuse qu'elle met souvent à profit. Grâce à cela, on la respecte et on la craint parmi les Chronos. Car bien que cette organisation soit composée d'hommes à 99%, elle en est la chef et ses subordonnés le savent pertinemment. Aucun n'oserait remettre en doute son autorité sans faille. User de la violence n'est pas un problème si cela est nécessaire. Cependant, si on peut l'éviter, Eilu cherchera à discuter avec ses interlocuteurs ou futurs ennemis. Elle usera d'arguments convaincants qu'elle choisira avec soin. Et si, à l'inverse, cela ne marche pas, tuer ne lui causera aucun remord. Pour une femme, dans ce monde de brute, il est nécessaire de se montrer insensible si l'on ne veut pas finir sur le bas côté de la route. Pourtant, elle restera toujours calme, n'ayant même pas besoin de hausser la voix pour se faire entendre. Il n'est pas si facile de l'énerver, du moins en apparence. Très entêtée, elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et déteste qu'on la rabaisse à cause de sa féminité.

*C'est une femme froide et qui ne tient pas du tout à changer. Elle se montre indifférente, sévère et inflexible afin d'affermir son autorité. C'est aussi une belle profiteuse, qui sait où sont ses priorités et comment utiliser les autres pour obtenir tous ses désirs. Elle s'apprécie ainsi et considère que c'est le seul moyen pour arriver à ses fins. De plus, elle se fiche totalement de son entourage, un brin égoïste. Néanmoins, elle accorde son entière confiance à ses hommes et ne supporterait pas qu'ils la trahissent. Si cela devait arriver, ce traître ne pourrait pas lui échapper. Tueuse d'élite et combattante hors pair, on l'a vite affublée du surnom de "messager des enfers". Résultats, tout le monde la prend pour un homme et rares sont ceux sachant que le chef des Chronos et ennemi numéro un de l'Impératrice est en réalité une femme. Toutefois ce n'est pas plus mal car comme ça, Eiluna peut facilement passer inaperçue lorsqu'elle remplit quelques missions de routine. Surtout qu'à cela s'ajoute son manque étonnant de féminité et une excentricité que bon nombre n'arrivent pas à cerner. Car outre ses 25ans voire bientôt 26ans, la jeune femme a un goût prononcé pour cette substance gluante : le chewing-gum. A chaque heure de la journée, elle en a un dans la bouche et s'amuse à faire des bulles qui éclatent, au grand désarroi de ses compagnons. Néanmoins, personne n'ose lui en faire la remarque, de peur d'être mal accueilli. Ensuite, elle déteste ses yeux rouges et les dissimule derrière des lentilles bleues outremer. Et récemment, elle en a perdu une. Ainsi, plutôt que de montrer son oeil rouge, elle a préféré poser un cache-oeil marron sur son visage. Et comme elle trouve cela seyant (...) elle le garde désormais. Cela lui donne un style. Son but ultime est de renverser l'Empire Unificateur qu'elle considère comme une totale hérésie. Personne ne doit se dresser sur son passage, et Hyrius finira par retrouver le droit chemin. Calculatrice et stratège, elle a un certain don pour inventer des plans tordus auxquels personne n’aurait pensé. Et malgré les apparences, elle a un sens aigu du devoir et sait protéger ses alliés quand ils en ont besoin.

*Si, par le plus grand des malheurs, vous la mettiez en colère, il est conseillé de prendre ses jambes à son cou le plus rapidement possible. Quand bien même, pour arriver à l'énerver, il faut quand même se lever tôt. La plupart du temps, Eiluna arrive à garder son calme. Mais lorsqu'on la cherche trop longtemps ou trop fort, elle finit par ne plus pouvoir se contenir. A partir de là, elle devient quelqu'un de très cassant et peut s'avérer violente. Elle ne laissera pas la personne dire une seule phrase qu'elle se mettra à lui répondre aussitôt sans lui accorder le temps de souffler. Et si le blasphème est trop grand, le pauvre malheureusement ne s'en sortira pas indemne. Bien qu'elle garde une attitude indifférente, elle a quand même les sourcils froncés et un pli sur le front. Cela ne présage jamais rien de bon. Elle deviendra alors arrogante et d'une froideur sans égale. Répondant du tac au tac, elle possède une forte répartie qui lui permettra d'être presque blessante envers celui qui a osé la chercher. Pour arriver à ce résultat, il existe deux moyens. Le premier est de douter de la force d'Eiluna et de se montrer macho. C'est ce genre de personnes, exécrables au possible, qu'elle déteste par dessus tout. Le second est tout simplement de la déranger lorsqu'elle est occupée ou qu'on la gêne dans son travail. La jeune femme aime sa solitude quand elle travaille et a donc horreur qu'on vienne l'embêter. Celui qui viendra l'importuner comprendra rapidement qu'il a fait une énorme erreur.

Spoiler:
Histoire du personnage :

Eiluna ne sait pas d'où elle vient exactement. Adoptée peu après sa naissance, elle ne rencontra jamais en personne ses deux géniteurs. Ces derniers, apparemment, l'auraient abandonnée, ne souhaitant pas s'occuper d'elle. Peut-être n'était pas désirée. Son père était autrefois un soldat de bas étage qui se serait retrouvé affublé d'une enfant du jour au lendemain. La mère étant inconnue, il avait rapidement attiré les remarques déplaisantes et de nombreuses rumeurs se mirent à circuler à son sujet. Le pauvre homme ne parvint pas à supporter ces railleries quotidiennes et préféra se détacher de son enfant plutôt que de continuer à subir cet enfer. Néanmoins, cela n'avait pas suffit et quelques mois plus tard, il avait quitté l'armée d'Hyrius. Dès lors, il fut considéré comme décédé par l'Empire. Enfin, c'était la version officielle des faits. De son côté, le bébé fut placé dans un centre avant d'être confié à un jeune couple de soldats. L'homme, fantassin dans une escouade spéciale, n'avait pas plus de vingt-huit ans et était un bon larron. Toujours souriant, il passait son temps à rire sans raison et avait une vision très optimiste de ce qui l'entourait. Il était grand, carré et les cheveux en brosse. Sa femme, quant à elle, était une espionne tout aussi jeune au compte d'Hyrius. Elle avait un caractère plus doux et ne parlait pas beaucoup ; une véritable femme à marier. Mais en réalité, elle cachait une agilité ainsi qu'un don pour tuer intéressant. Gorgés tout les deux d'espoirs et de rêves, ils étaient néanmoins incapables d'avoir un enfant ensemble. C'est pourquoi ils accueillirent la petite à bras ouverts. Elle était leur seule et unique chance de fonder une famille, et ils n'allaient pas passer cette opportunité. Quand ils finirent de remplir les papiers d'adoption, le bébé n'avait que huit mois. Toutefois, elle avait déjà un prénom et son père avait lourdement insisté pour qu'on le lui laisse. Ils se contentèrent donc de lui donner un nom de famille, celui de Sùrion.

La fillette grandit bien et vite. On s'étonnait toujours de ses grands yeux rouges en amande et de ses cheveux blonds cendrés que ne possédaient aucun de ses parents. Mais les gens, bien trop idiots pour comprendre, mentaient constamment en disant au jeune couple que leur enfant leur ressemblait énormément. Cela les faisait doucement rire. Eilu, quant à elle, ne s'en souciait pas outre mesure. A son âge, on ne pouvait pas saisir ce genre de choses. Son éducation se passait bien et une nourrice se chargeait d'elle dans la journée, quand ses parents adoptifs étaient occupés dans l'armée. La mère, souvent en mission de reconnaissance, était souvent absente de la maison et c'était donc au mari de s'en occuper. Néanmoins, lorsque sa femme n'était pas dans les parages, il s'avéra rapidement qu'il n'était pas très apte à éduquer une fillette. Quand elle pleurait, il ne venait pas la consoler, considérant qu'elle devait apprendre à le faire seule. Cependant, à trois ans, c'est très dur. Heureusement, Eiluna était un bébé sage qui ne faisait pas trop de bruit. Ainsi, tout se passa dans le meilleur des mondes. Et quand elle fut en âge d'aller à l'école, la petite fut envoyée dans un institut pour enfants de soldats. Là-bas, garçons et filles étaient mélangés mais formaient des groupes disparates. Personne ne se mélangeait. Les gamins se considéraient comme plus forts et n'accordaient donc qu'une faible importance à leurs camarades de la gente féminine. A leur âge, ceci aurait été tout à fait normal si cet aspect n'avait pas été poussé à l'extrême par les professeurs. Tous des hommes, ils privilégiaient les garçons à longueur de journée. De vrais sexistes. Pour eux, les petites n'auraient jamais dû se trouver là, mais plutôt à la maison, avec leurs mères. Et pour sa part, du haut de ses six ans et demi, la jeune Sùrion trouvait cela idiot. Chez elle, c'était son père qui s'occupait d'elle. Alors pourquoi les maîtres disaient-ils cela ? C'était tout bonnement stupide. Et à cause de cette propagande, un jour, des enfants de sa classe vinrent vers elle et commencèrent à l'insulter. Mais déjà à cette époque, la fillette avait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Débordante d'énergie, elle s'était jetée comme une furie sur le chef de cette petite bande de gamins mal élevés. Alors, au beau milieu de la cour, la bagarre s'était engagée. Il fallut qu'un enseignant vienne décrocher Eiluna pour stopper la bataille entre elle et le garçon terrorisée. Elle se fit sérieusement réprimandée par son père une fois rentrée, bien qu'il tentait de cacher la fierté qu'il éprouvait pour sa fille. Elle avait battu un garçon ; elle irait loin dans la vie.

De plus, grâce à se prestation, Eiluna devint le chef de file de cette bandes de gamins un peu rebelles. Même si c'était une fille, ils la trouvaient cool et toujours prête à faire une bêtise. On découvrit alors chez elle un certain magnétisme ainsi qu'un sens inné pour diriger les autres. Les enseignants trouvaient cela inadmissibles, et ne tardèrent pas à en informer sa mère adoptive. Cette dernière, qui souhaitait faire de sa petite princesse une gentille fille, en fut outrée. Elle accusa son mari de pervertir leur trésor en la transformant en véritable garçon manqué. De nombreux soirs, ils se disputèrent à propos de l'éducation qu'il fallait pour leur fille. Le père voyait en elle une meneuse, une future générale de l'armée. La mère, de son côté, la considérait comme une personne fragile qui ferrait une excellente épouse loin des tracas de la guerre. Malheureusement, l'avantage vint à l'homme, qui finit par plier son épouse à sa volonté. Et dès le lendemain, il retira la petite de son école pour lui faire subir un entraînement spécial. Etant fraîchement promu au rang de capitaine, il put engager deux précepteurs qui se chargèrent de l'éducation d'Eiluna. Le premier, un ingénieur aux capacités intellectuelles de renom, lui apprit tout ce qu'il fallait sur le monde et son fonctionnement. Le second, quant à lui, était un ancien guerrier réputé pour ses aptitudes au combat. Il lui enseigna principale la maîtrise d'une arme à feu ainsi que d'une épée. La magie ne faisait pas parti de son répertoire car il considérait cet art comme un moyen de donner de l'importance aux faibles. Il fit dès lors croire à son apprentie que tous les magiciens étaient des hommes fourbes, lâches et sans aucune valeur morale. Et bien sûr, la fillette le crut, n'ayant rien pour douter de ces paroles. Au grand désespoir de sa mère, il s'avéra même qu'elle aimait apprendre à se battre. Les armes à feu étaient son point fort, même si elle avait du mal à tenir le revolver toujours droit. Entre ses mains d'enfant passèrent toutes sortes d'armes diverses et variées. On lui apprit même le combat rapproché dans le cas où elle serait désarmée. Ainsi, contrairement aux autres petites filles qui passaient leurs journées à coudre ou à aider leurs mères dans les tâches ménagères, Eiluna occupaient les siennes à se battre et à développer son instinct de soldat.

Lorsqu'elle atteignit enfin ses dix-huit ans, la jeune fille était devenue une très bonne combattante. Pour sceller la fin de son apprentissage, son maître lui offrit un revolver en orichalque qu'il lui assura incassable. Flattée par un tel présent, elle l'en remercia grandement, jurant de ne jamais se séparer du pistolet. Elle avait maîtrisé tout ce qu'on lui avait enseigné et était prête à rejoindre l'armée selon son père. Toutefois, cela ne l'intéressait pas. L'idée qu'on lui donne des ordres jusqu'à la fin de ses jours ne lui plaisait pas. Son tempérament de feu ne pouvait le permettre. Elle refusa, considérant cela comme quelque chose d'inutile. L'homme en fut sidéré et son épouse ravie. Mais il était trop tard pour que leur fille devienne une vraie femme. A cause de son train de vie peu orthodoxe, elle avait acquis par la même occasion un caractère bien trempé et n'avait plus rien de l'enfant toujours enjouée et innocente. C'était une femme indomptable, au charme fatal. Ses deux parents adoptifs en furent désespérés. Néanmoins, ne parvenant pas à faire changer leur fille d'avis, ils finirent par abandonner tout projet pour son avenir. Dès lors, Eilu commença à se faire sa propre opinion de l'Empire d'Hyrius. Pendant son entraînement, elle avait vu de près l'organisation de l'armée et n'appréciait pas trop tout cela. De plus, l'Empereur actuel s'avérait incapable de gouverner convenablement, balançant des projets idiots à tout bout de champ. Il fallait vraiment arrêter tout cela. Et à cela s'ajoutait son manque cruel de perspicacité au sujet de la guerre. Récemment, il avait envoyé une missive à l'encontre de Niflheim malgré les avertissements du conseil général. Le pays fut rapidement mis en alerte et les fantassins furent regroupés pour se préparer à la bataille. Les parents de la jeune femme furent eux aussi réquisitionnés et ils ne désobéirent pas même si leur fille leur assurait qu'ils faisaient une grave erreur. Cela ne manqua pas. Un mois plus tard, un conflit éclata et ses deux parents furent assassinés lors d'un combat. Folle de rage, Eiluna comprit que la situation était mal gérée par cet Empereur incompétent. Il ne devait pas rester au pouvoir. Décidée à mettre fin à ses agissements, elle quitta la ville où elle avait grandit, emportant avec elle de quoi survivre ainsi que le cadeau de son maître.

Les mois s'écoulèrent, sans qu'elle trouve refuge quelque part. Elle vagabondait d'un point à un autre, jamais satisfaite de l'endroit où elle se trouvait. Elle se contentait d'écouter les nouvelles par le bouche à oreille, se tenait rapidement au courant de ce qui se passait autour d'elle. Tous les jours, elle entendait vaguement parler d'une organisation du nom de Chronos. Apparemment, ces gens se dressaient dans l'ombre contre l'Empire Unificateur. Ils étaient comme une sorte de ligue un peu perturbatrice, seule ennemie de l'Empereur. Eiluna considéra vite cela comme des racontars, des histoires à dormir debout. Et même si cela était vrai, ces gens ne s'y prenaient sûrement pas de la bonne façon. On ne le connaissait pas assez ; ils ne faisaient pas de bruit autour d'eux. Ainsi, qui qu'ils soient, ils ne s'avérèrent pas assez intéressants aux yeux de la jeune femme. Cette dernière, continuait alors de voyager en solitaire, s'entraînement tous les jours pour ne pas perdre ses aptitudes au combat. Puis, voilà qu'un matin, alors qu'elle traversait la ville du désert, elle entendit une forte explosion à côté. Et quelques minutes plus tard, elle tomba nez à nez avec l'Organisation Chronos et leur chef actuel. Ce dernier venait de détruire la banque de la citée où de nombreux documents de l'armée étaient entreposés. Ri-di-cule. Ce genre de dossiers ne leur serait d'aucune utilité. Néanmoins, maintenant qu'elle les avait sous les yeux, Eiluna trouvait qu'ils avaient un peu de cran pour s'opposer à l'Empereur. Peut-être pourraient-ils lui servir à exploiter ses desseins. C'est en ayant cette pensée en tête qu'elle força leur chef à l'intégrer chez les Chronos. Ce dernier, sous son charme, finit par accepter et ils quittèrent la ville du désert pour rejoindre leur quartier général, une nouvelle recrue avec eux.

Trois ans s'écoulèrent et la jeune femme gagna rapidement la confiance de son chef. Il était crédule, et pensait qu'elle n'était qu'une femme sans défense. Il fit d'elle sa conseillère, ce qui fut sa première faute. Il fallait avouer au passage que la Sùrion n'hésitait pas à user de ses atouts pour rallier son supérieur à ses idées. Ce manège dura un bon moment, et Eilu se faisait de plus en plus respecter dans la base. Les hommes, qui la considéraient au départ comme une faible femme, finirent pas comprendre à qui ils avaient affaire. Seul leur patron restait aveugle face au danger qu'elle représentait pour lui. Il la trouvait attachante et il finit par la prendre d'affection, la considérant un peu comme sa fille. Il la chouchoutait, lui donnait une place de choix dans l'organisation afin qu'elle s'y sente à l'aise parmi tout ces "mâles". Et cette dernière, consciente de l'emprise qu'elle pouvait exercer sur cet homme, finit par profiter de la situation. Elle commença à lui demander des choses insensées qu'il faisait sans se poser de questions, désirant la protéger. Qu'un homme comme lui soit à la tête d'une telle organisation la sidérait. Il était bien trop naïf, et n'avait aucune ambition. Il se contentait juste de diriger ses subordonnés, sans grande conviction. Rapidement, la tueuse finit par comprendre qu'elle fallait qu'elle s'occupe de tout cela. Dans l'ombre, elle se mit à diriger l'organisation tandis que le chef avait le dos tourné. De son côté, lui, essayait toujours de lui faire plaisir pour qu'elle soit heureuse. Il lui offrait de nombreux cadeaux, comme à une petite fille gâtée. L'un d'eux, le seul qu'elle garda, fut une épée hors de prix qu'il avait négocié pour elle. Les trois ans s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce que finalement, cet homme au trop grand coeur meurt lors d'un raid contre l'armée d'Hyrius. A partir de ce jour, Eiluna devint chef de l'organisation chronos, s'imposant parmi les désireux qui convoitaient ce poste. Elle la remodela entièrement, la faisant monter en puissance. Par chance, l'organisation avait déjà atteint une bonne réputation et s'avérait très persuasive. Les membres affluaient et il fallut tout agencer pour le bon fonctionnement des choses. Mais cela n'était pas un problème, car la tueuse comptait bien rendre les Chronos encore plus forts qu'ils ne l'étaient déjà, et ce, à n'importe quel prix.
Arme de prédilection :
- Une épée à une main qui se situe entre la lame ordinaire et le katana
- Un revolver en orichalque surnommé Hadès.
Description de l'arme :

L'épée à court pommeau noir est faite pour un maniement à une main. La lame est en argent, renforcée par une fine couche de bronze en dessous. Tous les deux centimètres, des inscriptions dorées sont dispersées sur le fourreau noir ébène. Eiluna l'attache toujours à une chaîne qui entoure sa ceinture. Le pommeau de l'arme, quant à lui, est encerclé par un large fil doré qui s'entrelace à certains endroits. C'est, dès lors, une épée d'excellente manufacture dont le prix dépasse les mesures du possible. Quant au revolver, il est en orichalque, matériau indestructible. Assez gros, il a une crosse en cuir foncé dont les bords disposent de filaments dorés. La surface du chien est en deux couleurs. Le haut est blanc tandis qu'à la moitié du revolver, le chien devient gris. Sur le côté, le chiffre romain XIII est gravé en argent et, tout comme la crosse du pistolet, bordé d'un filament d'or. Comme c'est l'objet auquel la jeune femme tient le plus au monde, elle a donné un nom à son arme : Hadès. S'il porte ce nom, c'est car ce revolver a ôté la vie d'un bon nombre d'hommes, ce qui leur vaut, à sa propriétaire et à lui, le doux surnom de "messager des enfers".

Number XII Messages : 26 Date d'inscription : 14/10/2009 Age : 33

:O rebienvenue Chef Smile

Sujet: Re: Eiluna Sùrion, chef Chronos [MAJ du 22/02/2010] Lun 22 Fév - 22:41

Merci bien !
Mais attention, ça va faire mal. ^^

Number XII Messages : 26 Date d'inscription : 14/10/2009 Age : 33

J'aime quand ça fait mal! xD

Sujet: Re: Eiluna Sùrion, chef Chronos [MAJ du 22/02/2010] Mar 23 Fév - 4:26

oulà, eh bah tant mieux alors ^^.
En tout cas je ne suis pas mécontente d'avoir terminé ! Je vais pouvoir me concentrer sur le rp maintenant.

Sujet: Re: Eiluna Sùrion, chef Chronos [MAJ du 22/02/2010]

» Eiluna Sùrion
» Postes de l'Organisation Chronos
» Revoilà Eiluna
» Enfin reine !! (autorisé de l'imaginer par une admin) [PV Eiluna]
» Yahely T'yae [MàJ le 03/03/2010]