Une Entrevue

Le jeune Espion volait paresseusement au dessus de la capitale de l'Empire... Son Katana, Oropher, reposait à nouveau dans son fourreau, encore teinté du sang de son adversaire... Il était las, mais il se devait de se rendre au palais. Il prit un courant ascendant pour reprendre un peu d'altitude. Enfin il pu percevoir la silhouette imposante du grand bâtiment. Il bifurqua vers celui-ci. Ses cheveux balayés par le vent étaient projetés en arrières, lui laissant une vue parfaite.

"Concentration... Direction..."

Il vit une lumière scintiller quelque part dans l'imposant immeuble. Il se pencha légèrement pour perdre de l'altitude et gagner en vitesse. Les bras collés le long du corps, il se laissa filer vers ce point lumineux.

Les appuis de fenêtre du palais étaient assez larges pour contenir deux hommes l'un derrière l'autre. Il savait qu'il saurait atterrir sans problème sur l'un deux. Le vent chantait pour lui... Il plissa les yeux pour pouvoir continuer a voir un minimum sans se les dessècher. Il longea les murs, furtif, et si silencieux que si une dizaine de gardes avaient regardés en sa direction, ils n'auraient aperçu qu'une ombre.

Il atterrit avec souplesse et élégance, sur l'appui de fenêtre éclairé. La fenêtre, légèrement entre-ouverte pour laissez l'air frais refroidir les personnes en cette chaude fin de journée, n'émit aucun bruit quand il la poussa pour l'ouvrir. Sa silhouette lui donnait un air terrifiant, ainsi a demi courbé, la pénombre de la nuit derrière lui et les lumière éclairant le bas de son visage. Ses cheveux rouges jouaient avec la luminosité changeante de la pièce. Elle était là, assise sur son trône, majestueuse...

Le jeune homme jeta un coup d'oeil en coin vers l'Impératrice de l'Empire. Il dévora, pendant ce bref coup d'oeil, la beauté de sa supérieur... Elle était d'une telle majestueuse, d'une telle perfection... Il grava chacun des traits de son visage dans son esprit...

Il sauta de la fenêtre et retomba souplement sur le sol, accroupi. Il se redressa de toute sa hauteur et avança dans la pièce, pour se mettre en face de sa Maitresse. Une fois qu'il fut au pied du siège royal, il mit son poing sur son torse, et se mit à enou, dans une attitude de soumission totale.

-Ma Dame. Konori Uriyama, a vos ordres...

Yahely observa son chef des espions s'incliner devant elle, montrant clairement et sans retraits son infériorité. En posission de soumition totale. L'Impératrice lui accorda un magnifique sourire et le pria de se relever. Elle susurra en riant :

- Eh bien Konori, ce n'est pas bien de m'observer en cachette, c'est gênant tu sais !! Mais aucune importance. Je t'ai convoquée ici pour connaitre les dernières et nouvelles découvertes que toi et tes hommes avaient faites.

Elle claqua des doigts. La fenêtre claqua en se refermant et tous les rideaux se fermèrent. La clé dans la porte tourna en un grincement strident. La monarque expliqua :

- Je fait cela car je désire être la seule au courant, pas même n'importe quel général ou superieur, inferieur, ennemi, ami, ne doit être au courant de la moindre petite chose. Personne, sous torture, sous menaces, même ma mort ne dois pas vous perturber, je sais parfaitement me défendre. Ensuite, vous devez tout faire pour récolter d'interressantes informations. Vous pouvez tuer, voler, torturer, menacer, faire tout cela en même temps et a n'importe qui; Si vous avez besoin d'un cohéquipier, je viendrais avec joie.

Elle leva la main et une table affublée de deux chaises apparue. La monarque prit place sur un des sièges et présenta l'autre a son convié. Elle reprit la parole :

- Je vous écoute. Je veux connaitre les moindres détails. Vous me demanderez ce qu'il vous plaira dans les limites logiques ensuite pour votre paye.

Konori s'inclina à nouveau en signe, cette fois, de gratitude, puis il prit place face à son Impératrice, non sans être légèrement troublé davoir été prit en flagrant délit de rinçage de l'oeil. Lorsqu'il s'avança pour être plus proche du visage de sa maitresse, ses Shurikens tintèrent légèrement dans sa poche.

-Et bien... commença t'il d'une voix grave. Mes hommes et moi même avons encore exterminé une troupe de rebelles qui haranguait les foules ici même, dans votre capitale, en les incitent à les rejoindre et à se lever contre votre bien-aimée personne... Ils sont tombés face contre terre, sans même avoir vu d'où venait la mort. Un exemple pour le peuple.

Il se redressa un peu, et se gratta la nuque en regardant ailleurs. Il continua.

-J'ai aussi eu affaire... A quelqu'un d'un peu plus puissant... Il a assassiné notre plus grand trafiquant d'arme, et ses douze gardes avec... Il était accompagné d'une autre personne... Le premier, celui qui a tuer notre plus grand impors d'armes, était un tueur a gage... Et le bras droit de l'Organisation Chronos...

Konori laissa un temps, pour que Yahely digère l'information.

-Le deuxième, je ne sais pas s'il faisait partie des rebelles... Lorsque je suis arrivé, il nous a, moi et le rebelle, engourdit et à prit le fuite. J'ai du.. me replier ensuite, car le tueur à gage était... très puissant. Néanmoins je suis certain qu'il a quitté la ville.

Une fois de plus, le jeune espion sonda le visage de l'Impératrice. Il ne vit pas d'émotions particulières... Il décida de poursuivre.

-Voir autant d'ennemis dans la ville de votre palace, la ville ou vous résidez, à le don de m'inquiéter un peu... A vous de décider ce que vous voulez faire... dit il.

Il passa une main sur son flanc droit. On entendit une goute s'écraser sur le sol. Konori se laissa retomber dans son fauteuil.

-Autrement, sachez que la guerre avec les partisans de Chronos est sur le point d'éclater... Beaucoup de mouvement de troupes ennemies ont été aperçu, a moins de trois mille d"ici. La bataille est imminente, et nous ne pouvons plus la snober...

Konori repassa une nouvelle fois sa main sur son flanc. Une fois de plus, le bruit de répéta.

Le chef des espions prit place. Il lui adressa un signe de remerciement et la reine sourit. Il avança sa chaise et un léger tintement agrémenta l'entrevue. Elle s'installa pour sa part confortablement, attendant une réponse de Konori. Il entama finalement :

-Et bien... commença-t-il d'une voix grave. Mes hommes et moi même avons encore exterminé une troupe de rebelles qui haranguaient les foules ici même, dans votre capitale, en les incitent à les rejoindre et à se lever contre votre bien-aimée personne... Ils sont tombés face contre terre, sans même avoir vu d'où venait la mort. Un exemple pour le peuple.

Yahely sourit. Tant mieux si ces rebelles étaient morts. Elle n'aimait pas ceux qui forçaient les autres a se replier contre elle. Elle ne forçait personne a l'aimer, elle, elle forçait a obéir, c'est différent. Inciter quelqu'un a prendre un parti était pour le moins nul. SOn chef des espions continua :

-J'ai aussi eu affaire... A quelqu'un d'un peu plus puissant... Il a assassiné notre plus grand trafiquant d'arme, et ses douze gardes avec... Il était accompagné d'une autre personne... Le premier, celui qui a tuer notre plus grand impors d'armes, était un tueur a gage... Et le bras droit de l'Organisation Chronos...

La jeune femme jura interieurement. Un tueur a gage capable de battre son chef des gardes et étant l'ennemi de l'empire, il n'y en avait pas trente-milles. Non, et l'Impératrice connaissait bien ce tueur là, il lui avait rendu service deux ou trois fois. Nero. Excellent tireur. Plein de muscles sans etre un boeuf. Pas étonant si il avait une arme a balles sur lui qu'il ais battu Konori.

-Le deuxième, je ne sais pas s'il faisait partie des rebelles... Lorsque je suis arrivé, il nous a, moi et le rebelle, engourdit et à prit la fuite. J'ai du.. me replier ensuite, car le tueur à gage était... très puissant. Néanmoins je suis certains qu'il a quitté la ville.

Yahely ferma les yeux. Aucuns doutes, c'était bien Nero. Nero Heyward. SI son chef des espions et le tueur se faisaient la guerre, la monarque était... dans la merde. Si elle prenait le parti de Nero, elle trahirait son peuple et surtout Konori. Si elle s'engageait pour défendre son chef, elle e remplirait pas la dette, se deshonorant. Tout bas, en baissant la tête, elle dit :

- Fait chier...
-Autrement, sachez que la guerre avec les partisans de Chronos est sur le point d'éclater... Beaucoup de mouvement de troupes ennemies ont été aperçu, a moins de trois mille d"ici. La bataille est imminente, et nous ne pouvons plus la snober...

Yahely releva la tête brusquement. Ses cheveux de feu fouettèrent l'air et ses yeux noirs se plongèrent dans ceux de son homme. Elle ria :

- Je n'avait pas besoin de vous pour le savoir, que la guerre était iminente. Mais... je vous en prie, ne vous fachez pas avec cet homme qui vous a battu. Si vous devenez rivaux, c'est moi qui payerez, pas par votre faute, et ce n'est pas lui qui me fera du mal, mais il ne faut pas. Si il fait des betises, envoyez un homme différent chaque fois. C'est clair !!

Ses yeux brûlaient. Maintenant, elle n'était plus seulement belle, la jeune femme était véritablement impressionante. Elle sortit ses petits couteaux et en lança un. Il frôla la tête de Kono et se planta dans le mur, au fond. Il revint a sa main et l'humaine sussura :

-Maintenant, ces imbéciles de Chronos vont dégager de ma vie, avec les Utopiens. Ils n'en ont plus pour très longtemps...

Konori était resté fixe sur sa chaise. Non pas par indifférence, mais seulement parce qu'il était cloué sur place. Son Impératrice était encore bien plus belle en colère, mais il ne savait pas jusqu'ou sa fureur pouvait conduire. C'est vrai, quoi, il n'était là que depuis peu...

Une fois le poignard reprit par sa supérieure, il resta là, les bras crispés sur sa chaise, le tronc de sa colonne vertébrale bloqué. Il n'osait pas bouger. Que faire pour calmer la colère de la Reine? Il ne comprenait pas pourquoi un tel énervement, mais il n'était pas là pour réfléchir aux actes de son chef.

Lorsqu'il pu enfin se sentir capable de bouger, il repoussa sa chaise, et resta là, debout, la tête fixant le sol dur et froid sur lequel il marchait.

-Maitresse... Faites de moi ce dont il vous conviendra. Vos désirs sont des ordres, et vos ordres seront exécutés, quel qu'ils soit. dit il sur un ton froid.

Il n'aimait pas qu'on joue avec lui en l'intimidant. Encore une fois, le bruit d'une goute éclatant sur le sol se fit entendre.

-Excusez-moi d'avoir sortit des paroles qui ne vous convenaient pas. Votre sentence sera juste. Je n'ai pas été à la hauteur.

Ses yeux brillèrent d'un éclat d'argent mauvais.

-Je ne poursuivrait pas cet homme. Si tel est votre envie. ajouta t'il, sur un ton de soumission.

Il détourna la tête. Au fond de lui, une rage immense le brûlait, depuis qu'il avait reprit connaissance dans les ruines et les cadavres de l'auberge. Depuis qu'il avait été battu. Depuis qu'il avait trouvé son pire ennemi. Il serra les poing... Et plaqua une main, une fois de plus, sur son flanc en serrant les dents, sa mâchoire se crispant.

L'impératrice ne voulait pas qu'il s'occupe de Nero. Non, il n'y en avait pas besoin, elle savait qui le ferait. Elle le savait pertinament. Il ne ferait pas long feu. Elle s'excusa auprès de son chef des espions. Elle avait été brusque. D'un ton doucereux, elle le rassura :

- Ce n'est pas vous qui m'enervez Konori, vous ne pouviez pas savoir. Non, c'est ces imbéciles de Chronos et d'Utopien.

Un mauvais sourire se dessina sur ses lèvres. La monarque attendait ce moment depuis si longtemps, la grande guerre. Oh là là, ça promettait d'être très interressant tout cela. Très amusant même.

- Quand à Nero, ne vous inquietez pas, il va bientôt périr, il n'a aucun besoin de nous pour cela, je peux vous le jurer. Bon, maitenant, je vais vous confier un travail risqué et dangereux. Je ne sais pas si vous allez accepter, je vous laisse ce choix.

Il valait mieux. Si il ne se sentait pas d'effectuer une telle tâche sans mourir, la reine le laisserait faire autre-chose. Il était hors de question qu'il meure. Elle se rassit. Et baissa la tête. Priant de tout son coeur. Puis, elle commença doucement :

- Voilà, Konori, j'aimerai que vous pistiez le chef des Utopiens en permanence. Il est extrèmement puissant, mefiez vous de lui. Vous n'en ressortirez pas vivant si vous êtes trop imprudent...

Yahely patienta pour que son chef des espions enregistre. Elle continua ensuite :

- Une fois par semaine, vous viendrez faire votre rapport ici. Dans de telles circonstances. Si vous ne pouvez pas, envoyez moi une lettre. Si je n'ai aucune de vos nouvelles pendant un mois, je saurai que vous vous etes fait capturer... ou tuer. Faites aussi attention aux hauts membres d'Utopia.

Elle se tut, attendat la réponse de l'homme.

Les yeux de Konori se dilatèrent sous la nouvelle. Le chef d'Utopia? Une organisation se disant pacifiste...

Une grande responsabilité tomba sur les épaules du jeune homme. Elle lui demandait son avis, mais il savait très bien comme elle qu'il n'avait qu'à obeir. De toute manière, c'était pour lui une occasion en or de rattraper la confiance de son Impératrice, après le cuisant échec avec ce "Nero". De toute manière, il devait se changer les idées.

-Bien Ma Dame. Ce sera fait selon votre envie. Accepta t'il en mettant son poing sur sa poitrine. Savez vous ou je peu le trouver? Une direction à prendre? Ou vous me laisser le soin de le trouver?

Konori se retint de grimacer... Son flanc le brulait, mais il ne devait rien en laisser paraitre. Il secoua ses cheveux aux couleurs de flammes, il aurait un travail dur à effectuer, c'était pas le moment de faire sa mauviette.

-Bien Ma Dame. Ce sera fait selon votre envie. Accepta t'il en mettant son poing sur sa poitrine. Savez vous ou je peu le trouver? Une direction à prendre? Ou vous me laisser le soin de le trouver?

Yahely jeta un coup d'oeuil aux manières de Konori. Il semblait géné, comment dire... mal a l'aise. Elle l'observa plus attentivement. Il y avait un problème au niveau de son flanc. Il évitait soigneusement de le bouger, elle l'avait remarqué. Si il fallait qu'il se fasse soigner, il se ferai soigner. Mais, premièrement la reine n'aimait pas qu'on lui cache quelque chose, et deuxiemement elle ne le laisserai pas se faire tuer. Un peu fachée, elle le surprit et enfonça son point sous ses cotes, a l'endroit précis où elle le ferai hurler.

- Je vous ais dit que je ne voulait pas que vous mourriez, si vous êtes blessé, il n'est pas question de vous laisser partir c'est pourtant logique !! Je vais vous répondre mais pas avant que cette blessure soit guérie. Si vous connaissez un medecin, je le fait appeller, sinon, je vous preterai un des médical du chateau.

Retirant son bras de l'handicap du chef des espions, elle sortit un bout de papier. La monarque le lui tendit. Il contenait les explications à son travail. Elle le lui expliqua :

- Voici quelques informations qui vous seront utiles. Ainsi que le lieu ou se trouve le chef des rebelles. Je lui ait emprunté quand il m'a rendu visite. Vous le lui rendrez, il ne vaut mieux pas qu'il croit l'avoir perdu.

Sur la fiche se trouvait quelques rendez-vous et leur dates. En bas du bout de papier se trouvait un remerciement, écrit de la main de la reine, destiné au capitaine d'Utopia.

Konori ne pu réprimer un cris de douleur sous le coup-bas de l' Impératrice. Il maudit intérieurement sa supérieur avant de se raviser... Non tout était logique, elle avait tout pouvoir sur lui.

Il prit le bout de papier, tremblant légèrement sous l'émotion douloureuse... Il parcourut le message, et acquiesça doucement de la tête.

Étrangement, il ne trouvait plus sa supérieure aussi sympathique... Mais il aurait le temps plus tard de cerner son caractère. Il glissa son regard vers celui de Yahely:

-Est ce tout, Impératrice?

Il avait laisser tombé la formule de tendresse, le "Ma Dame" respectueux et affectueux...

Il était entré dans la fournaise de l'empire, pleinement a présent...

Et avait peur de le regretter.

- Est-ce tout Impératrice ?

Yahely eut un regard gêné. Il avait changé de titre, il la detestait. Et bizarrement, cela l'atristait. Elle aimait bien son chef des espions, il était sympathqique après tout... Elle soupira avec un pauvre sourire. Un ennemi de plus ou de moins... Ce n'était pas grand chose... Sauf si c'était Konori.

- Ne m'appelez pas Impératrice je vous prie. Votre majesté ou Ma dame suffira, je n'aime pas cet appel là.

Maintenant il fallait lui répondre. Elle n'en avait pas envie. Elle se laissa retomber sur sa chaise, le regard vide. Elle était crevée, crevée de toutes ces emmerdes qui venaient la gêner sans arrêts, crevée de tous ces problêmes qui venaient l'effleurer, de tous ces dangers qui la menaçaient. Il n'y en avaient pas autant que dans son époque de tueuse à gages, mais elle en souffrait plus a présent. Elle ne savait pas pourquoi...

- Je ne sais pas...

Malgré sa colere envers Yahely, Konori ne pu s'empêcher d'avoir un sourire tendre. Sa chef était encore jeune, tout comme lui. Avec un caractère propre a elle, pour le dire gentiment.

-Ce sera fait, selon vos ordres... Ma dame. Vous êtes certaine que tout va bien? Vous paraissez plus qu'exténuée... Je ne voudrait pas vous voir complètement amorphe...

Et c'était vrai.

-Vous n'avez donc point d'autres ordres pour moi. Je vais donc prendre congé. Cependant, vous feriez mieux de vous reposer et d'avoir plus confiance en vos connaissances et en vos proches. Vous n êtes plus seule. Des personnes dévouées son sous vos ordres, et d autres sont prêtes a se sacrifier pour votre beau visage... Et je fais partie de ceux la...

Avant que la chef aie pu anticiper le geste, il se dressa sur la table, posa sa main droite sur la joue de sa supérieure, et déposa un léger baiser sur sa joue avant de se jeter en arrière a une vitesse fulgurante. Il atteignit la fenêtre en trois bond, salua de la tete Yahely et ouvrit la fenêtre avant de se jeter dans le vide.

Il prit directement un courant ascendant et partit en direction de sa cible. Il caressa sa main droite de sa gauche... Il avait été très surprit par la douceur de la peau de la jeune reine...

L'euphorie d avoir arraché un baiser a la belle Impératrice, il fit des looping en tout genre en rigolant comme un possédé...

Avant de se reprendre. Une mission potentiellement dangereuse l attendait.

Et il risquait peut être de s attirer les foudres de son Impératrice...

Yahely rougit, completement, subitement. Un baiser furtif sur sa joue, d'un homme... c'était la première fois... Et ça lui faisait tellement bizarre. Tandis que le jeune séducteur filait, elle tombait sur sa chaise. Sa joue... Elle n'allait plus se faire touchée avant un petit moment. Est-ce que elle... l'aimait ? Tout cela était si flou dans sa tête... Elle se rappela le doux baiser de Konori... Jamais elle ne le laisserait faire ça en public, mais était elle prête a lui déballer des sentiments ? Existaient ils vraiment ceux-là, d'abord ?

*Qu'est ce que tu as fait, je... je ne serai plus jamais la même... Comment une tueuse peut elle aimer ?*

Oui, c'était sa seule certitude. Elle était gênée, et tant qu'elle n'aurait pas mis tout ça au clair avec son prétandant. Un souffle de joie parcourut alors le corp de la monarque. Elle se leva brusquement et se pencha à sa fenêtre. Dans un murmure, elle délivra :

- Konori... je crois que... merci...

Puis ce fut tout. Elle ne savait point quoi dire d'autre.

Le vent chantait pour lui.

Il n aurait pas du faire ca.

Il était dans une belle mouise totale.

Néanmoins quelque chose le retenait. Il ne voulait pas en rester la. Il voulait connaitre la réaction de Yahely.

Il ne voulait pas partir directement.

-Tu es dingue, Konori Uriyama. dit il a voix haute.

Et il fit demi tour, pour retourner vers le palais somptueux.




Oh certes il avait une presque bonne excuse. Son flanc le faisait toujours souffrir, et il n avait pas ete voir le toubib.
Mais il voulait surtout voir Yahely.

Il contourna le bâtiment au cas ou elle scrutait le ciel. Puis il reaterrit sur le rebord de la fenêtre. La fenêtre était toujours ouverte, mais personne ne guettait le ciel.

Un léger pincement au cœur le fit grimacer.

Si ca tombe elle lui en voulait. Elle avait avertit sa garde de le neutraliser pour avoir oser porter la main sur elle...
d une manière peu violente mais bon..

Il se demanda ce qu il espérait en se tenant la, devant la pièce d une reine...

Yahely était toujours rouge tomate. C'est alors que le chef des espions réapparut dans l'embrassure de sa fenêtre... Et on aurait cru qu'elle avait atrapé un coup de soleil au visage. Elle ne dit rien pendant un petit moment, puis commença a regarder Konori. Elle souffla avec desespoir :

- Tu... Tu n'es qu'un idiot, on ne m'avait jamais fait un truc pareil avant...

Elle était complêtement perdue. Elle savait au fond d'elle qu'elle le trouvait très sympathique et qu'elle n'avait pas envie qu'il parte, envie de rester toujours là, à cette fenêtre. Mais, par son inexpérience en tant que femme, elle ne savait pas du tout ce qu'était ce merveilleux sentiment qui dormait en elle. La reine avait vraiment envie qu'il surgisse, mais oser...

- Je.. Je ne sais pas... ce que je dois faire... je suis sensée faire quoi maintenant ?

En tous cas, il pourrait se vanter de quelque chose de grandiose, d'inacompli jusqu'a aujourd'hui. Konori pourrait se vanter d'avoir fait un jour destabiliser la grande Impératrice, avant imperméable a tous sentiments, surtout... comme celui-ci.

Konori sourit doucement. Elle était si jeune...

-Vous avez pourtant une foule de réactions qui se preteraiient parfaitement à la situation...

Il s'assit sur le rebord de la fenêtre et baissa la tête.

-Votre première solution est d'ignorer mon geste librement. La deuxième est de prendre ca pour un affront, et vous devez vous mettre en colère devant ma témérité. La troisième est d'accepter ce baiser. Et il y en a plein d'autres...

Konori espérait qu'elle oublie les deux première, et qu'elle ne se ache pas. Il avait peut etre fait une grosse erreur ên revenant ici après son insolente action.

Elle parassait ne jamais avoir recu un gage d'amour de quelqu'un... Elle tremblait.

Konori s'approcha.

-Tout va bien, votre Majesté? dit il en se tenant à dix pas de Yahely.

Son visage si parfait semblait troublé.

Yahely ne pouvait pas se mettre en colère, non. Ignorer cela serait trop difficile, elle ne se sentait pas de parler normalement avce son chef des espions après tout cela. Elle devait tirer les choses au clair. Dans sa tête, mais aussi avec lui. Raah, elle avait bien envie de le frapper, la surprendre comme ça non mais !! Doucement, elle baissa la tête...

- Tout va bien, votre Majesté ?
- Je ne sais pas...

Elle ne savait pas quoi faire. L'Impératrice n'avait jamais ressentit de tels sentiments, elle se contentait de faire son travail de tueuse, sans pitié ni compassion. Ensuite, elle avait réussi son coup d'état et avait rencontré son chef des gardes. Et celui ci lui faisait du charme maintenant !! La monarque avait bien envie de ne pas avoir à répondre à la question qui était posée... sans que personne n'ouvre la bouche : "Yahely, aimes-tu Konori ?". De plus que le doute la paralysait, si c'était juste pour s'amuser qu'il l'avait embrassée ?

- Euh... Bon, euh... Je ne peut pas choisir la première solution, elle me gênerai trop... La deuxième, je ne me sens pas de dire ça a mes gardes... La troisième... euh... ben... je sais pas... ça veut dire quoi exactement si je la choisis ?

-Et bien, disons que ca implique une part de sentiments... Et ca veut dire que vous ne repoussez pas ceux que j'éprouve à votre égard...

"Ou alors elle peu simplement me demander de la convoiter, ca, elle saurait le faire..." se dit il avec amertume.

Konori plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme devant lui. Son regard autrefois dur était maintenant moins sûr. Il avait peur de ce qu'il venait de faire. Et pour cause: Il fallait que l'Imperatrice se reprenne rapdement. Il l'avait destabilisé. Cependant, il l'aimait, et il ne pouvait le nier.

Il avait envie de pouvoir faire un gos trou et de s'enfoncer dedans.

Mais il l'aimait.

Il prit Oropher dans sa main et pianota sur les runes mystérieuses. La puissance emmagasinée dans l'arme l'imprégna.

Il alla près d'une fenêtre et inspira l'air de la nuit.

-Vous êtes libre de faire ce que vous voulez.

-Et bien, disons que ca implique une part de sentiments... Et ca veut dire que vous ne repoussez pas ceux que j'éprouve à votre égard...

Une part de sentiments... Lequels ? Elle devait bien se l'avouer, elle ne repoussaient pas ses sentiments, non, elle les convoitaient... Elle voulait qu'il l'aime, plus que tout, mais elle ne savait pas pourquoi. L'indécise saisit un de ses couteaux et se mit a jouer avec pour calmer sa gêne. "Amour"... ce mot... une chose insensée qui ne sert a rien, voilà ce qu'elle en avait pensé toutes ces années. Puis Konori était entré dans sa vie et avait bousillé cette sérénité... Et elle ne lui en voudrait jamais pour l'avoir fait.
　
-Vous êtes libre de faire ce que vous voulez.

Libre ? Mais c'était vrai... Elle ne dépendait de personne... Personne n'allait venir l'embêter car elle était amoureuse, c'était évident !! Rougeur... énorme... ce qu'elle voulait faire ? Se tourner vers lui et l'embrasser. Oui, elle en était sûre maintenant, elle l'aimait aussi, mais elle n'osait pas se l'avouer... la grande impératrice Yahely Tyae avait honte de ses sentiments, rien de plus.... c'était incroyable, mais vrai...

- Ok... alors... je veux bien que... que l'on...
　
Ses grands yeux bleus regardèrent Konori. La monarque se rapprocha de lui et ses prunelles detaillèrent son visage. Elles s'attardèrent sur ses lèvres. La tueuse replongea son regard dans celui de son chef des gardes puis elle se mit à rire :

- Je t'aime...

Konori sentit son coeur cogner dans sa poitrine.

- Ok... alors... je veux bien que... que l'on...

Elle ne trouvait pas ses mots. Elle était encore sous le choc.

-Je t'aime...

Ces simples paroles eurent l'effet d'une bombe dans l'esprit du jeune homme. La Reine était à deux pas même pas de lui. Dans un élan de sentiments, il franchit la distance le séparant de son Impératrice et l'attira contre lui. Il caressa de la paume de sa main les cheveux soyeux de Yahely et déposa un baiser délica dans son cou.

-Moi aussi...

Même une personne armée d'une arme énorme fesant irruption dans la pièce n'aurait pu interrompre ce moment...

Il sourit.

-Moi aussi je t'aime...

Yahely ferma les yeux, toute rouge. Konori l'enlaça. Sa main carressa sa chevelure délicatement et ses lèvres embrassèrent son cou avec tendresse. Déboussolée, elle ne disait rien, heureuse et rien d'autre. Son couteau se rangea de lui même sentant qu'il n'avait plus rien à faire dans sa main. Ses yeux se rouvrirent quand le jeune homme lui souffla :

- Moi aussi...

Tomate elle se ressera doucement contre lui. La reine était completement sous le choc, pour la première fois de sa vie... Jamais un tel sentiment n'avait empli son coeur, c'était très bizarre, et plus qu'agréable...

- Moi aussi je t'aime...

Un petit rire surgit, innocent et mignon. Elle releva la tête vers son chef des espions et, refermant ses paupières, déposa un baiser sur ses lèvres. Un magnifique moment passa. L'Impératrice retira doucement les siennes (de lèvres xD) avec douceur. Après un instant, la tueuse replongea son regard dans le sien, sans rien dire. Après un long silence, elle reprit en riant doucement :

- Alors... rien n'est grave... Je t'aime et puis c'est tout...

Lorsque la jeune femme l'embrassa, le coeur de Konori explosa. Il put gouter au gout sucré des lèvres de Yahely. Lorsqu'elle interrompu ce moment de pur bonheur, Konori avait l'impression de descendre d'un petit nuage.

Il caressa tendrement le visage de son Impératrice. Il embrassa le front de la reine avec douceur.

-Tu es sur? Rien n'est grave? lui chuchotta t'il, un sourire en coin.

Il se détacha de son amie, et regarda par la fenêtre la nuit qui avait recouvert de son grand voile d'ombre tout le monde. Il était pensif... Il se retourna ves sa supérieure.

-Que pensez vous de Sephiroth? demanda t'il.

LEs actions du chef des armées de l'Empire preocuppait grandement le jeune homme.

Il s'avanca et prit les mains de Yahely dans les siennes, deposa un baiser sur l'une d'elle et lui caressa tou le long du bras, en de longues allée et venue doucereuses.

Yahely était aux anges. Ele appréciait beaucoup ces nouveaux moments où il l'embrassait et la carressait avec une agréable tendresse qui la faisait rougir. Il chuchota, un petit sourire aux lèvres :

- Tu es sûre ? Rien n'est grave ?
- Non, rien, je t'assure... enfin, pour le moment !!

Elle eut un sourire. Oui, rien n'était grave, elle était heureuse et puis c'était tout. La reine l'aimait et rien ne la préoccupait a part cela... actuellement. Il était sur qu'elle ne resterait pas à être bien ici avec lui toute sa vie. D'un coup, Konori s'assombrit. Il dirigea son regard vers le ciel étoilé, derrière la fenêtre. Il se retourna vers l'impératrice, et demanda :

- Que pensez- vous de Sephiroth ?

La monarque haussa les épaules. C'était, pour elle, un pion comme les autres personne à son service, excépté son aimé : Il faisait ce qu'il avait envie et quand il l'embêtait, il rejoignait sa tombe, assasiné par sa terrible superieure. Elle detestait pratiquement tout le monde sur cette terre de toutes façons... Le jeune homme saisit une de ces mains et l'embrassa doucement. Ses doigts se baladèrent le long de son bras, dans de longs allés-retours agréables. La jeune femme, elle, ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à sa réponse. Elle reprit finalement :

- Je... il n'est pas important, il va mourir un jour, et cela ne m'interressera pas. Je ne suis pas attentive à lui. Je crois que tu dois savoir que je ne suis pas gentille... pardon Konori, mais je n'y peut rien. Seul quelques personnes qui m'ont aidées peuvent esperer de la compassion. Et toi, tu peux esperer tout ce que tu veux, rajouta_t_elle en riant. Mais... si il fait des bétises, prévient moi, et je m'occuperai de son cas. Devant les autres Empiriens, tu peux me vouvoyer mais... euh.... entre nous, le tutoyement est plus sympathique s'il te plait...

Elle avait énormément rougit en prononçant ces dernières paroles. Raah, il l'intimidait... c'était insoutenable !! Mais elle l'aimait, elle ne ferait jamais rien à ça.

Le regard de Konori se radoucit.

-Si je vous...te demandait ca c'est parce que il est tout de même le chef de v..de tes armées, ce qui n'est pas rien. Et que ses intentions actuelles sont plutôt préocupentes. D'après les services d'espionnage de notre empire, il serait loin de ses hommes, dans un endrois reclut de toutes civilisations. J'aimerais aller le questionner, pour éclaircir les zones d'ombre tournant autour de cet homme...

Il prit Yahely par la taille et deposa un baiser sur son épaule avant de faire de même sur ses lèvres délicates...

Cette femme effectuait sur lui un tel pouvoir attractif. Il aurait voulu pouvoir la comtempler aussi longtemps que possible.

-Si je vous...te demandait ca c'est parce que il est tout de même le chef de v..de tes armées, ce qui n'est pas rien. Et que ses intentions actuelles sont plutôt préocupentes. D'après les services d'espionnage de notre empire, il serait loin de ses hommes, dans un endrois reclut de toutes civilisations. J'aimerais aller le questionner, pour éclaircir les zones d'ombre tournant autour de cet homme...

Il la prit par la taille et déposa un baiser sur son épaule, avant de l'embrasser tendrement. Yahely rougit, heureuse et heureuse. Concernant Sephiroth, elle pointifia interieurement qu'il était l'un de ses généraux des armées. Son souffle se calma, elle se concentra sur ce que lui avait dit le jeune homme. Il voulait aller espionner un empirien. Elle n'avait rien contre ça mais si cela était du a un quelquoncque conflit entre ses deux chefs, elle devait le régler rapidement. Se détachant de la prise de Konori, la reine voila son regard, un peu dans la lune. Finalement, elle se retourna vers son aimé et exuméra :

-Tu veux aller espionner un de mes généraux parce qu'il s'éloigne de son armée ? Tout d'abord, je le fait aussi. Ensuite, si cet espionnage concerne des rapports exterieurs a ceux avec lequels vous gagnez vos vies, ça ne m'interresse pas en tant (ou temps chai pas xD) qu'Impératrice. Dernière chose, si il s'éloigne, c'est une chose, mais si il prend trop de pouvoir, s'en est une autre Konori. Peux tu eclaircir ces points ?

Elle plaqua une main sur sa bouche. Elle devenait une monarque... responsable !! Elle qui ne s'interressait qu'à elle, se fichant du sort du reste du monde et écartant toute responsabilité !! Etait il temps pour elle de devenir quelqu'un qui s'appliquait a sa tache ? La jeune femme fronça les sourcils. Elle se réfugia dans les bras de Konori, laissant tomber sa tête sur son buste. Elle déclama avec une voix assez perdue :

- Dit moi, penses tu que je doive devenir une souveraine plus appliquée ? Je ne le suis pas du tout actuellement, mais... être... amoureuse, *rougissement* me fait me rendre compte que les autres existent...

-Si tu as toujours reussit en étant comme tu es, alors non, tu dois pas changer. Et si notre amour s'oppose a ton pouvoir, autant qu'il cesse de suite... dit il d'une voix blasée.

Il la redresa légèremment pour la fixer, fixer chacune des parcelles de son visage.

-Je ne veux que ton bien... Quand à ce Général, je ne veux pas l'espionner, je veux l'accoster et faire en sorte qu'il reponde a mes questions...

Il sortit Oropher et passa une main sur sa lame bleutée.

-... Et si ses réponses ne me conviennent pas, alors tant pis pour lui. finit il en reangant le Katana.

Il refixa son attention sur Yahely.

-Si tu attrapes une part d'humanité, alors notre amour est vain, Tu es crainte pour ta férocité et ton manque de scociabilité. Si Chronos apprend que tu attrapes des sentiments, s'en est fini de l'Empire... A moins que tu arrives a les cacher. Mais cacher un tel amour...