Interception

Konori n'avait fait aucune geste pour le retenir. A quoi bon? Dans un état pareil, il n'irait pas spécialement loin. Il était trop en piteux état pour supporter quoique ce soit. Il apprécia le geste de réception de sa lame avec son pied, et si jamais il ne l'avait fait, Konori sentait qu'il aurait perdu toute trace d'humanité dans son esprit et l'aura tout simplement transpercer de part et d'autres.

Il releva sa tête, et la pointa vers le ciel, la lame d'Oropher pointée vers le sol. Il se savait en territoire ennemis, mais avait accomplit sa mission. Il se devait de rentrer à la base. Mais quelque chose lui disait qu'il n'en avait pas terminé ici.

Il fit glisser Oropher dans son dos, le remettant dans le fourreau de cuir noir stylisé, et ses yeux blancs regardèrent la piteuse silhouette partir. Il eut presque pitié de cet homme. Sa main se posa sur sa besace, dans laquelle pesait lourdement la lame à double tranchant de Caim.

Son esprit était partagé.

Il recouvrit ses cheveux de sang et son front volontaire de son large capuchon pourpres aux traits blancs. Ses yeux de neiges semblaient briller derrière la petite zone d'ombre que leur procurait la capuche rabattue sur ses yeux.

Il souffla longuement, restant immobile, telle une statue, sa large cape venant se fermer devant lui comme un manteau sans manches.

"Bah... Après tout."

Il sauta rapidement d'arbre en arbre, suivant le trajet du cheval, se fiant aux traces sur le sol, et surtout à l'odeur laissée par celui-ci dans la masse venteuse laissée derrière lui, et les perturbations apportées par son passage dans l'air.

Il retrouva le convois, et le cheval. Mais pas l'homme. S'approchant de l'étalon, il lui flatta l'encolure, alors que celui ci recula en henissent avec anxiété.

-Du calme, l'ami. Je ne te veux aucun mal. Dit-il de sa voix profonde et grave.

Le cheval ne parut pas rassuré, et s'éloigna de plusieurs mètres en regardant l'homme.

Konori plongea la main dans sa besace, et en sortit un bout de lame, d'une dizaine de centimètre de largeur pour trentes centimètres de long, aux éclats visibles, et le planta dans le bois de la carriole de tête du convois, en attachant un petit mot à la pointe de la lame.
Sur ce mot était écrit, à l'encre noire, d'une calligraphie très harmonieuse et enrobées de fioritures en tout genre:

"Voici de quoi faire ton deuil. A la prochaine fois, toute proche sans doute."
Le mot était signé:

"Konori Uriyama, .... de l'Empire, .... d'Utopia, et ... de l'Organisation de Chronos.

Konori s'élanca dans les airs, et disparut rapidement des environs. Mais il sentait qu'on le guettait, et avait sans cesse l'impression d'entendre un bourdonnement enfler au fur-et-à-mesure qu'il s'éloignait. Il tentait de percevoir la menace avec le vent, lui apportant les odeurs et les sons amplifiés, mais le son était encore trop loin. Mais ce vague bourdonnement lui disait quelque chose...

La nuit avait passé et les premiére lueures solaires vinrent carresser le visage de Caim qui se reveilla. Ses muscles le brûlait, le tiraillait.Il se mit debout et ignorant la douleur il s'étira. Avala vite fait un petit quelque chose puis alla recupérer les 100 lames qu'il avait lancer dans son combat, ces 100 lames qui représentait les 100 onces d'or nécéssaire pour "obtenir" son ancêtre, soit 130 000 dollar aujourd'hui. L'idée de se mettre à son compté était bien tantant, cepandant seul il ne pouvait abbatre l'Empire.
Une fois toute ses lames récupérées, néttoyées, graissées et rangé il éteignit son feu puis se dirigea vers le convoi.
Il verifia qe tout étai opérationnel, le transporteur de queue était nikel, ce fut lorsqu'il inspecta le suivant qu'il vit le bout de lame éteinceler. il était planter dans le flanc du vehicule et maintenait un message. Cet éclat il l'aurai reconnu entre mille...Galadiel l'épée déchu... Il la laissa planter, la cérémoie lui prendrais du tempset il en manquait cruellement.

Caim trainat tous les cadavres à couvert et les camoufla. Il s'empara par la suite d'une armure de l'Empire, enleva son long manteau de cuir, qui deposa sur le siege du cocher, puis l'enfila, non sang un rictus de degout sur les lévres. Tout était parfait, camouflé...
La il se dirigea vers la lame et l'enleva. Il lit rapidement le mot.

- c'est quoi ce délire on ne peut etre de trois clan différents... Qui es tu donc Konori ?... murmura t'il

Par la suite il brula le mot, detuisant ainsi toutes preuves. Il se dirigea vers l'arbre qui u raison de l'arme puis entama la cérémonie. Ce ne fut que tard au soir, lorsque les derniers rayons solaire touchérent l'horizon, qu'il ut finit. Caim déposa un baiser sur la lame et l'enterra de 10 pieds, assez pour que personne jamais ne la retrouve.
A la suite de cela il monta sur le siege du transporteur de tête et fit avancer les boeufs. Bientot un village fut la, il vola deux gros boeufs pour les attacher au convois afin d'aider les autres et avant de partir il laissa à leur place un gros sac d'argent.
Puis il repris sa route, direction Chronos

Novalarna roulait déjà deuis plusieurs heures, un mélange de d'amertume et d'un besoin de réponses. Elle était partit en laissant petit mot pour sa bien-aimée disant qu'elle était partit en mission pendant que celle-ci prenait sa douche. La motard rousse savait pertinemment que la féline n'aurait pas été d'accord, puisque cette dernière n'était pas tout à fait rétablie de ses blessures.

Certes, les brulures causé par l'explosion de la bombe dans l'hotel à Agnostiton étaient guérie depuis longtemps, cependant les fractures à la jambe, aux poings et aux côtes n'étaient tout à fait guéries.

L'amertume était donc née du fait d'être partit malgré les avertissement de sa douce.
«Tu vas me pardonner j'espère» pensa-t-elle avant d'éviter un arbre de justesse. «Waho! Un peu de prudence! Si je veux revenir en un seul morceau.»

Mhékanus continuait de vombrisser de plus belle à sa modique vitesse de 357 km/h en zig zagant entre les arbres sous la volonté de la conductrice rousse. Elle passa près d'un convoi sans s'arrêter.

Puis, après un moment, Konori apparut dans son champ de vision. Elle se mit à ralentir.
-Kono! Arrête-toi il faut que je te parle! cria-t-elle à l'intention de Konori.

Le vrombissement n'avait cessé de croître, et depuis un moment, Konori savait quelle en était l'origine. Aussi, lorsque la voix de la rousse l’appréhenda, couvrant le bruit du moteur puissant de la moto qu'elle chevauchait avec autant de classe que d'habitude.

Konori s'immobilisa brusquement sur une branche, en hauteur, hors de portée d'attaque au corps à corps de Novalarna, et la regarde de son habituelle façon hautaine.

-Que me voulez-vous en ce lieux, Novalarna?

Puis il dit, plus bas:
-J'ai parfois l'impression que l'on me suit, je vous découvre dans les endroits les plus improbables, et ou le taux de chance de nous croiser est souvent infime ou relatif à zéro.

Il était sur la défensive. Oui il avait déjà rencontrer cette personne. Oui il lui avait déjà parler, mais il ne s'attendait vraiment pas à la trouver en ce lieux-ci. De plus, cette femme n'avait encore aucune affiliations à une quelconque faction la dernière fois qu'il l'avait vue, cependant, en était-il encore la même à présent?

Pourquoi l'avait-elle accosté?

Sans se départir de son impassibilité ou ne pouvait filtrer aucune des questions et états d'âme qui le tourmentait, il sauta de la grosse branche sur laquelle il se trouvait pour atterrir face à la moto tout en douceur, amortit, limite porté par une vague venteuse venant du sol pour atterrir sous ses pieds.

-Je pensais que tu ne m'appréciais pas plus que ca. Alors pourquoi es-tu venue me traquer jusqu'ici?.

Il donnait l'impression que rien ne s'était passé quelques minutes auparavant, avec la torture du jeune homme nommé Caim et sa façon effroyablement foudroyante de se battre.

Un rapide coup d'oeil derrière Novalarna et aux alentours lui apprirent que la femme-chat qui devait à présent être la compagne de cette dame rousse n'était pas présente, ce qui l'étonna, malgré que rien n'en paraisse dans son expression fermée et ses yeux de neige.

Novalarna débarqua de sa moto avec grâce, sa longue chevelure rousse flottant un court instant sous une douce brise. Elle regarda, voir même, dévisagea Konori droit dans les yeux comme scrutant sa personne. C'était à croire qu'elle pouvait lui voir à travers comme s'il était une vitre.

«Marrant... Tu n'as pas changer du tout, sauf les quelques tresses et les fringues. Si t'était une meuf, tu serais sans doute attirante. Mais, de tout façon, t'es un mec et puis j'ai déjà fait mon choix.» pensa-t-elle.

La rouquine tira une clope de sa poche et la porta à ses lèvres avant de dire:

-C'est déjà ça. Tu te rappel de mon nom. Mais contrairement à beaucoup, tu n'as pas tenté de me tuer.

La motard glissa une main dans son dos pour en sortir un de ses pistolets jumeaux à la couleur mauve métallique. Cependant, plutôt que de tirer sur l'ex-espion de l'empire ou quiu que se soit d'autre, elle porta l'arme près de sa cigarette comme un briquet, puis elle tira vers le ciel dans une détonation bien trop forte pour celle d'un pistolet. Alors qu'elle rangeait l'arme de poing au canon surdimensionné dans son étui dans le bas du dos, elle aspira la première bouffé de fumé pour la souffler en l'air.

Soudain, comme prise d'un enchantement, la monture mécanique de la rousse vombrissa de plus belle avant de partir à toute vitesse sans sa cavalière, laissant celle-ci sans moyen de transport au mieux de la forêt de fer avec un possible adversaire redoutable et mortel.

-C'est sur que la prime sur ta tête est très alléchante, commença-t-elle sur un ton calme teinté de moquerie avant de prendre un ton plus sérieux, mais c'est pas ce qui m'amène ici.

Novalarna marqua une pause, rejetant une volute de fumé par le nez.

-Pour ce qui est de t'apprécier... T'es une possible menace jusqu'à preuve du contraire comme tout individu en ce monde pourri. Et même après, la confiance n'existe pas à moins de vouloir être aveugle.

Elle incita le tison à ronger la cigarette en aspirant la fumé nocive.

-J'ai des questions, affirma-t-elle avec sérieux, et tu daigneras y répondre quitte à devoir me battre contre toi pour les avoir.

À ce moment, la jeune femme enfila toxico fist à ses jointures en fixant Konori du regard comme attendant une approbation ou pas.

Konori regarda un instant la motarde droit dans les yeux. Ses yeux de neige semblaient regarder par dessus elle, sans vraiment la fixer, comme perdu dans le vague. En réalité, il la transperçait de son regard, et écoutait ses paroles avec sagesse. Il ne réagit pas, curieusement, aux remarques cassantes de la femme.

-J'ai des questions, affirma-t-elle.

Konori lâcha un petit soupir, ressemblant à un vague ricanement.

-et tu daigneras y répondre quitte à devoir me battre contre toi pour les avoir...

Un instant plus tard, Konori se retrouvait derrière la femme, Oropher en main, sortit en deux millième de seconde. Mais la lame du terrifiant Katana n'était pas levée, elle pointait vers le sol, et crissait à chaque mouvement du guerrier. Il susurra à l'oreille de la femme, d'une voix mielleuse et narquoise.

-Boum. Vous seriez déjà morte. Il me semble que vous n'êtes pas encore très échauffée pour un quelconque affrontement.

Il se dégagea rapidement, pour éviter un éventuel coup, ou un projectile qui aurait pu l'atteindre. A distance respectable, il s'inclina légèrement, courbant le buste un petit peu, dans un salut théâtrale et ironique, les bras ouvert, Oropher tronant dans la main droite, toujours abaissé.

-Pourquoi donc se battre si vous désirez juste me questionner? Si vos questions sont simples, claires, précises et si elles ne m'empêchent pas de devoir esquiver une réponse, cela peu se faire sans violence.

Il se redressa, une mèche de cheveux couleur sang lui barrant un oeil, donnant l'impression qu'une pupille rouge, allongée et diabolique, trônait au milieu de son oeil blanc. D'un geste fluide et gracieux, il planta Oropher dans le sol, retira son manteau aux reliefs sangs et neige, et le posa sur le pommeau du Katana, libérant ses muscles, qu'il massa doucement.

-Je t'écoute. dit-il tranquillement, malgré sa conscience du fait qu'il aurait pu énerver la jeune demoiselle avec son petit tour de passe-passe.

En une vive bourrasque, l'ex-espion de l'empire s'était placé juste derrière elle comme s'il avait toujours été là, la redoutable lame sifflant son métal d'un son doux et mélodieux à chaque mouvement de son porteur.

-Boum. Vous seriez déjà morte. Il me semble que vous n'êtes pas encore très échauffée pour un quelconque affrontement, sussura la voix de Konori à son oreille avant de s'esquivé tel un courant d'air.

La motarde était, ceci dit, loin d'être réjouie du comportement arrogant et hautain de son interlocuteur. Elle serra furieusement le poing qui trembla frénétiquement un bref instant à croire qu'elle aurait pu écraser un char d'assaut comme une vulgaire canette de boisson gazeuse avant de lentement d'une humeur... massacrante, regardant l'assassin faire salut noblement.

-Pourquoi donc se battre si vous désirez juste me questionner? Si vos questions sont simples, claires, précises et si elles ne m'empêchent pas de devoir esquiver une réponse, cela peu se faire sans violence, ajouta-t-il.

Novalarna le regarda retirer son manteau pour le poser, d'un geste léger, sur le pommeau de son armes préalablement planté dans le sol avec indifférence alors qu'elle tentait de calmer son envie bouillante de lui dépieuter la gueule et de transformer sa carcasse en panier d'essoreuse.

-Je t'écoute, fini Konori.

-Trente-neuf point un degré Celsius, repos fortement recommandé, déclara le bracelet de la jeune femme de sa voix synthéique.

-Ta gueule! C'est juste un fièvre. Je vais pas mourir, ragea-t-elle, Écoute Kono. Si tu veux faire le frais-chier, crois-moi que tu finiras plus troué qu'un plaque de blindage mitrailler par un millier de soldat.

Après un moment à prendre de grandes respirations, elle enchaîna calmement:

-Que sais-tu à propos de Chronos?

Konori avait écouter la voix métallique et superficielle du bracelet bizarre de la jeune rousse, étonner qu'un bijou puisse parler. Surtout, que la voix avait dit quelque chose d'impossible pour le jeune homme. Apparemment, pas quelque chose de très plaisant à entendre, pour que Novalarna se rebiffe ainsi contre lui. Un petit sourire narquois naquit sur ses lèvres, lorsqu'elle le menaça de ressembler à une passoire s'il continuait ses petits tours de passe-passe.

Il manqua de lui faire une remarque déplacée sur sa façon de respirer, chaotique, mais lorsque sa question fusa, d'une voix calme, il eut un moment de flottement.

"-Que sais-tu à propos de Chronos?"

Un oiseau poussa un cris. Les branches bougèrent et les feuilles se froissèrent sous les petits courants d'air traversant la forêt. Konori semblait être loin, dans son esprit.

En réalité, deux personnes s'imposait dans son esprit, et leurs images l'empêchait d'être conscient de ce qui l'entourait. Son visage semblait pétrifier, placide et inexpressif, mais ses yeux blancs reflétait sa détresse et sa douleur, la souffrance qui continuait de le tirailler depuis plusieurs mois à présent. Mais seul un observateur avisé aurait pu remarquer quelque chose dans les yeux de neiges du guerrier. Après quelques longues secondes de flottement, il secoua la tête, et regarda Novalarna d'un oeil plus sombre, ne souriant plus.

-Je sais parfois quelques petites choses. Comme tout le monde. Pourquoi cette question?

La curiosité l'avait piqué au vif, et il savait qu'il allait devoir batailler pour découvrir pourquoi la rousse voulait en savoir plus sur Chronos. Il la savait sans affiliation. Peut-être désirait-elle rejoindre les rangs de l'Organisation? Il ne pouvait qu'émettre des hypothèses.

Un moment de silence... Un temps où aucun son ne daigna atteindre les oreilles de quiconque qui sembla durer une éternité pour la jeune femme quelque peu à bout jusqu'à ce qu'un oiseau au plumes cuivrés posa le geste téméraire de chantonner un cri mélodieux et apaisant. Ce fut malheureusement la dernière chose que le magnifique volatile alors qu'en un éclaire la rouquine dégaina un de ses pistolets dans son dos et tira le courageux oiseau qui disparut dans un nuage de plumes de cuivre emporté le vent.

-Je sais parfois quelques petites choses. Comme tout le monde, répondit le jeune homme d'un regard sombre et sérieux avant de demander, Pourquoi cette question?

La réponse était très très très très... loin de satsfaire la jeune rousse et c'était bien apparant. Elle rangea lentement son arme à feu, le bras tremblant de rage. Elle posa son regard carrément meurtrier sur Konori en respirant furieusement. Heureusement que ces yeux n'étaient pas des armes, sinon ce n'est pas un jeune homme qui se tiendrais devant elle mais un tas de viande haché sanguignolante.

-Écoute espèce de p'tit merdeux, commença la motarde d'un ton bête, C'est moi qui pose les questions ici. Puis, arrête de prendre pour une sale conne, les le monde en général ne trimballe pas un katana à la ceinture et s'attire encore moins des ennuies avec une impératrice. Et par dessus tout, le monde en général n'attire pas mon attention. Alors, je te conseil vivement de répondre avant que je ne transforme ton crâne en bol à soupe...

Sur ces paroles, elle aspira une dernière bouffé de fumé avant d'écrasé la clope sous son pied.

Konori n'avait pas bougé un cil devant les menaces de Novalarna.

-Ecoute espèce de p'tit merdeux...

Il n'en fallut pas plus. Dans son esprit, une voix retentit tel un énorme gong. Les mots de Novalarna résonnèrent en brides de phrases dans l'esprit du jeune homme aux cheveux de sang.

-Espèce de p'tit merdeux...

-...P'tit merdeux...

-...petit...

Des flashs explosèrent dans la tête de Konori.

"-Ecoute-moi bien, gamin..."

"-C'est toi qui vois,honnetement gamin..."

Un éclair de lueur rougeâtre passa dans ses yeux de neige, parfaitement détectable, signe de mauvaise augure.
[/i]
"-Va dormir petit..."

Tout son bras droit fut secoué d'un spasme énorme, et sa main se crispa dans le vide. La voix du Number XII retentissais dans sa tête, et son visage, ses yeux d'acier, son sourire narquois, revenait hanter la vision du guerrier.

-Pourquoi... Dit-il soudainement.

Un instant plus tard, dans un élan de vitesse inhumaine, Konori avait décrocher Oropher du sol, et se trouvait en posture d'attaque, tout son corps tremblant, alors que ses yeux arboraient un air dément. Sa bouche s'ouvrit, et un grondement sourd en sortit.

-Pourquoi diable êtes-vous toujours en train de me sous-estimer? cria-t-il.

Le reste de la réplique de Novalarna avait été noyée dans le flot de rage et de rancoeur qui l'habitait à présent, et qui débordait.

-Vous ne vous rendez pas compte! Vous ne pouvez jamais imaginer ce que ca fait de toujours être considéré comme la bonne poire. Comme la personne que l'on peut utiliser, exploiter, et puis abandonner sans mot-dire. ! dit-il, sa voix entrecoupée par son souffle devenu totalement irrégulier sous la rage le submergeant.

Tout à coup, une puissance aura de vent sembla courir le long de la lame de son Katana, et les feuilles et branches d'arbres autour de lui se mirent à tourner. Des rafales de vents semblant enfler à chaque passage emportait tout ce qui n'était pas accrocher au sol au passage.

Se yeux blancs étaient striés de veines rouges, et une seule larme coula lentement, très lentement sur sa joue.

Celle-ci était de couleur sang.

-Vous ne vous rendez pas compte! Vous ne pouvez jamais imaginer ce que ca fait de toujours être considéré comme la bonne poire. Comme la personne que l'on peut utiliser, exploiter, et puis abandonner sans mot-dire! dit Konori, sa voix entrecoupée par son souffle devenu totalement irrégulier sous la rage le submergeant.

Novalarna était quelque surprise de ce que disais le jeune homme, mais pas autant que de la perte de l'habituel sang-froid et de flegme qui semblait inébranlable. De la rage? Ça ne lui ressemblait pas. Du moins, pas du peu que la jeune femme le connaissait. Ceci dit, la colère qui habitait à ce moment l'ex-espion de l'empire était tout à fait justifiable. Il n'en fallut pas plus pour que la conscience prenne le dessus sur l'émotivité. En un certain sens, Novalarna et Konori avaient un point en commun.

-Oh oui? Tu crois que je ne peut m'imaginer? Eh bien détrompe-toi! Ça m'arrive presque tout les jours, même plusieurs fois par jour quelque fois. Dans le mon métier, on est tous des atouts jetables que l'on peut exploiter et utiliser à sa guise. Et quand on n'en veut plus... Bah on le fait tuer par d'autres. On a pas de réelle valeur, on ne vaut que si l'on est toujours utile. Et là dedans, j'ai même pas mon mot à dire. dit-elle.

Elle toussa un peu de sang sur le revers de son gant, cracha au sol de la salive rougeâtre, puis enchaina:

-Puis, je ne sous-estime personne. Il n'y a que mes capacités que je surestime. Alors, si tu n'as pas l'intention de me dire ce que tu sais sur ces fils de pute de Chronos, bah tue-moi. Ça leur rendra un grand service! fini-t-elle avant de se laissé glisser en position assise, adossée un arbre.

La rage de Konori s'estompa aussi vite qu'elle était apparue. Il sera le manche d'Oropher si fort que les articulations de ses doigts en devinrent blanches. Toute sa fureur fut canalisée dans les runes inquiétantes de sa lame, qui brillait intensément, d'une aura blanche comme les yeux du guerrier. Les veines de ses yeux persistèrent cependant, lui conférant un aspect que peu avenant.

Le vent retomba, et les branches craquèrent, les feuillent retombèrent doucement, en virevoltant lentement, émettant de petits bruits froissés lorsqu'elles entraient en contact avec le sol de terre de la forêt. Toute la puissance libérée semblait converger vers la lame redoutable de Konori, et s'insinuer en elle.

L'humain respira profondément. Il était furieux. Intérieurement non seulement il était vexé, mais il était en colère totale contre lui-même. C'était la première fois qu'il perdait ainsi son sang-froid depuis qu'il avait quitter les lieux de l'Empire. En tout cas, c'était la première fois qu'il le montrait à quelqu'un.

"La fatigue, et les tourments de mon esprits ont finit par avoir raison de ma passivité." se dit-il amèrement.

En effet, il dormait peu et mal. Et sans cesse, ces flashs le prenaient au moment le plus inopportun, toujours en traitre, toujours dans les moments les plus délicats. La trahison de l'Impératrice avait décidément laissé une large balafre dans les sentiments torturés de Konori.

Il regarda Novalarna s'adosser contre un arbre, et se laisser glisser en position assise. Ses cheveux de sang lui barraient la moitié de son visage, et ses yeux blancs, maintenant striés de veines rouges inquiétante, observaient la jeune femme. Avec sa veste rouge sang aux reliefs couleur neige, quelqu'un qui l'observait aurait pu penser très facilement qu'il semblait posséder un coté sombre, comme une âme que l'on aurait éventrée. Oui Konori souffait énormément, et oui, il sentait que la folie finirait par le submerger, car à aucun moments les tourments qui l'habitaient ne semblaient vouloir lui foutre la paix.

Mais il s'en voulait de la faiblesse qu'il avait laissé apparaitre, qui plus est à cette femme rousse. Cela lui était intolérable. Mais dans le fond, elle était en aussi mauvais état que lui. Il décida de reprendre son air détaché et distant, impartial et neutre, et la fixa pendant un bon moment.

-Désolé. Mais je ne frappe pas un adversaire à terre. Surtout s'il est blessé, en prime. dit-il très calmement, sa voix calme et profonde, posée, semblant avoir retrouvé toute sa sérénité.

En vérité, son esprit était toujours aussi tourmenté par la faiblesse qu'il avait laissé exprimé. Mais il ne désirait pas laisser à Novalarna le plaisir de pouvoir s'en délecter plus longtemps. Le changement radical de façon de se comporter de Konori était fulgurant et déroutant.
Oropher siégeait toujours dans sa paume, fermement agrippé à sa poigne d'acier. La lame émettait encore une lueur blanchâtre, faiblarde, mais néanmoins encore inquiétante. Il laissa sa paume glisser contre le plat de sa lame, savourant l'aura qui semblait lui entourer le bras dès qu'il touchait l'acier.

-Vous êtes donc en ce moment même sur une affaire contre l'Organisation de Chronos. commença-t-il.

Il fit un pas vers Novalarna, lentement, avec élégance, puis un autre, s'approchant imperceptiblement de la femme rousse.

-Et vous avez besoin d'information, car tout vos informateurs vous ont lâché, ou se sont fait massacrer.

Son long manteau descendant jusqu'à ses chevilles claqua lorsqu'un coup de vent traversa l'endroit ou la scène se passait.

-Ce qui est d'ailleurs indirectement ma faute. Car l'Empire me recherche pour ma désertion. Et forcément, fouille partout ou il est possible de me trouver. Et évidemment, supprime toutes les personnes indésirable au règne de l'Impératrice sur son empire. Voila ce que je fais en ces lieux austères. expliqua-t-il avec beaucoup de retenue, sa voix neutre emplissant l'espace ou ils se trouvaient.

Il caressa le pommeau d'Oropher, qui libéra immédiatement un volute semblable à de la fumée, qui se déposa et enroba la main de Konori, qui regarda le phénomène avec fascination, alors qu'il continuait de parler, semblant faire un monologue, tant il semblait ne pas s'adresser à la rousse.

-Voyant que vos informateurs étaient indisponibles, pour raisons diverses et variées, vous vous êtes sans doute dit, après quelques recherches aisées, que vous devriez me trouver, afin non seulement de me faire payer pour la mort de vos hommes, mais aussi et avant tout pour avoir réponse à vos questions.

Il était maintenant à moins de deux mètres de la jeune femme. Il franchit la distance mince qui les séparait, et s'accroupit face à elle, son visage à hauteur du sien, très proche du sien, Oropher sur ses genoux, entre elle et lui, ses yeux blancs aux veines rouges semblables à des craquelures l'observant avec intensité.

-Mais vous le savez aussi bien que moi. Mes réponses ne seront pas gratuites. Qu'avez-vous donc à me propose en échange de nos bons procédés? demanda-t-il, sa voix grave semblant envoutée résonnant autour d'eux.

Il gardait malgré la situation ses formules de politesses, et ses marques de politesses. Tout ses gestes semblaient calculés et sensuels, tout se passant avec l'impression que l'élégance émergeait de l'homme. Rien n'aurait pu signaler à un passant que deux minutes plus tôt, il avait manquer de créer un énorme cratère de zone stérile et abandonnée autour de lui.

-Kono, Kono, Kono... À ne jamais t'avoir rencontré, je t'aurais pris pour le pire des imbéciles.

Novalarna le regarda un moment sans rien dire, comme attendant une réponse, mais au moment où Konori sembla vouloir répondre, elle éclata de rire. C'était comme si elle était prise d'un moment d'euphorie. Était-ce la fièvre qui lui montait à la tête? La douleur des blessures qui avait raison de sa stabilité mentale? Une infection qui affectait ses facultés cognitive? C'était dur à déterminer.

Puis, la tête penchée vers l'arrière, la jeune femme assèna un violent coup tête en plein front en même temps de pousser sur les cheville avec des pieds avant de sortir, en un dixième de seconde, son pistolet et tira.

-Et boom, tu serais mort... dit-elle calmement avant de pouffer de rire. Il me semble que la «femme au sol et blessé» n'est pas si inoffensive.

Elle toussa, puis coninua:

-Pour ce qui est des informateurs, présumément disparus. La seule que j'ai, tu l'as devant toi. Alors, donne-moi les infos que je veux et, moi, je te donne des infos que tu veux. Ça me semble équitable.