Interception

C'était sa première mission depuis qu'il avait intégrer la faction Chronos. Caim devait intercepter et ramener un convoi d'armement destiné à l'Empire. Cette mission l'entraina au beau milieu d'un bien étrange pays. Un pays réputé pour sa forêt dont les végétaux avaient une particularité qui laissait sans voix, ils s'avéraient être aussi solide que le fer !
La capitale était d'ailleur l'un des plus grands bastions de fourniture d'armes, quasiment tout le monde y passait commande. La qualité et la reputation de ces derniére n'étaient plus à faire.
Caim n'attaquerai pas le convoi dans la cité, il n'y aurais strictement aucunes chances ! Aussi cela faisait déjà cinq jours qu'il écumait toutes les routes et les piste parcourant la jungle. Un contact lui avait annoncé le tracé que suivrait le convoi pour traverser cette forêt d'acier quelques heures au paravant. Aussi le jeune homme avait reussit à trouver l'endroit exact où il passerai à l'attaque. Ce serais dix kilométre au nord de la ville, en plein milieu de l'épaisse végétation. Il allait s'atteler à poser de multiples pieges lorsque dans son oreillette fournie par l'Organisation il recu un appel du QG. Suite à une attaque en ville le convois avait dût partir plus tôt que prevu et avait changé de cap, aprés avoir recu le nouvel itinéraire la communication coupa.
Caim jura, enfourcha son sombre et puissant destriyer puis fonca au triple galop en direction de la route du convois.
Quand il arriva sur les lieux le convois n'était qu'à deux kilometre de lui, plus le temps pour les piéges ! Il mit pied à terre, cacha Tornade derriere un arbre immense avant de monter dans les branches surplombant la route.
Son coeur battait à cent mille, les hommes étaient nombreux et bien armés. Patientant accroupit sur sa branche il attendait le moment adéquat pour lancer , l'offensive...
Il sortit quatres de ses couteaux puis se prepara mentalement, revisant son plan d'attaque.
Quatres premières cibles seraient la queue de peloton, cela lui permettrait de tuer des hommes sans que nul ne s'en apercoivent. Par la suite, il allait s'en prendre aux deux cavaliers en les attrapant avec un collet. Par la suite il recupera les chevaux, les mettra sur le côté et montera discrettement sur le convoi. Là il tuera le conducteur et le garde en leur coupant la gorge. Il ne resterait plus, alors, que les six hommes en tête de peloton.
Son plan lui paraissait parfait, sans faille...
Il decompressa, le convois approchait....

Konori était content de la tâche que l'on lui avait confiée. Non seulement, il avait acquit une certaine confiance dans Utopia, mais en prime, on lui demandait de surveiller un convois portant l'effigie de son ancienne faction. Les hommes qui le composaient étaient pour la plupart des têtes qu'il connaissait. Ce n'était pas un petit convois peu armé, mais des soldats d'Elite que la patrie de Dame Yahely avait mit en place.

Il comptait, en cas de grabuge, utiliser la surprise de ses ex-camarades en voyant leur ancien chef apparaître devant eux, pour les supprimer plus rapidement, et donc plus efficacement.

Il savait très bien ce que ces hommes savaient faire, pour avoir combattu à leurs côtés et les avoir dirigés. Sans cet effet de surprise, il allait y laisser pas mal de plume.

Si quelqu'un avait pu l’apercevoir, il aurait du lever les yeux et les protégés du soleil. Car comme à son habitude, le guerrier planait de branche en branche, allant à une vitesse bien plus rapide que celle du convois, savourant le vent chantant à ses oreilles, absorbant sa puissance au passage.

Il avait eu vent que le convois avait du partir précipitamment de la petite ville ou il était positionné, et Konori avait du partir plus tôt. Assassin plus qu'expérimenté, il savait qu'il avait encore largement le temps de se préparer avant sa venue. Il avait déniché un endroit assez attrayant pour y mener sa tâche à bien.
Concrètement, il devait faire prisonnier le chef du convois. Mastoïs n'était pas un combattant hors norme, mais il possédait une terrifiante capacité, que seul les Empiristes pouvaient connaitre. En tant qu'Ex Bras-Droit de l'Impératrice Yahely, il était donc au courant de son petit secret, ce qui l'avait bien impressionné, lors d'un duel contre le soldat. Mais il l'avait vaincu, non sans mal. Normalement, si c'était bien Mastoïs le chef du convois, Konori pourrait le reconnaître à la large balafre ornant son visage qu'il n'avait pas pu s'empêcher de lui infliger lors de son duel.

Un sourire carnassier s'était emparé de l'Utopien à ce souvenir. Il se réceptionna en douceur sur une branche de fer, sans bruit. L'Assassin n'avait jamais eu de problème pour se dissimuler. Mais apparemment, ce n'était pas aussi évident pour l'homme en face de lui. Ainsi donc, il n'était pas le seul dans cette forêt de fer? Cela le surprit. L'inconnu paraissait extrêmement concentré sur la route, et semblait attendre un évènement. En bref, un chasseur était déjà sur son terrain de chasse. Et ça, il l'appréciait très moyennement.

Intrigué, l'Assassin aux cheveux rouges, et aux yeux blancs s'envola jusqu'à une branche au dessus de cet homme, qui ne puis entendre le son du pied sur la branche supérieure, comme Konori l'avait amortit à l'aide d'une petite brise de vent.

D'ailleurs, celui-ci sortit un de ses couteaux de lancer, et l'enveloppa d'une aura de vent, le faisant tourbillonner dangereusement sans bruit, à dix centimètre de sa paume, la pointe vers le bas.

"Nous ne sommes jamais trop prudent." se dit-il.

Pour l'instant, il désirait juste connaitre les intentions de l'humain en dessous de lui, et l'observer. Il semblait différent d'un bête homme, mais Konori ne pouvait définir ce qui le changeait du reste. Il le sentait. C'est tout ce qui lui importait...

Caim devait l'avouer malgrés qu'il soit un bon Assassin, chaque attaque le rendez nerveux.Il avait fermer les yeux, répétant son plan sans cesse. Puis il se leva, toujours jonché sur sa branche les yeux fermés il commenca un balais. Pour lui le combat n'était rien de plus qu'une danse meurtière, aussi il décomposait chacun de ses mouvements avec précision. Quant il pensa être fin prêt, il sauta sans bruit sur une branche un peu plus loin pour y fixer ses deux collets en acier tranchant.
Le jeune homme verifia tout, s'était parfait. Tout se passerait facilement, sans bruit les doigts dans le nez !
Il regarda partout, pour mémoriser la position de chaque branche, au cas où. Il en fit le tour puis se repositionna sur la branche initiale. Ses yeux rouges scrutant le chemin pavé.
Ca y était il entendait le convoi... bien qe d'aprés le bruit il se trouvait approximativement à 100 métres le jeune homme ne parvint à les distinguer, sa vue lui faisant défaut.
Il sauta de branche en branche aussi silencieusement que possible, courrant presque sur l'air, jusqu'à 50 métres du convois.
Là il crut halluciner, sa ballade d'enfant de coeur venait de se transformer en veritable piége inattaquable !
Aussi il retourna vite sur le lieu de l'embuscade. S'accroupit sur sa branche, reflechissant à un nouveau plan. Au bout de quelques secondes il été paré d'un nouveau plan, moins precis mais ca devrais le faire.Si le niveau de la guarde n'était pas élevé il s'en sortirai tranquilement....
Il respira un bon coup.

- allez c'est partit !

Il sortit toutes ses lames de lancer, il tendit l'oeille puis se servant des bruits il marqua ses cibles. Il retint sa respiration gagnant ainsi en précision et lanca tout ses projectiles.
Le cochet et son coéquipier recevèrent chacun deux lames dans la gorge,toutes les autres avait pour cible le timon. Ils frappérent tous avec autant de précision si bien que le bois fini par rompre, les chevaux effrayés s'enfuirent au triple galop laissant le transport incapable de bouger. Le convoi s'arreta, dans l'incapacité d'avancer.
Le cavalier en tête, visiblement un haut gradé, Hurla un ordre.Les hommes descendaient de tout les vehicules et tous formérent une defense autour des vehicule.
Caim resta accroupit, son premier objectif était un succés. Maintenant il se concetra sur la defense organisée autour du transporteur, essayant de chercher un faille. Mais il n'en vit aucune...c'etait juste une defense parfaite ! Cela l'étonna d'ailleur...
Le jeune homme soupira,il n'avait plus de lames....
Il fit marche arriére toujours dans les hauteur écrocha ses collets puis alla se placer discretement au dessus du convois. Il descendit les collets à hauteurs de cou des deux hommes fermant la marche, puis les étrangla en remontant les deux corps dans les branches.
Cepandant les armes des deux hommes tombérent au sol ruinant la discretion, il fut repéré bien plus vite qu'il ne le pensait, aussi les traits et les fléches commencaient à siffler dans tous les coins. Cherchant un abris derriere un gros arbre de fer, il fut toucher par deux traits, un qui s'était figé dans sa cuisse l'autre dans son épaule. S'adossant au dur végétal il reflechit comment il allait repasser à l'offensive.
Il sortit alors,ses deux épées puis resta un moment debout contre l'arbre, cherchant dans quel ordre il allait procéder..

Il n'avait pas perdu un seul morceau de l'attaque. Ses yeux, vifs et attentifs, analysaient chacun des gestes de l'inconnu, s'attaquant à "son convois".

Il cherchait à tirer profit de la situation. S'il laissait cet imprudent neutraliser un maximum de la garde, il n'allait lui rester que 40 % de la difficulté qu'il avait calculée.

Il tressaillit lorsqu'il perçut le tintement des lames entrant en contact avec le sol, et jura pour lui-même. Quel empoté ! Il fronça les sourcils quand le choc sourd des flèches faisant mouches fut porté par le vent à ses oreilles.
Konori grogna. Pour le jeune homme, en tout cas, c'était foutu. Avec une jambe et une épaule touchée, il n'allait pas pouvoir courir bien loin, ni porter bien longtemps son épée tremblante dans sa main droite. De plus, son habilité allait être rapidement atténuée à cause de l'énergie importante qu'il devra dégagé pour commander à son corps de frapper ou parer les coups.

Une fine brise se leva, faisant se balancer sa boucle d'oreille, en forme de Shiruken suspendu par une chaînette d'une dizaines de maillons, à son oreille droite. Ses yeux de neige analysaient la situation.

Devait-il intervenir?

Pour Konori, attendre dans l'ombre que le jeune homme se fasse achever était une idée. Peut-être celui-ci aurait la témérité de pousser l'abus jusqu'à tuer encore un ou deux gardes.
Le poignard de lancer tourbillonnait toujours au dessus de sa paume plate tournée vers le ciel, sa pointe vers la paume.
Konori sentit le poid de son Katana dans son dos. Comme si celui-ci désirait lui rappeler sa présence. Il en caressa le manche dressé dans son dos. Konori portait son arme derrière lui, car sa lame le rendait moins discret s'il la plaçait sur son flanc. Il caressa son pommeau d'ivoire, et puisa un peu de sa puissance dans l'une des runes ornant cette partie de sa fidèle lame.

-Du calme, Oropher. Ton temps arrivera. chuchota-t-il comme pour lui-même, Oropher signifiant "Vent du Soir", chez le peuple de l'Assassin.

L'homme était toujours en hauteur, dans un des arbres. Mais c'est justement là que le bas blessait. Si la cible de Konori se mêlait au combat, touché et désorienté comme était, le jeune homme téméraire devant lui s'affalerait face contre terre d'ici quelques secondes. Car Mastoïs contrôlait une magie terrifiante, se basant que sur le psychique. Il savait ordonner aux esprits des personnes autour de lui de faire certains actes, au grand daim de la personne contrôlée, ou de pouvoir créer des coups psychiques, faisant comme des explosions dans l'esprit des gens, créant des visions, des illusions, ou bien brouillant la vue de la victime. En gros, il était terrifiant de se retrouver face à lui.

Konori décida d'encore attendre un peu, continuant d'amasser de la puissance autour de la dague en suspension, réfléchissant à un plan d'action, et surtout au fait de venir en aide au jeune homme, qui n'avait pas conscience du danger auquel il s'était exposé, ou bien de le laisser se prendre une rude leçon.

Draco ferma les yeux, il devait réflechir et vite ! Il analysant la situation, ses armes, celles de ses ennemis. A vrai dire, il devait l'avouer , il était mal partit... S'attandant à un convois avec des hommes d'armes peu puissants, il maudit son contact qui l'avait si mal informer ! Ou peut être etait ce simplement un traitre....
Draco rouvrit les yeux secouant, la tête pour se remettre dans l'action. Le jeune homme sauta sur la branche cinq métre au dessus. Il serra les dent, et enleva les flêches de son corps les dents serrées.
Il les posa sur son pied et se prépara puis passa à nouveau à l'action, écoutant la corde claquer de quatres des archers. Il les avaient localiser, il lanca en hauteur les deux projectiles qui arrivés à bonne hauteur, furent frappés par les deux épées de Caim. Les fléches fusérent bientot suvit des deux armes d'acier. Une des fléches manqua sa cible tandis que la seconde toucha sa cible au niveau des poumons. L'homme étouffa, tombant à terre il vit le deux lames transpercer les épaules de son collégue qui alla se figer contre le transporteur.
Au bruit, Caim jugea qu'il n'avait pa completement louper se qu'il voulait, faire et hestimait son taux de reussite sur ces derniers lancés de 89%. Profitant de la panique l'Assassin changea de poste, sa vitesse s'était amoindrit à cause des bléssures mais il reussit cepandant à se retrouver à l'opposé.
Il jeta un coup d'oeil rapide et furtif pour analiser unefois de plus la situation. Aie aie aie ! ca se corsait, un homme sortit du transporteur. Dikart vu tout de suite à quel genre d'homme il avait affaire de par sa demarche lente et asuré, par la confiance qu'il avait et pas son aspect si paisible.
Caim n'avait plus qu'une arme, son épée à deux mains, cepandant bléssé cela était une trés trés mauvaise idée. Mais que dirais Chronos s'il ne revenait pas avec le Transporteur ?
Il ricana silencieusement, ce petit defis l'amusait assez d'autant qu'il était en mauvaise posture. Il restait une dixaine d'hommes, le chef de patrouille et le petit dernier, "Mister jai paspeur" comme il l'avait deja surnomé.

Sans bruit il sortit son épée et carressa la magnifique lame. C'est à cet instant qu'il vit un homme qui selon lui n'était pas la ni pour faire de la broderie ni pour prendre des photos ! Il se retourna mais ne vit rien, trop loin surment, maudite vue... Aussi il l'analysa de la tête au pieds se servant du metal poli de l'arme.
Il devrait rester sur ses gardes, ce n'etait pas un Chronos et lui aussi était surement la pour tailler un short à l'escorte et repartir avec le transporteur.
Caim ne sout pourtant pas ce qu'il fabriquait à faire tournoyer sa lame dans l'air, surement un truc pas fun pour lui mais bon... Quand cet Homme interviendrais, là il commencerai à flipper, pas avant.

Caim reporta son attention sur le convois.Il descendit de l'arbre en silence, la tête en bas, une fois au sol il s'accroupit. Il voyait son parcour, aussi il fonca ! N'hesitant pas il fini les archers, l'épée les tranchant en deux. Hop , le premier homme tomba à genou, il s'en servit tel un tremplin pour sauter sur le prochain en lui plantant l'arme dans le crâne.Le deuxieme et dernier archer tomba. Caim fit alors une roulade, echapant de justesse à un sabre qui l'aurais tuer à coup sur, et attérit prés des premiers cadavres. Il y recupera, dans une succession d'ésquive, la totalité de ses lames qu'il relanca abattant les arbalétrier et un garde.
Le jeune homme fila en direction des derniers soldats, leur hautant la tête des épaules. La tête du dernier garda roula au sol. Dévoilant l'étrange "Mister jaipaspeur". Il se stoppa, fatigué son épée à deux mains trainant au sol. Derriére Caim apparut également le chef de convois. Ils restèrent là, fixes, le regard rouge de l'Assassin plongeant dans celui de l'adversaire.
Dikart se sentait faible et tomba à genou, son puissant regard toujours braqué sur l'homme. Son sang coulait, rougissant la terre.Si seulement...ha si seulement il avait su exactement comment était le convois, il n'aurais jamais ut son genou à terre.

- Bon allez il suffit, tu te barre avec ton pote gentillement, moi je vous laisse gentillement votre vie insignifiante et je repart tranquilou avec le transporteur, dit il sur un ton à la fois de plaisanterie et de serieux.

Soudain un hennissement ! Tornade ? nan il était toujours derrière l'arbre, calme attandant son moment. Le sol vonbrissait sous ses genoux. Caim pencha la tête, nan nan nan et nan !!! Pas ca...
Le tonnére des sabots frappant le sol se rapprochait si rapidement. Une escuade entiére ! Et lui qui était dans un sale état... Il se remit debout.
Le chef de convois riant, et l'étrange homme toujours aussi calme.
Caim fut vite encerclé...la première escuade...un lueure ! Il s'était bien fait avoir. La il se redressa, regardant autour de lui les soldats en arme, cherchant avec desespoir, s'il y avait une faille aussi infime soit elle....

Konori suivit le déroulement des évènements avec suspense, mais, il savait que la folie de l'homme l'emporterait. Il nota l'arrivée de la cavalerie.

Le jeune homme était encerclé. Konori ricana devant son air déconfit. Il ne comprenait donc pas, ce jeune imprudent. Cette cavalerie était deux leurres a la fois...

Il décida que cet homme avait du potentiel pour Utopia, cependant. Sa petite danse au milieu de ses ennemis avec assez impressionner l'Assassin, mais cependant, certaines choses restaient à perfectionner.

Et puis.. Il y avait autre chose.

Un flash le prit, et le visage d'une femme aux traits doux emplit directement son esprit, ses lèvres brillantes mimant lui envoyer un baiser.

La vision manqua de le faire tomber de l'arbre, et il se prit la tête entre les mains. Il devenait dingue, avec ces flashs. Grognant pour faire partir les lumières dansant devant ses yeux, il laissa passer un moment.

Voyant que personne ne bougeait, pas même la cavalerie, Konori décida qu'il était temps de faire part de sa présence à ces personnes jouant en bas. Il se concentra grandement, et lâcha en silence sa dague de lancer, qui, tourbillonnante et boostée par la puissance qu'elle avait magasinée autour d'elle, fonça droit sur un des cavaliers, et le transperça de part et d'autre de son coeur. Le geste précit et sûr de Konori attestait là ses capacités à pouvoir tuer rapidement, et furtivement.

Rapidement, il se jeta d'un arbre à l'autre, sa vitesse largement augmentée par la puissance de la nature qui l'aidait à sauter plus loin, plus haut, et se déplacer bien plus vite. Il courut ainsi en rond, et un sourire carnassier apparut lorsqu'il vit que les cavaliers le suivaient des yeux.

D'un coup, il laissa partir trois Shirukens, qui s'enfoncèrent dans l'épaule, dans le bras et les côte de trois cavaliers qui s'affalèrent à leurs tour.

Une flèche vola vers lui, sifflante dangereusement. Konori, dont le vent lui avait apporter la position, la vitesse et la trajectoire que suivrait la flèche, s'arrêta brusquement et tendis une main devant lui, arrêtant la flèche alors qu'elle allait le toucher. Personne n'aurait pu dire comment il avait fait, car aucune description n'apparaissait lorsqu'il utilisait ses capacités si... spéciales.

La flèche tomba par terre, comme si un mur l'avait brusquement stoppée. Alors qu'il laissait les cavaliers ahurit devant son spectacle, il fonça droit sur un des soldat, semblant aller droit sur lui. Le cavalier, par réflexe, mit la garde de son épée en position de défense, mais Konori changea très brusquement de direction, et d'une vitesse fulgurante, il arriva derrière son ennemi. Oropher rugit en sortant de son fourreau (ceci est une expression, Oropher est juste un katana, ne possède ni voix ni vraiment d'âme) en un bruit métallique, et transperça, de par la main de son détenteur, le corps de son ennemi, et ce jusqu'à sa garde.

Un sourire carnassier se dessina sur le visage de Konori, qui en profita pour plonger son regard de neige dans ceux de sang de l'humain inconnu, et puis il prit une puissante impulsion avant de se propulser à la verticale dans l'air, évitant un coup de sabre lui étant destiner, qui termina dans l'épaule du soldat venant d'être transpercé, ce qui lui abrégea ses souffrances.
Le garde qui venait d'abattre son épée fit l'erreur de regarder vers le ciel, cherchant à trouver le guerrier. Aveuglé par le soleil, il plaça sa main devant ses yeux pour utiliser sa paume comme d'un pare-soleil.

Sauf qu'entre-temps, avec son sourire cruel de la personne aimant ce qu'il était en train de répandre, Konori s'était propulser un peu à droite et était retomber derrière l'homme, en souplesse et lorsque celui-ci se retourna en sentant sa présence, il para un coup, mais le second le toucha à la mâchoire, le coup venant d'en bas et étant diriger avec force vers le ciel. Une longue estafilade de sang apparut et une flaque se format directement aux pieds du soldat regardant Konori comme s'il était un démon, avant de s'effondrer.

Mais l'Utopien ne s'était pas arrêter là. Il n'avait pas attendu de se délecter de la souffrance de son ennemi, et s'était retourner, le vent lui ayant envoyé le son des pas de courses des deux autres soldat suivant. Il esquiva de justesse la première lance, et plaça rageusement une paume devant lui, envoyant une rafale de vent si puissante que le cavalier se fit désarçonner, et qu'il tomba à terre. Sans autre cérémonie, Konori planta son Katana dans le ventre, et la lame de Oropher semblait absorber le liquide rougeâtre qu'il emmagasinait.

Le second cavalier revenait déjà au galop, et Konori le laissa approcher avant de sortir un autre couteau de lancer et de le lui envoyé. Celui-ci fila, et malgré la puissance ajoutée par sa capacité spéciale, l'homme la dévia de son bouclier, avant de rugir et de transpercer Konori. Mais celui-ci n'était en vérité pas touché. Il avait enpoigné le manche de bois de l'arme et se servit comme d'une perche, pour atterir sur le dos du cheval, juste derrière l'homme qui cria de terreur puis de rage et enfin de douleur, quand Konori l'égorgea d'une dague cachée dans sa besace.

Mais ce n'était pas ces bêtes hommes qu'il recherchait. Il chercha de ses yeux sa cible, et l'aperçut enfin. Il esquiva un coup d'épée lui était destiné, et para un second coup qui était censé lui arracher la tête. D'un roulement de côté, il laissa l'homme en plan, et courut, aider par une bourrasque de vente, vers sa cible qui le regarda avec des yeux exorbités. Ceux-ci devinrent brusquement violet lorsque Konori se fut trop rapproché, et Konori sentit ses jambes vaciller. Quelque chose dans son esprit semblant exploser, et ce à l'infinit. C'était un bruit énormément fort, qui lui déchirait non pas les tympans mais bien le cerveau. Il fit un effort et lança sa dague, qui, peu précise, alla frappé l'épaule de l'homme, ce qui interrompit directement la douleur.

Mais Konori sentit un tantinet trop tard l'approche dans son dos, et le coup d'épée lui détruit son brassard de cuir rouge, du poignet droit, créant une estafilade sur son poignet droit. Il roula par terre, créant une fine barrière mais puissance de vent entre lui et l'épée pour ne pas qu'elle emporte toute sa main, et trancha d'un coup sec les jambes de l'ennemi, qui tombant dans une flaque de sang.

Soudainement, tout les cadavres et les soldats encore debout disparurent dans des explosions de fumées autour de lui, son ennemi, et Caim et le chef du convois, qui n'avait pas bougé. Même si la description parait longue, l'action n'avait duré que quelques secondes, moins d'une minute. Telle une furie aux couleurs rouges sang comme celui de ses ennemis se déversant sur le sol, il avait foncé. Konori se redressa et épousseta ses vêtements.

-Bonjour, Mastoïs. C'est un plaisir de te retrouver. Dit-il sur un ton des plus calmes, sans trace de respiration saccadée due à l'effort de filtre dans sa voix.

Ca y était l'homme était passé à l'action, l'analyse fut rapide, c'était un Assassin ! Nul ne pouvait avoir tel technique de combat que cette caste de guerriers. Profitant du chaos que l'homme semait Caim se faufila,si rapidement et si discretement que personne le vit, dans le transporteur. Il jetta un coup d'oeil rapide, trouva les barils de poudre et s'en approcha.
Sa main passa sous sa longue cape rouge et en sortit. Le tissus laissa aparaitre une bombe artisanale. Le jeune Assassin régla la bombe, ouvrit un baril et creusa dans la poudre pour y camoufler la bombe. Une fois recouverte il referma le baril, de tel maniére que nul ne pouvait voir qu'il avait été ouvert. Personne ne lui volerai son convois...

Caim allait sortir lorsque l'éclat d'un rubis attira son attention, il sagissait d'un coffre. le jeune homme n'était pas la depuis plus de 30 seconde aussi il hestima qu'il avait emplement le temps d'y jetter un rapide coup d'oeil. Il craqua la serrure avec une facilité déconcertante et ouvrit le coffre. Un magnifique pendentif s'y trouvait, representant un Phoenix d'Or aux yeux rubis, renaissant des flammes emmeuraudes. Que faisait un pendantif dans un convois d'armemement ?! la question l'intiguait aussi il mit le pendentif a son coup, le camouflant sous ses vétements puis sortit aussi rapidement qu'il été entrer.

Ouf de justesse ! l'homme allait justement finir son combat d'ici, en hestimation, 3 secondes.
Lorsque l'Assassin ut fini Caim resta de marbre, toutefois malgrés qu'il ai été intrigué par le niveau de ce dernier, le visage du jeune homme n'en temoignait aucunement.
L'assassin avait prit la parole, apparement il connaissait "Mister jaipaspeur" qui portait le réel nom de Mastoïs. Pas bon pour les affaires se dit Caim.
Il posa la lame de sa large épée sur son épaule.

- Bon qui etes vous ? et qu'est ce que c'est que ce bin's ?! Dit le jeune Assassin avec calme.

Son rouge regard balayant alternativement les deux hommes.

Konori ne se retourna pas, ne voulant pas lâcher du regard l'Empiriste qu'il avait coincé. Qu'est-ce que ce jeune blanc-bec venait intervenir dans la discussion qu'il venait t'entamer avec son ennemi?

D'un geste agacé, il fit un petit mouvement d'épaule, et raffermit sa poigne autour du manche de son Katana, avant de lancer, sans lâcher du regard Mastoïs:

-Ceci ne sont pas tes affaires. Retourne à tes occupations, et laisse-moi régler mes comptes. Nous avons chacun une mission dont nous devons nous acquitter. La mienne est de prendre la vie de cet homme. La tienne, sans doute de t'occuper du convois, chose pour laquelle je t'ai un peu aidé, afin que tu ne te fasses pas berner par ses illusions.

Il avait dit cela d'un ton neutre, et avait désigner son ennemi sur la dernière partie de la phrase, d'un cou de menton vers celui-ci. Aux aguets, Konori laissait le vent souffler dans son dos, afin d'entendre, et de percevoir, rapporté par le vent, chacun des pas et actions émettant ne fus-ce qu'une once de bruit le jeune homme.

Enfin jeune. Konori allait maintenant vers ses 25 ans, mais cet inconnu n'était pas bien plus jeune que lui. C'est par pur orgueil qu'il le définissait ainsi. Reportant son attention sur son adversaire, il vit que celui-ci avait fermer les yeux.

Sentant le danger arrivé, il s'élança rapidement vers l'homme et lui décocha un formidable coup de pied dans le sternum, l'envoyant se faire propulser contre un des arbres de fer qu'il cogna rudement, du dos.

Se relevant avec difficulté, l'homme ne vit pas a temps Konori arriver, et ne pu esquiver la main qu'il appuya brutalement sur son front orné d'un oeil, et l'Assassin envoya à nouveau la tête de l'homme se fracasser contre le tronc de fer derrière lui, laissant une trace rougeâtre sur le tronc gris métallisé.

L'homme retomba rudement contre le sol, face contre terre, le souffle coupé.

Konori se dirigea alors vers l'autre humain, avec dans sa main droite Oropher, dansant dangereusement, sautant dans sa paume, comme encore assoiffé du liquide cuivré des ennemis.
Il alla incliner la tête, et parla d'une voix calme emprunte de sagesse.

-On ne t'a jamais dit de ne pas interrompre les grandes personnes en pleines conversation? Je suis Konori Uriyama. se présenta-t-il avec courtoisie.

Mastoïs bougeait encore faiblement dans son dos.

Nan mais pour qui se prennait ce Konori ? Certes il était probablement meilleurs en tout domaine que lui mais il ne laisserai décement pas passer cet affront, tel manque de respect ne povait être toléré par Caim. Aussi , fixant ses profond yeux rouge dans le blanc regard de Konori, Il envoya voler son épées à deux mains.
La terrifiante lame tournoya autour d'eux en tranchant les tête les unes à la suite des autres avant de venir se planter dans le pied du dernier garde, reduisant les troupes de renfort en une vulgaire haies de cavalier sans tête.
Tout en gardant ses yeux dans ceux de l'Assassin Caim s'approcha de l'homme dont le pied était cloué au sol, marqua une pose puis avec une rapidité effarante il sasit la gorge de l'homme et la lui broya, brisant au passage la colone vertébrale.
Déssérant la main l'homme tomba à terre. Restant à la même place il vit Konori se debarasser de son adversaire avant de s'approcher de lui.
Un sourire malsain naquit sur le lévres du jeune homme même si so kefier empechait quiquonque d'appercevoir autre chose que ses yeux.

- En quel honneur devrais je donc perdre ma langue ? Assassin...avait il dit de maniére à la fois moqueuse et serieuse.

Trop téméraire Caim avait beau savoir qu'un adversaire pouvait le mettre à bat aussi facilement qu'un roseau plie au vent, il gardait toujours la tête droit et prenait plaisir à defier ceux qui le defiait. Aujourd'hui s'était le cas et bien que ses forces soit amoindrit il ne derogerais jamais à son caratére et de batterai si nécéssaire, quitte à en perdre la vie.

Caim courut avec vitesse, repris et rangea toutes ses armes et se remit à sa place. Le tout ne lui avait prit pas plus de cinq secondes. D'un geste de la tête il écarta les cheveux qui lui tombait devant les yeux puis apres avoir ait un signe de tête à Konori il se dirigea à la tête du convoi et siffla son Tornade. Le puissant étalon noir était apparu de l'étrange foret et avait rejoint son ami et maitre: Caim.
Caim le carressa puis le monta. Il resta cepandantsur place à reflechir comment il allait prendre posséssion du convois etant donné que les atteages s'étaient échaper. Il fallais faire avancer le deuxieme transporteur et le placer devant le premier...mouais simpa maiscomment réaliser ca.
Soudain un homme sortit d deuxieme transporteur,essayant de se faire discret. Aussitot une lame plongea dans sa gorge le faisant s'écrouler à terre.
Satisfait Caim se remit à reflechir à son probléme.

Konori ne broncha pas à la remarque du jeunot. Bien entendu, il l'avait chercher, et son interlocuteur avait de suite répondu. Ce qu'il voulait vérifier était fait. Cet homme était impulsif.

Konori crut déceler dans les yeux de son adversaire une petite lueur de défi. Restant parfaitement maître de sa situation, Konori le laissa ramasser ses armes. Il aurait pu, en un coup, réduire cette course aux objets à un simple lynchage, mais il n'était pas d'humeur aujourd'hui. Surtout que cette façon de procéder était proche de l'Impératrice, et que Konori voulait se détacher de tout ce qu'il y avait comme rapport entre elle et lui. Soupirant, il regarda le cheval sortir de derrière un arbre. Une belle bête, aux muscles puissant et à la robe d'un noir de geais. N'ayant pas besoin d'aide d'animaux pour se déplacer avec rapidité, il ne pouvait en déduire la race, mais il fallait reconnaître qu'elle avait l'air vivace.

La voix mi-narquoise, mi-sérieuse de l'homme s'éleva de la gorge de celui-ci.

-En quel honneur devrais je donc perdre ma langue ? Assassin...

Un sourire se dessina sur le visage du questionner. Assassin? Mais il était à la fois ça, et à la fois bien plus encore. Il décida de garder le silence, se contentant de le regarder d'une façon inquisitrice. L'homme semblant chercher quelque chose. Ou réfléchir à quelque chose. Par méfiance, Konori vérifia sa distance entre lui et son adversaire, et laisse une petite aura de vent courir le long de ses doigts, lui procurant directement un profond bien-être. Oui, la nature était une fois de plus avec lui, dans cette grande forêt aux reflets éblouissants. Il sentait sa puissance tellement plus grande que la sienne le recouvrir de ses ailes protectrices.

Une petite brise fit déplacer les cheveux de sang de Konori devant ses yeux, et celui-ci les chassa d'un revers de la main, les plaçant derrière l'oreille. Lorsque l'homme sortit du convois, l'Utopien voulut sortir un de ses shirukens, mais la rapidité de l'autre homme le précéda, tuant net l'ennemi, sa gorge transpercée.

Fronçant les sourcils, Konori regarda sa main ou se trouvait encore son shiruken. Il gromella.

"Je me fais décidément vieux. Il est temps de reprendre l'entrainement" se dit-il en son fort intérieur.

Oh, bien sûr, reconnaître que cet homme arrogant avait été plus rapide que lui était comme demander à Konori de décrocher la lune. L'homme aux yeux de neige rangea son arme de lancer, et regarda l'autre étranger réfléchir sur sa selle. Voyant qu'il ne bougeait pas, il prononça, d'une voix douce et profonde.

-Aurais-tu un problème?

Caim grommelait, ses sourcils froncés et ses yeux pls sombre nepouvait que témoigner de sa profonde réflection. Aussi lorsque l'homme lui posa cette simple petite question, le jeune Assassin ne pu que relever la tête et regarder Konori d'un regard perturbé.
Bien que Caim avait bien pofiner son plan ce dernier comportait une faille et pas une des moindres.
Il grommel à nouveau, décidement mener une mission dans le speed sans préparation n'était pa son fort, il y avait toujours une faille quelque part et il haissait cela, perdre la face.

- Petit souci mineur, se contenta t'il de repondre à l'homme.

Il reflechissait aussi vite qu'il le pouvait, abbatre les arbres pour laisser passer le deuxieme transporteur ? nan impossible les arbres étai d'une dureté sans égale...ca y était il avait trouver la solution ! Aussi il remit pieds à terre. Vu de l'exterieur on aurais pu croire que Caim ne savais plus du tout où il en était.
Il sortit sa lourde épée a deux main puis se ravisa en restant figé devant son dileme...

- Rhhaaaa m'énerve ! grogna t'il.

Bon l'arbre -_-' Caim se dirigea vers un arbre qui empechait son plan de se realiser comme il le souhaitait. Il leva son arme puis inspirat profondement dirigeant toute sa puissance dans ses bras. Un bruit fracassant, striyant se produisit, il avait abattue l'arme sur l'arbre de fer. Le choc fut tel qu'il en lacha l'épée de douleur. Dans une foret normale l'arbre aurais été a terre en un coup mais ici....
Apres voir repris posséssion de ses bras doloureux il posa un pied sur l'arbre et fit appuis pour retirer son arme, bien ammochée malgré son épaisseur. Il la leva et l'abbatit de noveau. Renouvellant cela trois foi, ce fut a la quatrieme que l'arbre tombadans un puissant bruit sourd. L'épée a terre, bisée.
Caim râla a nouveau. Son arme adorée était brisée... m'enfin l'arbre n'était plus.

L'assassin s'appocha alors de l'attelage du deuxieme transporteur, les prit par la bride et les placa aux côté du premier. La il stoppa les puissant boeuf et se placa face au convois.
Essayant à présent de trouver comment il allait pouvoir faire supporter à un attelage l'enorme poids des deux transporteur.
La il s'assit... reflechissant. Cepandant gardant toujours un oeil sur Konori. aprés plusieurs minutes de silence il soupira :

- Et que viens tu donc faire en cet endroit déprimant ? Voler ce convois également où justepour l'éclate doomer des gars ?

L'Assassin regardait l'homme s'ébouillanter le cerveau pour un problème lui étant inconnu
Lorsque l'homme abattu rudement son arme sur le tronc de fer, Konori ferma les yeux, tout les muscles de son corps se raidissant au bruit désagréable. Mais le pire, c'est que une brise de vent lui apporta l'odeur du métal de l'arme de Caim, et ceci était aussi horrible à supporter pour lui que si c'était un homme qui regardait celle qu'il aimait mourir à petit feu sur un bûché.

Lorsque l'arbre tomba, et que l'épée se brisa, Konori eut envie d'arracher le tête de cet homme. Pour lui, les principes même de sa personne étaient avant tout de chérir son équipement, et que les lames utilisées ne se ternissent jamais ! Or, ici, en l'espace de quelques minutes, l'homme venait de commettre ce qui devait être, pour Konori, l'irréparable.

Comme dans un film, au ralentit, il vit les morceaux d'acier tomber, et tomber sur le sol dans un bruit clair de métal entrechoqués, avant de rebondir et de réatterir un peu plus loin.

Konori eut un moment de calage.

Il ne remarqua même pas le déplacement et les actions de l'homme. Encore choqué, il ne se réveilla qu'en entendant la voix du type lui dire :

- Et que viens tu donc faire en cet endroit déprimant ? Voler ce convois également où juste pour l'éclate doomer des gars ?

Reprenant contenance, il se redressa, et reprit son attitude habituelle blasée. Oropher dans sa main sautait de plus en plus, comme si le fait que la lame d'acier soit brisée ait attirer dans sa main des élancements.

-Quel est ton nom, jeune homme?demanda-t-il simplement, ses yeux de glace pénétrant l'esprit de son interlocuteurs tels les dards des flèches empoisonnées dont il se servait parfois.
Il marcha jusqu'à l'épée, et prit ce qu'il en restait en main, avec infiniment de précaution. La lame avait été brisée presque à la garde, ne laissant que de petits bouts de métal à l'endroit ou devait se trouver la large et longue barre d'acier tranchante.
Sans dire un mot, il sortit de sa besace un morceau de tissu noir, qu'il étendit sur le sol, avant de disposer le manche de l'arme dessus, et de rassembler les plus gros des morceaux d'acier dessus. Il faisait d'énormes efforts pour ne pas paraître excédé. Mais une lueur rouge dansant au fond de son regard, et dans son âme, un volcan avait fait irruption.

Continuant de faire son manège, il entreprit de respirer discrètement profondément, afin de calmer la rage et l'ardeur de l'appel au combat qui tentait de s'emparer de sa sagesse. Lorsque tout ce qui pouvait être récupéré le fut, il replia les quatre côtés du tissu, de sorte à envelopper complètement les morceaux de l'arme, et remit le morceau de soie et son contenu dans sa besace, avant de se redresser et de regarder directement l'homme assis en face de lui, son regard plongeant dans le sien, ou un observateur avisé pouvait voir ses yeux vibrer d'une lueur peu rassurante.

-Qui es-tu, pour prendre aussi peu soin de ta lame? Tu me sembles bien entrainé, pourtant. Qui fut ton maitre pour ne pas t'apprendre que chaque lame à une âme, et que c'est celle-ci qui influe sur tes combats? Qui es-tu pour ainsi négliger celle qui t'a sans doute sauver des centaines de fois? Qui t'a permit de régler la plupart de tes tracas? Qui t'accompagne depuis toujours sans doute... Tu dois ignorer le fait que chacune de tes armes possèdent une âme, même si tu ne sembles pas l'avoir remarquer. Tu as délibérément fait ce geste, brisant ta plus fidèle amie dans ce genre de lieu, sans aucun remords, si ce n'est après, et simplement parce-que sans elle, tu risquais d'avoir un peu plus dur dans un combat singulier...

Il marqua une pause pour reprendre son souffle, et calmer le volcan qui menaçait de faire surface sur ses émotions. Sa voix trembla un peu au début de sa phrase, mais fut redenouveau pleinement calme une fois arrivé au milieu.

-Annonce ton nom. Dis-moi d'ou tu viens. De quelle faction appartiens-tu?

Il le regarda plus calmement, se remettant dans une position plus nonchalante, les bras croisés, ses yeux de neiges fixant les siens de sang.

Caim nut pas réponse à sa question, mais les questions de l'homme ne faisait que conforter ce qu'il pensait. Les larmes commencérent à lui couler des yeux lorsqu'il vit Konori prendre si délicatement les fragments de son épée etes déposées sur le tissu noir.
Tornade ayant sentit la tristesse de son maitre approcha et joua du museau contre son bras, comme pour le rassurer, lui serait toujours là... Caim prit le museau du puissant étalon et le carressa avec amour. Amour que le cheval savait lui rendre bien plus que n'importe quoi. Il releva la tête,il s'en fichait, nul ne pouvat appercevoir ses larmes, cachée derriére son kefer.
Lorsque leurs regards se plomgérent l'un dans l'autre il vit la colère de l'autre Assassin.

- Mon équipement et ma tenue sont les heritages les plus précieux de ma defunte Famille.Mon ancêtre à prouver avec sa vaillance, sa combativité et toute cesqualités qui lui valent encore le respect. Mon cheval lui même est herité de mon père, commenca t'il de sa voix tremblottante.

Il devia son regard puis se leva avant de sauter sur un branche une dixaine de métre plus haut. La il ferma l yeux profitant d'une douce brise. Regardant droit devant lui , il revit le visae de sa mére et de son pére flottait devant lui... il reprit.

- Cet heritage fut un véritable honneur,je l'ai protégé de mon âme, de ma vie... Jusqu'a aujourd'hui. Par respect par cette lame je te demande de ne pas la reforger, elle y perdrait son identité, mieux vaut l'enterer qu'elle trouve la paix qu'elle mérite...

Il se depechit, sa voix se fortifia pour cacher sa tristesse et pour se faire menacant. Personne ne reforgerais cette Lame, il en était hors de question. Il ferais honneur à cette arme qui sut traverser les siecles.

- Crois tu un instant que j'ignore ce que je viens de perdre jeune homme ?! Avec cette lame une grand part de moi même viens de voler en eclat !

Sa voix faiblit..

- Juste... juste que l'Empire ma privé de ma famille, de ma jeunesse... l'abattre à un coût et même si celui la est terrible je le payerai comme je viens de le payer à l'instant... Etre de l'Organisation Chronos demande de nombreux sacrifices tu sais... aussi je les payerais tant que l'Ennemi ne sera pas à terre, rampant à mes pieds....

Il s'approcha de Konori et plongea son ruge regard dans le sien. De sa voix pleine d'amertume et de douleur il conjura l'Homme de respecter cette lame, de nepas la reforge. Qu'il fallait l'enterrer. Une fois son probleme réglé il ferais la cérémonie nécéssaire au rpos de la l'Arme.
Il seretourna par a suite et commenca à préparer le convois, il detacha boeufs et les rattacha a une branche.Il attella le premier transporteur au second puis commenca a reflechir comment il allait tirer le convois....
Il fut tiréde ses pensées par un meuglement, à tout juste cinquantes métres un des bestiaux était coincé, bloqué par les arbres d'acier. Aussi il alla le chercher et l'accrocha avec les autres.
Il rassit ensuite face au convois les yeux rivés au sol.

- Caim...je me nomme Caim... dit le jeune assassin d'une voix a peine perceptible.

Konori ne pu s'empêcher de ricaner.

"- Crois tu un instant que j'ignore ce que je viens de perdre jeune homme ?! Avec cette lame une grand part de moi même viens de voler en eclat !"

Sentant que le volcan s’apprêtait à ravager toute sa sagesse, Konori serra la garde d'Oropher si fort que les articulations de sa main devinrent blanche.

-Je vois ca. Et bien, tu aurais du y réfléchir à deux fois. Une idée aussi idiote ne m'aurait même pas traversé l'esprit. lâcha-t-il, acide.

Lorsqu'il parla de sa famille, trucidée par l'empire, Konori fronça les sourcils. Cette histoire lui rappelait quelque chose...

Cela le frappa que lorsque l'Assassin prononça de manière inaudible son nom.

-C...Caim? répéta-t-il, surprit.

Il se rappelait maintenant correctement cette histoire, ce nom qui l'interpellait. Mais il décida de ne rien dire de suite.
Il sentait le poid de l'arme dans sa besace, mais ne fit aucun geste pour la sortir, et pour exécuter les demandes de l'homme.

-... Etre de l'Organisation Chronos demande de nombreux sacrifices tu sais...

Konori sursauta.

"Ca par exemple! Un Chronos !"

Toute la haine qu'il ressentait pour les membres de cette organisation ressurgit, et une nouvelle fois, il tenta d'apaiser ses sentiments, mais cette fois, sa lame trembla dans sa main. Le visage de Nero apparut dans son esprit, et un flash explosa dans celui-ci, lui montrant, l'obligeant à voir le visage à l'air angélique de l'Impératrice.

Konori gémit soudainement, ses yeux fermés, l'espace d'une seconde. Il les rouvrit, et ses yeux de couleurs glace s'assombrirent.

En l'espace de deux secondes, la lame d'Oropher se pointa sur la gorge de Caim, se trouvant juste à portée de celle-ci. La lame entailla légèrement la chair. Si l'homme bougeait d'une manière ou d'une autre, il allait se faire bien mal. Konori le regarda, ses cheveux rouges tombant devant ses yeux, les traits déformés par une fureur trop longtemps retenue. Sa voix s'éleva alors, tremblante de rage, et gutturale.

-Non seulement tu brises ton épée en abattant un arbre de fer, tu me revendiques ton appartenance à ces batard de Chronos, mais en prime, tu te permets de me dire que tu saurais faire en sorte de battre l'Impératrice T'yae?

La lame bougea un peu, entaillant un peu plus la chair de Caim.

-Tu es sans arme, et à ma merci. Je serais toi, je ne ferais pas trop le malin. Si tu n'es pas fichu de maîtriser un convois sans te prendre un seul coup, comment peux-tu espérer vaincre l'Impératrice? Il faudrait déjà arriver ne fus-ce qu'a me mettre un genou à terre, pour espérer tenir l'espace de deux minutes face à Dame Yahely ! asséna-t-il.

Le nom prononcer de sa chère et tendre manipulatrice aimée lui fait éclater encore un coup dans son esprit, et il recula de quelques pas, en se tenant la tête entre une main, Oropher abaissé. Mais il les rouvrit bien vite, pour ne pas être prit au dépourvu.

Faisant comme s'il ne s'était rien passé, il remit Oropher dans son fourreau, et sauta sur une branche en hauteur, pour regarder l'homme et la zone autour de lui avec une vue d'ensemble.

-Tu n'as aucune chance.

Konori ne répondit pas de suite à la question. Perdu dans ses pensées, il avait regarde Caim sortir de ses gonds, un sourire satisfait sur son visage. Après une demi minute écoulée, il répondit, avec douceur, mais en détachant chacun de ses mots:

-Tu n'as aucune chance contre Yahely... Elle est bien plus jeune que toi, et est encore plus jeune que moi, mais je ne tiens pas l'espace de dix minutes en combat, sans mordre la poussière... Si à ce stade-ci, elle est déjà aussi puissante, lorsque tu croiras te sentir prêt à l'affronter, elle aura encore gagner en force. C'est une femme, mais crois-moi, je sais de quoi je parle, c'est également une machine à tuer sans pitié...

Il marqua un temps de pause afin que Caim puisse digérer sa façon de penser, avant de sortir un Shiruken et d'en observer la lame, avant de lâcher, les yeux fixés avec attention sur l'acier polit:

-Je ne pense pas que je puisse révéler cela à un de ces chiens de Chronos... Ne le prend pas pour toi, mais je n'ai aucune bonne affinité avec les gens de ton clan... Crois-moi, demande autour de toi s'ils connaissent Oropher... Ceux qui disent oui porteront sa marque. dit-il en désignant son Katana.

Konori regarda les longues balafres ornant maintenant les bras de Caim, en plus de toutes les autres blessures continuant de le faire souffrir.

-Je serais toi, avant de faire quoique ce soit, je me soignerais, et prendrais la peine de me reposer. Ce n'est pas dans un état pareil que tu sauras mener à bien la tâche que ces moins-que-rien t'ont imposés. lâcha-t-il en le regardant.

Le shiruken se mit à voler en suspension dans l'air, devant le visage de Konori. Ses vêtements rouges bougeaient au gré du vent soufflant doucement à cette hauteur, alimentant la puissance de l'Assassin.

-Tu devrais prendre du repos, au moins dans le prochain village. Prend une chambre à l'auberge, et reste-y pendant deux jours, le temps que tes plaies cicatrisent. continua Konori, avec sa voix redevenue parfaitement posée.

Il épousseta ses épaules d'un air nonchalant.

-Oh, ne pense pas que je me soucie de ta santé. Je désire juste te voir en pleine possession de tes moyens, si je venais à encore une fois te croiser. Les Chronos ne sont pas mes amis, et tu n'y feras exception que cette fois-ci. lui annonça-t-il, un sourire carnassier se dessinant sur son visage, ses yeux pétillant de plaisir le regardant de haut.

Il venait d'esquiver la question gênante.

Huumm... Caim n'aurait aucune reponse à ses questions de la part de cet homme. Il écouta attenivement l'Homme. Ses conseil aussu futils fussent t'ils, se soigner n'importe quoi, il se reposerais qund le convois sera à Chronos.

- Pourquoi haït tu autant l'Organisation ?

Tout en posant la question Cam reflechissait, d'uncoté Chronos n'était pas mieux que l'Empire... les deux avaient les mains amplisde sang du matin au soir repandant la mort sur leur passage. Si c'éai Chronos les auteurs de son malheur ? et s'il aidait l'empire ? et si... nan il suffisait Caim secoua la tête pour chasser se pensées.
Et puis zut il était un Assassin de Chronos et il ne changerai jamais, a moins qu'un clan mettent plus d'ardeur qu'eux à abbattre l'Empire.
Quoiqu'il en soit l'homme devant lui connaissait bien L'Empire... Caim saurais s'en rappeler le moment venu.

Soudain Konori fit une allusion qui fit petiller les yeux de Caim. " Je désire juste te voir en pleine possession de tes moyens, si je venais à encore une fois te croiser. Les Chronos ne sont pas mes amis, et tu n'y feras exception que cette fois-ci" ... Le combat allait etre inévitable. Le jeune Assassin figea son regard dans celui de l'adversaire,sautasur ue banche en face de l'Homme et sortit ses deux épées.
Le vent faisait claquer son log manteau dans l'air, son kefier ne tenait plus en place. Aussi il l'abaissa, il ne lui serai d'aucune utilité dans le combat, puis hota sa capuche. Découvrant son visage marqué par des cicatrices herités de son enfance.
Le sourire figé sur son visage il regardait l'Assassin, les sourcils froncés.

- Celui qui veut la paix, prepare en lui la guerre.... murmura il

Puis d'un voix plus forte il ajouta.

- Autant faire tout ca ajourd'hui, je ne voudrai pas faire patienter Oropher plus que de raison hahaha, elle s'agite là dedans, je le sent....
Alors allons y !

Il saisit rapidement une lame et la lanca avec puissance en direction du tronc le plus proche de Konori. La lame valsa trés loin de l'adversaire, mais ce n'était l que pure provocation.

Konori ne cilla pas lorsque l'arme de jet passa loin de lui, à deux mètres à sa droite. Il hocha le tête, un sourire narquois se dressant sur son visage.

-Allons, soyons sérieux. Tu ne penses quand même pas que je vais me battre contre toi, dans cet état-là? Que dirais El...Eliu...Eluina? Si tu venais à rentrer chez toi dans un triste état, ou ne pas rentrer du tout?

Le shiruken voletait toujours, tourbillonnant lentement devant ses yeux. Konori fixait Caim derrière celui-ci. Il était faible. Mais seulement à cause de ses blessures.

-Il serait absurde de vouloir absolument m'affronter, et me provoquer vu ton état. Ce serait du suicide. dit-il d'une voix calme.

Cependant, il mit la main dans son dos, et tira Oropher de son fourreau, qui crissa au frottement de l'acier. Il ne voulait pas à devoir s'en servir, car même si Konori était un Assassin, c'était surtout un homme loyal, qui combattait dans les règles de l'art. Abattre un ennemi alors que celui-ci était déjà amoché avant qu'il ne commence le combat n'entrait pas dans sa ligne de conduite.

Mais pour bien faire comprendre à ce type qu'il valait mieux laisser tomber l'affaire, il décida de lui donner une petite leçon. Les traits de son visage angélique se durcirent, et ses yeux s'assombrirent, alors que la dague de lancer se mit à tourner de plus en plus rapidement, au fur-et-à-mesure que le temps passait. Konori continuait de fixer Caim de par derrière la lame tournant rapidement à présent. Oropher dans une main, pendant dans le vide, sans aucune garde pour se défendre, il décida d'attendre de voir comment Caim voulait réagir. Allait-il sentir le danger qui le menaçait? Allait-il comprendre qu'avancer était comme frôler la souffrance?

La boucle d'oreille, sa petite croix, pendue au bout de sa chaine à son oreille tinta.

L'espace d'un instant plus tard, le Shiruken était encore là, tourbillonnant sur lui-même à une vitesse dangereuse, émettant un petit sifflement sinistre.

Mais Konori n'était plus là.

Une voix, ou plutôt un chuchotement lugubre s'éleva d'entre les arbres. Les troncs de fer répercutaient la voix, si bien qu'il était difficile, même pour quelqu'un d’entraîné, de discerner d'où elle pouvait provenir.

-Tu ne récupéreras pas les fragments de l'arme que tu as si lâchement brisée pour abattre un misérable tronc d'arbre.

En réalité, Konori se déplaçait non seulement rapidement, bien plus rapidement que la moyenne, mais en prime, chacun de ses sauts étaient et accentués par la puissance du vent sifflant à ses oreilles, et amortit par celui-ci, ce qu'il fait qu'il se déplaçait aussi silencieux qu'une ombre.

Oropher avait toujours la lame pointée sur le sol. Mais il savait qu'il n'aurait même pas eut besoin de l'utiliser. Il allait donner un coup. Un seul. Et Caim allait être hors combat. Une victoire aussi facile n'arracha aucun sourire à Konori, qui aimait d'habitude faire souffrir ses adversaires. Mais il faisait cela lorsqu'il côtoyait Yahely. Pas à Utopia. D'ailleurs, ce qu'il s'apprêtait à faire n'était vraiment pas ce qu'il aimait.

"Je dois lui remettre les idées en place. Lui montrer que blessé comme il l'est, il n'a aucune chance." se dit-il dans son esprit, alors que ses yeux se plissaient sous la pression qu’exerçait le vent sur ses paupières.

Il changea brusquement de direction, et vit le jeune homme descendre en terrain entièrement découvert. Sachant qu'il attendait le coup pour se lancer dans le combat, Konori sût qu'il n'avait plus le choix. Il devait le mettre hors d'état de nuire en un coup.

A nouveau, il chuchota, en laissant le vent porter ses paroles, enroulant la mélopée sinistre de sa voix parcourir les troncs, et voguer dans tout l'espace de la forêt. Le chuchotement ressemblait à une longue incantation, dont les paroles étaient les suivantes, sombres et que l'on ressentait une rage et une douleur glaciale filtrer à travers les mots.

"Je m'insinue,
Ombre élancée et élégante,
Je hante tes nuits,
Je t'attends à la frontière de la folie.
Le regard charmeur,
Le sourire cruel,
Je règne sur le monde très réel
Des illusions et des rêves."

Les paroles se répercutèrent sur les troncs de fer favorisant l'enveloppe mélodique triste et sombre qui vint s'enrouler autour de Caim.

Un sourire se dessina sur le visage de Konori, carnassier, signe de l'avant-frappe.

Le shiruken émettait à présent un bruit strident et dangereusement aigu.

Le regard de Caim s'ampli de haine profonde, nul ne pourrait le priver d'honorer cet épée, son héritage ! Il poussa un hurlement sinistre melant colére souffrance et tristesse. Il n'avais aucune chance et il le savait, meme en parfaite santé, sa vue serais encore et toujours qu'un defaut.
Aussi il fallais amener l'homme hors de la fôret s'il espérait revoir son arme. Le probléme était que la forêt d'acier s'étandait sur plus de vingts kilométres. Il leva ses armes, les larmes coulaient sur son visage, tombant à terre dans un petit bruit.
Il courrut aussi vite qu'il le pouvait, droit vers les arbres d'acier, avec puissance il les abatits un à un. Décimant les arbres à une vitesse surprenante. Ses veines bouillonnaient et paraissaient tel des boa sur ses bras. Bientot une zone de prés d'un hectar était devasté.
Debout au milieu d'un immence cercle Caim chuta lourdement au sol.
Son sang rougissait la terre qui aspirait ce liquide vital. Le jeune assassin tenta de ses relever, par trois fois ses bras se dérobérent sous lui. il fini par se relever. Essouflé il décida d'arreter son carnage, il n'était pas bon de defier mére nature...
Aussi à une vitesse fulgurante il lanca des 99 lames restantes dans toutes les directions. Puis attendit.
* Jamais je ne l'abandonnerai... jamais. Je la suivrai partout où elle ira, je la reprendrait coûte que coûte.... je ne t'abandonnerai pas, je te le jure sur mon honneur ! *

- JAMAIIIIIIIIIIIIIIIISSSS s'époumona t'il alors.

Malgrés sa respiration haletante il entendait le siflement du Shiruken en suspension, cela ne lui inspirait rien de bon. Caim déposa un delicat baiser sur les deux lames des épées puis les rangea dans leur fourreaux à dos respectifs, elle était pourtant légéremes ses bras ne savait plus les tenir...
Il sortit alors sa dague et campa sur ses positions, son regard se baladant partout sur la lisiére crée, ses oreilles identifiant et localisant le moindre bruit.
Caim était las de cette maudite journée, las de cette attente, las que l'Assassin adverse ne viennent pas en finir avec lui...
Il était épuisé, les flashs augmentaient en son esprit tourmenté,il ne voulait qu'une seule chose : ceremonier sa lame, amener le convois a bon port et se jetter dans son lit moelleux.

- Viens donc par ici, Sir Konori. approche donc ! grogna t'il entre ses dents.

Konori avait sauté d'arbre en arbre, au fur-et-à-mesure que Caim abattait ceux-ci, devant lui. Lorsqu'il eut finit sa crise de rage, Konori ricana.

-Tu n'as déjà pas beaucoup de force, et en plus, tu la gaspilles inutilement en abattant encore une fois des arbres? Il me semble que tu as un petit problème avec eux, n'est-ce pas? dit-il d'une voix moqueuse.

Toujours cachés dans ses arbres; il attendais le bon moment pour intervenir. Il savait qu'au plus il attendrait, au plus sa proie serait terrifiée par cette attente dans ce lieu malsain et ce silence sinistre. Seul le chuchotement de sa voix, porté par le vent, venait rompre la tranquillité morbide des lieux.

- Viens donc par ici, Sir Konori. approche donc !

Un sourire se détacha à nouveau sur le visage de l'Assassin. C'était au moins la troisième fois qu'il le mettait au défit. Fallait-il être désespérer pour ainsi vouloir que la mort s'empare de vous!

Mais Konori décida qu'il était temps pour lui de passer réellement à l'attaque. Il avait concentrer une partie de son énergie dans le Shiruken continuant de tourner sur lui même, mais l'autre partie se trouvait dans son corps, augmentant sa vivacité, et sa vitesse de réaction.

-Tu es ... chuchota-t-il.

Un tintement clair retentit dans le silence des lieux. La croix de Konori, sa boucle d'oreille. L'espace d'une seconde plus tard, le Shiruken vola avec une rapidité déconcertante vers Caim, tournoyant dangereusement.

-Déjà mort. compléta l'Assassin en suivant la trajectoire de la dague.

Lorsque Caim évita de justesse celle-ci, sa concentration bloquée sur ce subterfuge, il n'eut pas le temps de voir arriver Konori sur un de ses flancs.
Rapide comme le vent (et c'est le cas de le dire!), Konori vit un bon prodigieusement rapide, et buta violemment son genou contre la plaie encore béante de Caim, à la jambe. Misant là toute sa force et la puissance combinée du vent, il exerça une pression si intense, que Caim fut balayer par la puissance, et fut projetés à quelques mètres de là.

En allant appuyer contre la blessure récente de son adversaire, Konori savait qu'il le mettait K.O. Sa jambe devait maintenant l’élancer d'une manière peu agréable.

Il marcha d'un pas lent vers sa proie, Oropher sautant doucement dans sa paume. Un regard inquisiteur trônait sur le visage de l'Assassin.

Konori était surprit. Surprit, et impressionner par la force mental de cet homme auquel il infligeait un châtiment des plus cruels. Frapper une blessure ouverte était lâche, mais cependant, dans l'esprit de Konori, c'était une chose qui DEVAIT être faite, pour lui faire comprendre que ce n'était pas aujourd'hui qu'il devait récupérer son arme. Cependant, voila qu'il se relevait. Avec peine, en crachotant du sang, en toussant à en vomir ses poumons, mais il se relevait !.

Alors que le pouvoir de Konori ressortait, et se dissipait dans l'air, celui-ci eu la désagréable impression d'avoir une épine enfoncée dans l'épaule. Lorsqu'il baissa les yeux vers cette partie de son corps, il tressaillit en découvrant une large, très larges et profonde estafilade sur le bord du muscle de son épaule. Du sang coulait, se mêlant à ses habits pourpres, sans qu'on remarque la présence du liquide dans le tissu. Grognant, il tata avec douceur la plaie, et retira ses doigts pour les porter à sa bouche.

"Malgré ma rapidité, un de ses projectiles lancés à l'aveugle m'a atteint... Hum. C'est sans doute là son principal atou contre moi... Je n'avais pas pu prévoir la trajectoire de toutes ses lames. Il va falloir la prochaine fois, lorsqu'il sera en pleine possession de ses moyens, que je prenne garde à cette façon d'opérer, grotesque, peu professionnelle, mais malheureusement efficace." se dit-il.

-Tu...t...tu est un adversaire...un adversaire redoutable Konori. T...tes tech..techniques imposent...respect.

Les mots du jeune homme l'atteignirent en plein coeur. Première fois depuis sa venue en ce monde qu'on disait de lui qu'il était redoutable. Certe, il avait entendu que les gens de Chronos, de l'empire, et d'Utopia faisait courir le bruit qu'il était en effet assez fort, mais personne ne lui avait jamais dit d'une manière aussi franche, dans un contexte ne laissant pas la place à l'ironie. Ca changeait du discourt tenu par Nero.

"Nero..."

Ce nom ricocha dans sa tête, et un flash nouveau le prit, ou il voyait les yeux haineux du pire de tout les ennemis qu'il pouvait avoir. Son rival. Son ennemi. Sa cible. Son fléau.

-Mais... mais si tu croit un seul instant que tu m'effrais, tu..tu te.. met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude mon petit pote...

Un ricanement sortit de la bouche de l'Assassin, emplissant tout l'espace de la clairière née deux minutes auparavant. La douleur dans son épaule l'élançait, mais il tachait d'y faire abstraction. Le jeune homme ne parviendra plus à rien faire pour le moment.

- Tu ferais mieux d'acceder à mes demandes... Sache que jamais je ne renoncerai et il se pourrait... trés fortement d'ailleur, que l'on se retrouve bien plus souvent que prévu....

Le jeune homme se tenait debout appuyer contre un arbre. Cela relevait du miracle! Même Konori n'aurait jamais pu se relever après un coup pareil! Cependant, il était bien trop orgueilleux que pour se l'avouer. La lame qu'il pointa vers son visage tremblait légèrement.

Konori arrêta sa marche à deux centimètres de la lame, un sourire collé aux coins des lèvres.

-Tu m'impressionnes. Mais malheureusement pour toi, tu n'auras pas ta lame aujourd'hui. Qui sait, la prochaine fois que tu me verras, je l'utiliserais peut-être contre toi?dit-il d'un ton narquois.

Il sourit avec humour, et du bout de l'index, déplaça un peu la lame, de sorte à pouvoir avancer son visage tout prêt de celui de Caim, plongeant ses yeux de neiges dans ceux de sang de son adversaire.

L'image de loin devait être cocasse à voir. Deux hommes d'un style très particulier mais vaguement proche, plongeant l'un son regard aux yeux blanc dans ceux rouges d'une autre personne...

-Si jamais nos chemins doivent se croiser aussi souvent que tu ne le dis, je ne me poserais pas de question. La prochaine fois que je devrais te voir, ce sera ta tête que j'emporterais avec moi. siffla-t-il.

Il pouvait sentir le souffle saccadé de Caim contre son visage, et dans ses yeux il n'y voyait aucune peur et aucune anxiétés. Non.

Il n'y voyait que de la bravoure et du courage. Ce petit l'impressionnait décidément énormément.

"De la bravoure... Un peu de bravoure, pour énormément de folie." se dit-il avec amertume, reconnaissant là aisément les critères d'engagement de l'Organisation de Chronos.

Il aggrippa d'une poigne de fer le visage de son interlocuteur, lui tenant la machoire, et s'approcha encore plus prêt, afin que l'homme voit bien ses yeux sans expressions. Sa croix tinta une fois de plus.

-Une dernière chose. Je ne suis pas ton pote. lacha-t-il.

Konori canalisa une douce brise, chaude, et la dirigea discrètement vers le visage et les parties du corps exposées de Caim, dans le but de le laisser céder à la facilité du repos.

LE puissant rire de l'adversaire parcouru toute la clairiére, cela provoqua un profond frisson qui courru le long de son échine. Un rire à faire froid dans ledos, pas celui de la rigolade, ni de la demence, une autre sorte de rire que Caim ne sut identifier.
Dans sa tête les images s'emprouillaient,il commencait à se perdre dans l'espace, tout tournoyait autour de lui.
Caim ne fit aucun effort pour garder sa lame pointé vers la gorge d Konori lorsque celuici la poussa; Elle lui echappa même des mains. Avant qu'elle touche le sol il ut l temps de la receptionner avec son pied afin de la deposer delicatement au sol.
Leur regard ce croisérent, Caim ut du mal à rester concentrer, il était réellement sensible au yeux des gens quels qu'ils soient, du moins si ce n'était pas lui qui était a l'origine de ce croisement.
Lorsque Konori lui dit qu'il n'aurais pas avoir son arme aujourd'hui et même qu'il s'en servirait peut être contre son propriétaire. Ses yeux perdirent toute eclat, tout semblant de vie. Non seulement il ne pourrait pas enterrer et honorer son arme comme il le deait, mais de sucroit un inconnu allait la reforger...
Son honneur était perdu, il ne serais plus qu'un homme dechu et indigne. Aussi il neprêta guére attention à la phrase qui suivi ni a la poigne d'acier qui l'attrapait.

Quand il fut a nouveau les pieds a terre, il rengea ses épées dans leurs fourreaux a dos respectifs et Sifla Tornade qui déboula au triple galop.
L'étalon inquiet comenca à donner des petits coups de museau sur les épaules du jeune assassin qui lui offra un petit sourire. Il se hissa tant bien que mal sur le puissant cheval et affalé sur lui il se dirigérent vers le convois.
Avant de quitter la clairiére il lanca un dernier coups d'oeil en direction de Konori puis disparu. Le cheval s'arreta prés du transporteur et Caim gissa lentement et avec douceur du flanc de l'animal. Il s'adossa contre une des roues et fini sa gourde de rhum d'une traite.
Aprés avoir ranger sa gourde il se mit à genoux. Aucune larme ne coula. Il n'y avait pas le droit cette fois ci.
Il leva les yeux vers le ciel.

- Père, Mère, puissiez vous me pardonner un jour... Tel que le des...désire le serment de notre famille je vous souhaite une lngue et heureuse vie dans l'au-dela... Je ne pourrait vous rejoindre vous l'avez désormais compris...pardonnez moin je ne meritait pas l'heritage familial...

Il Ferma les yeux, laissant la brise luiamplir le corps d'une douce sensation. Puis il incanta dans une langue inconnue, un symbole parsemé d'écritures glyphique apparut.
La il attrapa sa dague et la posa à ses côté puis murmura le serment familial.

- Par les neiges éternelles
je me présente devant toi, Ô puissant Eternel,
Par la puissante Galdadriel
A ton jugement je fait appel
Que puisse de mon sang versé
jaillir la punition de mon honneur bafoué.
Je t'offre mon âme
tel en sera la punition de l'infame.
Parjure j'ai été
Maudit je serais.
Ô puissant Démon
Je renie à la redemption.
Desormais je serais tient.

Les lévre tremblottante il finit le serment, releva sa manche et s'entailla les veines. Au vu de sa faiblesse cela aurais surement par conséquence la mort, mais l'on echappe pas à son destin. Aussi tot le sang repandu au centre du glyphe, il y deposa la lame qui se mit a tourner sur elle même.Le jeune Assassin sentit un choc lui percuer le coeur de plein fouet, aussitot les veines se reférmérent et les chairs se ressoudérent.
Le symoble et les glyphes disparurent et la lame ralentit. Caim la remis dans sa botte et s'écroula sur le dos, épuiser.
Ses yeux fixaient le ciel, tout tournait autour de lui. Il en vomit, puis se hissa sur le premier des transporteurs.
, il les fit avancer jusqu'a se mettre à l'abris de regard puis s'assoupit sur le siege du cocher. Dix minutes plus tard il se reveilla en sursaut, transpirant à grosse goute. Les cauchemards et les flashs l'assaillaient de toute part.
Il recupéra son calme et se rallonga, toujours éveiller. Il avait faim et la ville était loin.... maudit indic... 20 minutes maximum avait il dit....
Son ventre ne cessant de crier, il descendit tant bien que mal et attrapa une branche pour l'aider à asupporter son poids.
Une demi-heure plus tard Caim était de retour avec de quoi manger et fit un feu.Il s'assit au bord des flammes, rechauffant son corp et embrocha un animal à une broche et entama de le faire cuire.