Un temps de pause

Rires gras. Odeur douteuses. Visions déconcertantes. Telle était l'ambiance qui régnait dans l'auberge où Tifa se trouvait installée, dans le coin le plus isolé qu'elle avait trouvé dans la salle commune afin d'éviter la compagnie de toute cette joyeuse compagnie alentour. L'avantage d'un tel endroit était que les questions demeuraient à leur place, flottant entre deux effluves de vin ranci et de déchets humains. L'inconvénient était justement la présence des sus-mentionnés vin ranci et déchets humains.

Tifa plaça le dossier de sa chaise contre le mur crasseux, ignorant les commentaires du ventre-de-bière qui larmoyait à côté d'elle. Elle jouait de dextérité avec une dague fine pour dissuader les importuns éventuels. Bref, elle disposait pour l'instant de toute la tranquillité qu'elle pourrait vouloir, ruminant en pensée ses prochaines destinations. À en croire ses sources d'une fiabilité questionnable, elle se trouvait dans la capitale du territoire le plus riche de ce monde de fous. "Gnrpf'Mir", lui avait-on marmonné. Charmant, comme nom. Le niveau d'éducation et la clarté de la prononciation atteignaient visiblement des sommets.

C'est à un moment qu'un homme gras, grand et par surcroit plutôt fort se leva et se mit à dire haut et fort:

-Oh oui, je crois bien avoir vu ta sœur. Je devrais plutôt dire que je me la suis tapé! Ria le gros bonhomme à l'allure de motard. Et même qu'après, elle en a redemandé! Hahaahahahaha!

C'est dans un élan de rage qu'une jeune femme rousse se leva flanquant un violent coup de poing au visage du gros grossier. Puis, elle enchaina immédiatement de la droite. À peine que la droite s'était abattue sur le visage du motard que la gauche revenait. Se ne prit que quelque seconde pour mettre l'homme gras au tapis. Le court combat fit sortir quelque clients mais sans plus.

Après un moment de silence, l'ambiance revint normal. Quant à la jeune femme, elle s'assit à la table de Tifa poussant le saoulons sans constater la présence de Tifa qui était appuyée sur le mur.

-Le prochaine je le tue... se dit la rouquine.

Tifa observa l'autre soûlon se faire tabasser avec autant d'intérêt que si elle se prenait à lire le dictionnaire. Elle constata que le vocabulaire de celui-ci était composé de beaucoup de jurons qu'elle n'avait jamais entendus, jurons dont il fit généreusement étalage en avalant quelques coups du droit. Elle prit soin de noter que la lutteuse acharnée possédait une chevelure rousse qu'elle déployait telle une banière de liberté et qu'il valait sans doute mieux éviter de la contrarier.

Tifa s'amusa à compter le nombre de clients qui détalèrent lorsque la scène prit fin. Treize. Treize poules mouillées qui s'étaient camouflées sous le côté dur qu'on associait à des clients de tavernes. Décidément, la qualité des hommes du coin ne s'améliorait pas du tout.

Elle fut cependant un peu plus contrariée de voir la jeune combattante rousse prendre place à sa table. Une victoire ne garantissait à personne le droit de s'approprier ce que d'autres utilisaient déjà.

-Le prochain, je le tue, capta-t-elle.

L'air aussi impassible qu'à l'ordinaire, Tifa se tira une chaise du côté opposé à celui occupé par la rousse, prenant bien soin de poser les pieds sur la table. Sentant qu'il serait sans doute plus prudent d'utiliser la courtoisie plutôt que les arrogances qui lui brûlaient les lèvres, elle lança à l'adresse de sa voisine :

-Intéressante, cette altercation. Une connaisseuse de l'art du combat, de toute évidence.

La voix féminine qui sembla s'adresser sortie la jeune femme bagarreuse de sa morbide rêverie. Posant le regard droit dans les yeux de la femme à chevelure noire, elle tira une cigarette de sa poche et la porta à sa bouche d'une main, puis pris un briquet bien stylisé de l'autre main pour allumer sa cigarette. Elle prit une bonne bouffé et la souffla pour le plafond avant d'ouvrir la parole:

-Eh oui, je sais comment éclater la tronche des gens, si c'est ce que tu veux dire. Le truc c'est de frapper en premier et de ne pas manquer son coup, car l'adversaire n'aura peut-être pas la chance de rater son coup.

La rouquine aspira tranquillement sur sa cigarette qui son tison rougit en rongeant le tabac pour relâche cette nocive effluve sur le soûlons qu'elle avait renverser pour s'assoir.

-Mais, dites-moi... Que fais donc une jolie jeune femme comme vous fait dans un endroit pareil. Il n'y a rien d'intéressant. Ya des soûlons, des ivrognes, des bâtards, des imbéciles... Bref, rien de bon. À moins que tu cherche les ennuies. Je sais où en trouver, si ça te dis. Vaut mieux les ennuies que l'ennuie à ce qu'on dit. continua-t-elle.

Finissant sa cigarette, la jeune femme rousse écrasa la cigarette sur la table ne quittant pas les yeux de Tifa de son regard de citrine.

Tifa traça une esquisse de sourire à la première réplique. Apparamment, elle avait affaire avec une jeune femme éduquée davantage par la vie que l'être humain, mais qui en avait tiré quelque chose d'autre que la stupidité de la majorité. Intéressant, pas trop banal. La rousse lui faisait jusqu'à présent bonne impression.

Elle observa son interlocutrice fumer tranquillement. Déjà un point moins positif en ce qui la concernait, mais bon, ce n'était pas ses affaires. Elle fixa la tirade qui flottait dans l'air de ses yeux de pierre, laissa une petite pause s'installer avant de répondre :

-Jolie, ce n'est pas à moi d'en décider. Soûlons, ivrognes, ils peuvent bien traîner où ça leur plaît. Tant qu'ils me laissent tranquille, je les laisse tranquilles. L'avantage ici, c'est que les questions gênantes sont déjà toutes implicites. Personne ici n'est blanc comme neige, et tout le monde le sait, alors pas besoin d'être hypocrite ni franche. L'hypocrisie est en ce qui me concerne le pire fléau qui soit; la franchise est donc la solution, mais parfois elle implique qu'il faille se débarrasser de l'intrus. Alors, j'aime bien ce genre d'endroits, non pas parce qu'il s'y trouve des ennuis, mais au contraire parce qu'il m'en évite. Tu vois ce que je veux dire?

Elle inspira avant de poursuivre :

-J'admets que l'ennui n'est pas souhaitable. Beaudelaire considérait que c'était le pire malheur de l'humanité. Cependant, je ne m'ennuie jamais avec moi-même, donc ce n'est guère un problème. Vous considérez que c'est ennuyeux, ici? Si vous préférez que nous sortions pour poursuivre cette discussion, je n'y vois aucun inconvénient.

Toute au long des paroles de Tifa, la rouquine était resté attentive et n'avait pas quitté les yeux de cette dernière. Bien qu'elle entendit chaque paroles que la femme devant elle, la jeune femme rousse n'avait qu'en partie ce que la personne avec laquelle elle parlait avait dit. Malgré cela, l'essentiel avait été compris.

-Ça me ferais plus que plaisir de sortir de cette établissement. De tout manière, je n'ai plus rien à faire ici... Et ce gros tas ignoble s'est résumé à une fausse piste. ajouta la rouquine regardant avec dédain le gros motard.

Puis, se levant, elle reposa le regard dans les yeux Tifa.

-Sortons, on asphyxie ici avec toute cette fumé. continua-t-elle.

La jeune rousse passa près du comptoir pour y laisser quelques billets que le tenancier ramassa en souriant en coin. Ensuite, elle sortit à l'extérieur allant s'appuyer sur sa moto des plus unique.

Tifa cligna de l'oeil aux mots "fausse piste". La rouquine cherchait donc quelque chose et sa bagarre récente était justifiée. *Prudence*, songea-t-elle. *Les gens qui poursuivent un but sont les plus dangeureux après ceux qui n'ont rien à perdre. *

Elle sauta de sa chaise, envoyant celle-ci valser plus loin.

-Soites! Et une fois sorties, peut-être serait-il temps de faire des présentations en bonne et due forme.

Elle fila vers la porte, sans payer ce qu'elle n'avait pas avalé. La porte protesta, sa vieillesse la rendant raide. Le noir ambiant avait chassé tout passant, seules quelques fenêtres trahissaient toute vie. Premier réflexe dans tout endroit : chercher les issues possibles. Elle avisa une porte entrouverte et une ruelle à l'extrémité éclairée, signe qu'elle débouchait. Pas de bruits suspects, la voie était donc libre. Elle nota un engin sur deux roues à portée de l'endroit de débauche qu'elle avait quitté. Elle se rappela la jeune rousse et se retourna, lançant un bref :

-On m'appelle Tifa!

-Très jolie nom. répondit la rousse. Moi, je m'appelle Novalarna.

Elle resta un bref instant silencieuse regardant toujours la belle femme qui se tenait debout à quelque pas de sa personne. L'attitude de Tifa lui plaisait bien.

-Dis, un tour de moto t'envierait? Ou, je peux aussi simplement te reconduire chez toi. Proposa Novalarna.

Elle laissa échapper un rire bref. Chez elle? Connais pas!

-Un tour, pourquoi pas, répondit-elle. Joli nom aussi. Beaucoup de caractère. C'est très bon signe.

Elle jeta un oeil à l'engin noté plus tôt. Une moto, donc.

-C'est la vôtre? Joli moteur! commenta-t-elle avec un certain intérêt. Au fait, je peux vous tutoyer? Ce serait plus simple.

L'intérêt de Tifa pour la moto plut à la rouquine davantage.

-Cette moto, ce merveilleux engin, mon bijou, fait partit de ma vie. De la planche à dessin à l'usinge des pièces jusqu'au produit finale, c'est tout moi qui l'ai fait. Chaque pièce, chaque boulon, chaque parcelle de carrosserie, tout les accessoires, sont fait de mains. C'est moi qui ai inventer et construit cette merveille. C'est un modèle unique, tu n'en trouvera nulle part d'autre. Expliqua fièrement Novalarna.

La jeune rousse enfourcha sa moto, puis replongea ses yeux dans ceux de Tifa.

-En fait, me faire dire «vous» tout le temps, me donne le goût de frapper des gens. Je trouverais bien mieux de me faire... Tutoyer. affirma la jeune femme à la rousse chevelure. Alors, tu embarque? Lorsque j'allumerai le moteur, tu vas adorer!

Spoiler:

Tifa esquissa une moue apréciative.

-Eh bien, je ne peux que féliciter la mécanicienne! Je m'y connais assez pour reconnaître la maîtrise quand elle me passe sous le nez...

Elle s'approcha et observa le tableau de bord. Un impressionnant kilométrage au compteur; de toute évidence, la moto était entretenue avec soin. Ce pouvait s'avérer une expérience agréable.

-Bon, je suppose que tu diriges? Où on va? ajouta-t-elle en enfourchant l'arrière.

Enfourchée à l'avant de la moto, Novalarna approcha sa tête du guidon de l'engin en voie de légende. Comme susurrant à son oreille, elle marmonna à voix basse dans une langue inconnue accompagné d'un accent nordique. Suite à cette espèce de rituel, la rouquine regarda Tifa par dessus son épaule.

-Merci du compliment. Voyons voir ce que Mhékanus en pense... dit elle entrant la clé dans sa fente respective.

Puis, la rousse tourna la clé. C'est dans un grondement des plus assourdissant et unique que le moteur démarra. Une bête qui deviendrais certes légendaire venait de se réveiller rugissant de plus belle.

-Je crois qu'il a apprécié. enchaîna la rouquine avant de commencer son tour de moto.

Tifa se raidit au rugissement du moteur. Le bruit était certes beaucoup plus énorme qu'elle l'aurait cru. L'écho de la rue déserte renvoya le son à son oreille qui protestait. La moto était effectivement puissante. Puis le rugissement devint constant et elle s'y habitua.

L'engin détala et elle se cramponna solidement à l'arrière du siège. Les cheveux de Novalarna lui chatouillèrent à la figure alors que les siens lui donnaient l'impression d'avoir pris vie tant ils volaient derrière elles.

Elle-même volait, flottait. Elle éclata d'un rire que le moteur couvrit presque. Elle ignorait toujours où elles allaient, mais l'impression de liberté et de légèreté était telle que ça n'avait plus d'importance.

Novalarna roulait tranquillement dans les rues, puis bifurqua sur une des rue principal de la ville. Elle tira de sa poche un petit appareil qu'elle connecta à la moto et appuya sur un bouton. De la musique à haut volume se fit entendre. Guitare électrique, batterie et compagnie étaient au rendez-vous.

Elle jeta un coup d'oeil sur son compteur de vitesse.

«Hum, juste 135km/h. J'irai plus vite tout à l'heure.»pensa-t-elle.

Le temps passait toujours à sa vitesse qui était bien plus élevé que le vitesse permise. Pourtant, pas un seul policier ni autre représentant n'avaient montré le bout du nez. La rouquine frissonna un coup. Elle avait un mauvais pressentiment qu'elle tenta de cacher mais en vain. Il était évident que quelque chose la tracassait.

La femme rousse continua comme si elle n'en avait pas eu connaissance. Cependant, elle aperçu une voiture de police en piètre état dans une ruelle qui confirma son tracas. La voiture de police manquait des pièces, les vitres était cassées, les lumière aussi, la carrosserie était toute bossée et parsemée d'impacts de balles, le toit était renfoncé et du sang avait giclé dans la pare-brise donnant du mal à voir les policiers qui étaient abord.

Au même moment, dans un vacarme infernal de plusieurs moto aux bruits de moteur disparate, trois moto sortir d'une autre ruelle tandis que quatre autres tournèrent un coin pour venir rejoindre les trois premiers. C'était à l'apparence des motards. Habillés de leur veste de cuir arborant un insigne, les motards poursuivait la rouquine bien décidés à ne pas la manquer armés de leurs pistolets mitrailleurs.

-Ah merde! S'exclama Novalarna. Je croyais avoir un moment de répits...

Tifa s'arrêta net de rire à l'instant où la voiture emboutie se pointa au coin de son oeil. Pas totalement anormal, puisque la plupart des policiers n'étaient pas vraiment doués pour le combat et n'étaient que des vantards avides de beuveries et de contraventions verbeuses. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait qu'un véhicule policier souffrait de leur laxisme. Tout de même... Cela présageait du grabuge, ainsi que des adversaires plus coriaces.

Elle serra les dents. Si les vandales étaient toujours là, nul doute que la présence de deux témoins serait considérée gênante. Elles devraient alors se battre.

Elle les entendit avant de les voir. Trois motos pétaradèrent chacune leur tour en démarrant. Elle lutta contre le vent que la vitesse projetait afin de tourner la tête. Effectivement, les trois véhicules s'étaient lancés à leur poursuite. Et ils étaient armés. Tifa jura. Il lui sembla entendre Novalarna faire de même. Elle sortit ses dagues, bien qu'elles lui furent plutôt inutiles en pareilles circonstances. Elle cria à l'oreille de la rousse :

-Et maintenant, que faisons-nous?

-Et maintenant, que faisons-nous? avait crier la passagère aux oreilles de Novalarna.

Puis se ressaisissant, le visage dos à Tifa, un sourire apparut à son expression. Il sembla tout évident que la situation lui plaisait. Dans sa tête, tout était à la fête. Elle était en moto roulant à grande vitesse. Elle s'était attirée des ennuies encore une fois et cette fois, les assaillants étaient mieux armés. Et finalement, une magnifique jeune femme lui faisait office de passagère ce qui la rendait près d'elle physiquement. Sentimentalement, ça ne relevait que du rêve.

-C'est simple! Tu t'accroche et moi, je conduit pour nous garder en vie. cria-t-elle. T'inquiète, j'ai l'habitude!

Au moment où la rouquine parlait à sa passagère, les motards tirèrent une salve de tir qui ne toucha point la moto ou les jeunes femmes qui y étaient enfourchées. Sur le coup, la rousse crut qu'ils ne savaient tout simplement pas viser. Mais, elle se ravisa lorsqu'elle constata que les poursuivants activait un piège. D'énormes débris en tout genre se mirent à tomber. Surtout des morceaux d'édifices et des véhicules de toute sorte passant de la motocyclette à un hélicoptère, tous en mauvais état. Agilement, Novalarna évita les débris et voitures qui étaient destinés à lui tomber dessus. Deux des motards firent de même tandis que l'autre se fit écraser sous une vielle autobus de ville. Ensuite, les poursuivant tirèrent une salve, mais cette fois étant destiné à la rouquine et par la même occasion la jeune femme qui l'accompagnait. La rousse motarde esquiva le tire tournant un coin. C'est alors qu'elle amorça une ligne droite accélérant davantage. Lorsque les deux motards eurent tourner le coin, la rousse se mit les pied sur le guidon faisant face à l'arrière où elle sortie ses deux inquiétants pistolet d'une grosseur qui laissait présager une phénoménale puissance de feu. Prête a tout, elle tira seulement deux balle manquant de perdre l'équilibre sous la force du recul. Les deux tirs touchèrent leur cible respectives. Même, que la tête des deux poursuivants vola en éclat.

Puis, elle freina laissant une marque noir sur la chaussé.

-Alors, satisfaite? demande Novalarna le sourire aux lèvres.

dans l'ombre des immeubles bloody assista a la scene, elle regarda sans broncher a l'explosion des deux poursuivants ...

"hmm au moin je n'aurai pas intervenir..." pensa t'elle alors qu'elle jeta un rapide coup d'œil a nova et sa passagère ...

"toujours a t'attirer les jolies filles et les ennuies" se dit-elle.

elle planta ces griffes dans la parois du toit de l'immeuble et fit tomber qu'elle petit morceau de la parois dans la rue, quand elle s'en aperçus elle se mit a rapidement courir pour ne pas qu'on l'aperçoive sautante d'immeuble en immeuble...

"mince me serais je fait repérer ..."

-C'est simple! Tu t'accroches et moi, je conduis pour nous garder en vie, avait dit la rousse. T'inquiète, j'ai l'habitude!

Hmmm. La situation semblait effectivement très simple expliquée de cette manière. Dommage qu'en ce moment, seule l'une des deux était réellement en contrôle. Manque de chance, Tifa n'était pas celle-là. Elle qui détestait mettre sa vie en d'autres mains que la sienne devrait se contenter d'une impuissance alerte.

Il s'avéra que la conductrice savait ce qu'elle faisait. D'impressionnants débris tombés de façon calculée furent esquivés avec naturel, sifflant rageusement aux oreilles des cibles qu'ils avaient ratées, tandis qu'ils arrachaient des cris d'agonie à ceux qui les avaient envoyés. Une salve de tirs pourtant rapides ne purent qu'embrasser l'air laissé par le passage de la moto. La scène fut complète lorsque Novalarna fit se cabrer la moto tel un cheval déchaîné alors qu'elle réduisait les tueurs à un souvenir. Pendant un instant, l'engin sur deux roues tangua tant que Tifa craignit qu'elles ne terminent leur course dessous plutôt que dessus, mais l'animal mécanique se plia à la volonté de la rousse et s'arrêta net. Tifa lâcha prise sous la force de l'impact et se reçut au sol avec une relative douceur. Inspection rapide : quelques égratignures sans conséquence, elle avait atteri à à peine trois mètres de là où la moto se tenait maintenant assise.

Novalarna arborait un sourire rebelle alors qu'elle lui demandait :

-Alors, satisfaite?

À cela il lui fallut bien sourire aussi. Une expérience imprévue et mortellement dangereuse valait bien qu'on s'en amuse.

-L'adrénaline au plafond, aucun doute!

Puis son côté toujours aux aguets reprit rapidement le dessus quand l'instinct l'avertit d'un indésirable observateur. Un léger bruit de métal se frottant au métal la fit se raidir, suivi de sons rythmés semblables à des pas. Elle porta ses mains aux fourreaux de ses poignards par automatisme.

-Il y a quelqu'un juste à côté, souffla-t-elle à Nova. Les immeubles, sur la gauche. Prends garde.

-L'adrénaline au plafond, aucun doute! avait répondu Tifa d'un ton enjoué.

La réponse autant que l'expression de la jeune femme à chevelure d'une noirceur ténébreuse ne purent que réjouir la jeune femme rousse. Épater la galerie? Novalarna adorait. Par ailleurs, impressionner les gens était souvent une motivation à faire certaines actions. Cependant, elle changea brusquement d'attitude lorsque, portant ses mains aux fourreaux, Tifa lui souffla d'un ton sérieux:

-Il y a quelqu'un juste à côté. Les immeubles, sur la gauche. Prends garde.

Dans un moment de silence momentané, la rouquine écouta les sons des alentours. C'est ainsi, avec son ouïe incroyablement sensible, qu'elle distingua sans peine les bruits de pas précipités qui s'éloignaient. Elle fut même en mesure de déterminer la position de l'individu sans même le voir.

Alors, la jeune femme en combinaison noire dégaina un pistolet et se mit à viser l'indésirable qui lui semblait fuir. Au moment où elle allait tirer, la rouquine distingua femme aux allures félines avec une queue touffu à l'extrémité de la colonne vertébrale. Ça ne faisait aucun doute. C'était la féline dont elle était tombée amoureuse.

-Tiens, j'ai une ange gardienne... dit la rousse pour elle-même rangeant ses pistolet jumeaux.

Puis, elle se tourna vers Tifa.

-Aller, embarque avant que d'autre motards se ramènent.

Bloody arriva au bout des immeubles, d'un coup d'oeil rapide elle aperçut deux motards qui attendaient surement que nova et son amie ne passe pour les attaquer. Sans esiter, bloody se jeta dans le vide vers eux sans qu'aucun des deux motards ne la remarque...

Mains en avant vers les ennemis, l'action se passa comme au ralentie, des éclaires de foudre danser sur les bras de bloody avant de se projeter violament sur les deux hommes...

L’impact était puissant du a la chute d'une sacré hauteur ainsi que de la puissance du sort de bloody. L’air était saturé de particule de poussière qui voler et permettait a bloody de ne pas être vu, juste une forme ombre était décelable alors qu'au sol on voyait l'impact de la foudre qui avait fait des cratères noires touchant le sol l'ennemis ainsi que les murs contre lesquelles ils c'étaient posté.

On ne distinguait pas grand chose mise a part une fine rivière de sang qui coulé du nuage de poussière vers une bouche d'égout.

-Tiens, j'ai un ange gardien... perçut Tifa. Embarque, avant que d'autres motards ne se ramènent...

Inutile de demander de qui il s'agissait. À tout le moins, on pouvait considérer le fait que la rousse semble connaître l'espion lointain comme un signe rassurant. Si elle s'était contentée de ranger ses pistolets en reconnaissant l'autre, le plus probable était qu'il n'y avait aucun risque. Elle-même s'apprêtait à rengainer ses armes lorsqu'un éclair qui n'avait rien de naturel illlumina l'endroit. De la magie, aucun doute. Comment elle le savait? Un éclair normal vient du ciel. Or, celui-là était apparu d'un point situé bien en dessous du ciel.

Encore ces immeubles. Cette fois, risque ou pas, il fallait qu'elle aille voir.

-Désolée, lança-t-elle à Novalarna. Mais il se trouve que ces éclairs-là sont magnétiques et que j'ai des bouts de métal qui frétillent d'impatience...

Plantant là moto et conductrice, elle fila vers l'endroit maintenant calme d'où avait explosé l'éclair de lumière. L'entraînement et l'expérience la faisaient courir vite. Elle rangea ses poignards presque sans s'en rendre compte, lui laissant les mains libres pour l'aider à courir plus vite encore. Elle fut aux immeubles en un rien de temps et entreprit l'escalade des briques d'un des buildings.

Tout son corps frémissait d'impatience. La curiosité est un moteur inépuisable. Elle vola presque jusqu'au sommet et aperçut enfin la cause de toute cette agitation. Une fille, mi-humaine mi-féline, les yeux perçants, les mains près du corps.

-Tiens tiens... Bonjour, laissa-t-elle glisser dans l'air entre elles.

bloody se retourna vers l'amie de nova et s'inclina respectueusement sans dire mot.

dans sa tête elle se dit:

"Nova vas m'en vouloir..."

malgré ses pensées son visage ne laissa transparaitre aucune émotion.

elle se tenait la devant l'amie de nova baissant les yeux et la tete comme une enfant qui aller se faire disputer.
elle garda ces mains vers le sol pour ne pas inquiéter la jeune femme devant elle et attendie patiemment hésitante entre s'enfuir ou ne plus bouger et attendre.

elle se mit a rouler des pouces toute intimidé face Tifa.

Un ange passa. Pas de réponse. Tifa pencha la tête sur le côté, songeuse. Mains qui tréipgnaient et tournaient, yeux baissés, salut respectueux quoiqu'hésitant. La fille-chat était nerveuse. Nerveuse! Elle qui était capable d'envoyer un éclair, qui savait courir d'immeuble en immeuble sans s'inquiéter et qui se trouvait tout juste à côté d'un filet de sang provenant sans nul doute de ses dernières victimes agissait en gamine prise en flagrant délit! Et puis quoi encore?

Une tête piteuse, mais encore dangeureuse. La prudence était toujours de mise.

-Hé, du calme, demoiselle, lança Tifa, choisissant un semblant de familiarité faute d'une meilleure idée. Pas la peine de t'expliquer. On t'attaque, tu te défends. La dure réalité. Point barre.

Comme l'autre ne disait toujours rien, elle ajouta :

-Je n'ai pas de raison de te combattre. Pas encore, du moins. Novalarna semble te connaître en tant qu'amie. Mais ton éclair était une source d'inquiétude potentielle. Il fallait que je vérifie. Question maintenant résolue. Bon, je file alors!

-Désolée, lança Tifa. Mais il se trouve que ces éclairs-là sont magnétiques et que j'ai des bouts de métal qui frétillent d'impatience...

-Hey mais où...! tenta de répliquer la rouquine, mais sans succès puisse que sa passagère lui passait entre les doigts pour se diriger vers où les éclaires avaient frappé. Mouais... C'est ça, plante-moi là à faire perdre mon temps en attendant que je me fasse tuer... Non mais.

Puis, cessant de penser au départ momentané de Tifa, la jeune femme rousse se mit à réfléchir sur la provenance de L'éclaire. Des éclaires venues de nul part pour venir frapper elle-ne-savait-quoi, c'était un peu louche...

«Bon... Y'avait d'abord ma voluptueuse, magnifique, sexy... Bloody sur les toits venue veiller sur moi. Ouais, elle se fait beacoup de soucie pour moi... Et moi de lui infliger ça la pauvre... Je pourrai toujours lui faire son repas préféré pour me faire pardonner. N'empêche qu'il y aie trois scénarios possible pour l'éclaire. Le premier, le plus appréciable, un mage lui a lancé une éclaire, mais elle a esquivé et l'a tué. Le deuxième, tout de même potable, un mage lui a lancé une éclaire, mais elle a esquiver pour prendre la fuite. Puis le troisième, le plus catstrophique, un mage lui a lancé une éclaire et l'a touché de plein fouet la laissant sur le sol morte ou presque. ! Oh p*****, c'est grave!»

Suite à son moment de réflexion, il fut évident aux yeux de Novalarna que sa bien-aimée était dans une grave situation puisse qu'elle n'avait émit aucun signe de vie suite à l'éclaire. C'est donc dans la peur de la perdre pour toujours que la jeune femme rousse se rua, enfourchée sur sa moto, vers la porte d'un bâtiment pour la défoncer. Une fois à l'intérieur, elle monta les escaliers menant vers le toit en donnant, au passage, une peur bleu à un jeune homme qui montait avec des sacs remplis venant du super marché.

Derrière la porte d'accès au toit, fonçait à tout allure, Novalarna sur sa moto qui arracha carrément la porte de ses gonds qui alla tomber en bas de l'immeuble. Elle immobilisa son véhicule juste devant la féline, puis débarqua pour venir enserrer la femme-chat par la taille.

-Trésor, j'ai eu peur pour toi. J'ai craint qu'un mage t'aie fait la peau... Tu vas bien? Rien de cassé?

Alors qu'elle s'apprêter à descendre sur la route tellement elle était mal a l'aise, elle vit la porte sortir de ces gongs et atterrie en contre bas et une moto sortie des escaliers.

Quand elle vu nova sauter de sa moto pour l’enlacer, les reste d'éclair sur ces bras disparue d'un seul coup.

Elle savait pertinemment que nova détester les magiciens et se nouveau pouvoir qui était apparu a son arriver dans se monde l'inquiéter.

En plus de risquer de blesser les gens elle risquer de perdre Nova a trop utiliser se pouvoir.

Elle câlina nova avant de s'asseoir sur le rebord de l'immeuble les yeux vifs prête à sauter sur la moindre menace.

Au loin elle vie des gros nuages de fumée les motards n'aller pas tarder à arriver ...