Surpise in the box

Quelque part dans le palais gisait une grande caisse à emballée d'emballage de fête sur laquelle y était accolée une enveloppe: «Joyeuse anniversaire Yahely!» était inscrit sur l'enveloppe.

Zaralinùra sortit des bras de Morphée. Elle se rendit compte bien vite qu'elle était à l'étroit. C'est en ouvrant les yeux que la jeune esclave se rendit compte, à la lueur de son œil rougeoyant, qu'elle avait été enfermée dans une caisse de bois avec de minuscules trou pour la circulation de l'air.

Ne trouvant pas sa position convenable, la jeune femme à la chevelure rouge frappa violemment sur une des paroi de la caisse de ses pieds, mais la boîte était trop robuste.

Elle arrêta brusquement les coups, puis elle se rapprocha la tête des trous.

-Il y a quelqu'un? J'ai besoin d'aide! Maîtresse, êtes-vous là? C'est pas drôle! cria-t-elle espérant être entendu.

Elle s'attendait à la possibilité qu'il n'y aie personne pour répondre à son appel et c'est bien ce qui l'inquiétait...

-Il y a quelqu'un? J'ai besoin d'aide! Maîtresse, êtes-vous là? C'est pas drôle!

Lorsque Yahely reçut le cadeau d'une des baronnes, une caisse bizarre, elle comprit immédiatement ce que c'était. Levant son bras, elle lança un couteau violent qui transperça le coeur de l'Impériale. Cette dernière fut plaquée contre le mur, et tuée sur le coup. La reine ne supportait pas l'esclavage, mais alors pas du tout. Elle lança un nouveau couteau vers le carton (en bois XD) et celui-ci explosa en morceau, laissant découvrir une jeune femme, qui laissait supposer un âge compris entre vingt et ving-cinq ans. Les deux poignards se rangèrent et Yahely tendit le petit papier posé sur la boite à son... esclave...

- Je suis désolée jeune fille, je trouve l'esclavage ridicule... allez, tu ne seras pas mon "esclave" mais mon assistance... je ne supporterai rien d'autre.

Elle eut un regard désolé pour cette pauvre créature...

Zaralinùra prit le papier qui lui était tendu de la main de la jeune femme à la chevelure de feu. Elle détacha ces yeux de la magnifique jeune femme au vêtement qu'elle aurait qualifiés de vêtements royaux pour se poser sur la feuille de papier déplié. Elle lut le message à la lueur de son œil rougeoyant.

«Chère impératrice Yahely, impératrice d'anastor,
si vous avez eu l'honneur de recevoir ce présent, c'est que ma soeur jumelle a bien livrée le cadeau. Vous constaterez à l'intérieure de cette boîte, il y a un individu. Cet individu s'appel Zaralinùra de son prénom. Cette jeune femme de je ne sais où sera désormais votre esclave plutôt que la mienne. Je n'ai point pu vous le remettre en main propre du au fait que je suis partis récemment. J'espère sincèrement que vous vous êtes amusée durant votre fête d'anniversaire et que cette esclave vous sera plus utile à vous qu'à moi.

Joyeuse Anniversaire.

Kiliandra TRombmorttelle»

- Je suis désolée jeune fille, je trouve l'esclavage ridicule... allez, tu ne seras pas mon "esclave" mais mon assistance... je ne supporterai rien d'autre. avait-dit l'impératrice.

La jeune Hortz chiffona le papier de son poing. Puis, elle leva le regard sur le yeux d'émeraude de celle qui l'avait sorti de la boîte.

-Vous êtes donc... L'impératrice Yahely? C'est... Je ne sais quoi dire. Zaralinùra s'inclina devant Yahely posant un genou parterre puis ajouta simplement. Merci.

Après quoi, une larme rougeoyante coula sur ça joue pour finalement finir sa course sur le sol du palais.

-Snif* Je vous servirai de mon mieux impératrice. snif* fini-t-elle.

Devant le visage démis de sa nouvelle assistante, Yahely eut un pauvre regard. Pourquoi pleurait-elle ? Etait elle tellement attachée à son ancienne maîtresse ? C'était tellement surprenant, car cette dernière semblait se ficher complêtement du sort de son esclave, la considérant comme un robot à son service. La souveraine, ordinairement sadique et cruelle, devenait tout à fait attendrie devant une personne ainsi soumise. Elle n'avait pas envie de faire souffrir Zaralinura, elle n'avait pas envie de la voir se déchirer de douleur à ses pieds, lui implorant quelqoncque pitié. Non, rien de tout cela.

- Ressaississez vous, voyons, ce n'est pas si grave... Je vous peine sans doute en disant ça mais une maitresse qui vous "offre" commee un objet n'est pas une bonne maitresse, Zaralinura. Ayez-en conscience, dit la monarque en tentant de la reconforter.

Interieurement, Yahely se jura de faire disparaitre cette Trom-cha-pas-quoi de son empire, de n'importe quelle façon. Ne sachant quoi dire, ni faire, elle prit place sur une chaise et se tut quelques minutes, tripotant deux ou trois crayons ou bout de gomme trainant sur le bureau. Finalement, elle dit simplement :

- ... Je vous laisse choisir quelque chose à faire.

Sur ces dernier mots, la jeune femme au cheveux rouges se redressa l'air surprise. Elle n'en croyait pas ses oreilles. On venait de lui laisser le choix, chose qu'elle avait connu que bien des années auparavant. C'était comme couper de couper des liens qui la retenait. C'était inimaginablement bon. Les larme continuèrent à couler, mais un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Ce n'était plus de larme de tristesse, mais bien des larmes de joie qui glissait tranquillement sur ses joue.

-Le choix? Impératrice, vous me laissez le choix? snif* Il y a si longtemps que je n'ai pas eu la chance de faire un choix, un choix qui n'est pas décidé, imposé par quelqu'un d'autre. Elle essuya des larmes du revers de la main, puis enchaina. Impératrice, cet endroit me semble si grand, si majestueux. Il doit surement y avoir tant de tâche à y faire non? Je ne saurais où commencer. Aurait-il un service qui vous ferait envie, impératrice?

Durant que la nouvelle assistante c'était essuyée des larmes, un bout d'un étrange bracelet doré. On ne pouvait voir les détails, car le bracelet n'était pas sortie suffisamment longtemps pour que l'on puisse distinguer des détails.

Zaralinùra se tut un moment les yeux toujours posés sur Yahely qui essuyait les larmes cristallines qui perlait sur la peau de la souveraine. La jeune femme de la boîte eu l'air surprise d'apprendre tout cela. D'apprendre qu'une personne si haut placé à pu vivre des atrocité similaires aux sienne. Elle détacha son regard de sa nouvelle maîtresse prenant une expression songeuse et s'appuya le dos sur un mur de la pièce. Puis, prenant un air sérieux, Zaralinùra regarda la haute dirigeante disant:

-Vous avez raison impératrice. Ces esclavagistes... Tous autant qu'ils sont. Ils le paieront. Ils paieront de leur vies pour ce qu'ils font subir au autres, pour ce qu'ils nous ont fait subir.

Elle fit une pause, puis elle s'agenouilla devant Yahely enchainant:

-Rien ne me fera plus honneur de vous assister dans vos décisions autant que dans vos action impératrice. Ce tourment à déjà assez duré et il doit cesser. J'accepte grandement et avec gratitude ce que vous m'offrez ainsi. Et... J'aimerais savoir sans être indiscrète. Où sommes-nous?

C'est en marchant des les couloirs du château, contemplant et appréciant la majestueuse décoration, cadres, tapisseries et même le tapis, que Zaralinùra commença à ressentir une sensation de brûlure à ses pied.

Plutôt que de le mentionner, elle préféra cacher son malaise. L'assistante savait pertinemment que c'était ses bottes maudites qui lui causait cet horrible inconfort. Ça ne faisait qu'empirer, même que les bottes de cuir noir au mauvais karma se mirent luire d'une aura rouge. La jeune femme aux cheveux rouge préféra se taire.

À l'arrivée dans la salle circulaire, elle fit un acte qui lui laissa un gout amer. Elle se trouva impolie de s'assoir avant la souveraine, mais elle ne trouva pas le courage de se relever par l'atroce douleur qui lui martyrisait les pieds. Essayant d'avoir l'air naturelle, la jeune Hortz s'adressa à Yahely:

-Impératrice, quel est cet endroit? avait demandé la jeune assistante se retenant de gémir du martyre plantaire qu'elle subissait.

Zaralinùra ne savait pas du tout quoi dire devant tout cet honneur. Elle allait avoir une chambre, une vrai chambre! C'est de rien que la jeune femme aux cheveux de sang était partie, de rien du tout.

La suivante voulu se lever pour suivre l'intendant, mais elle avait les jambes qui tremblotaient avec évidence. La jeune Hortz ne tenue pas deux secondes qu'elle tomba agenouillée s'appuyant de son poing sur le plancher dans un cri de douleur. C'est au même moment que Zaralinùra vu des scènes morbides passer dans sa tête accompagner d'une voix dans son crâne qui lui disait:

-Tue-les! Tue-les tous!

Les bottes étaient bien plus maudites qu'elle ne le paraissaient. L'ex-esclave résista aux commandes des bottes maléfique. Puis, elle s'effondra mollemement sur le plancher.

Le violent coup sortit la dites possédée de son horrible et morbide cauchemar des plus macabre. Meurtre, torture, viole étaient bien au rendez-vous dans son esprit. Le cauchemar montrant elle-même en train de les perpétuer avec plaisir. La peur de devenir aussi que ce démoniaque Xorrok s'était allumée.

Puis, Zaralinùra se tourna sur le dos, resta ainsi un court moment et se leva se tournant vers l'impératrice. Entendant plus tôt la voix flou et écho de Yahely, elle ne compris pas tout les mots qui avaient été prononcés. Elle secoua le tête vigoureusement.

-Impératrice, ces bottes que je porte sont maudite.

Yahely commençait vraiment à craindre un incident grave. Non pas pour Zaralinùra ni à cause de Zaralinùra, mais bien car ses dix puissants couteaux tremblaient vraiment fort. Ils étaient eux aussi démoniaques et maudits, il ne fallait pas qu'ils tentent de la posséder... Elle se ressaisit et sorti un des dix splendides et impéria(ls, aux ?) poignards de sa poche droite. Elle en pointa un sur l'esclave des bottes et lâcha d'une voix autoritaire et pleine de menaces :

- Enlève tes bottes ou je le fait. Si tu fait ne serai-ce qu'un mouvement de recul, je devrai te tuer. Et je le ferai sans hésiter.

La véritable raison pour laquelle l'implacable souveraine usait ainsi de ses vastes pouvoirs à ce moment précis était qu'un objet maudit n'aimait pas vraiment que le corps sur lequel il s'était puissemment attaché se vois souffrir ou mourir. Il serait plus docile que si elle ne le menaçait pas méchamment... sauf si il se retournait contre elle. La lame brilla de toute sa puissance, et, des flammes dans les yeux, la jeune femme continua :

- Depêche toi ! Je n'aurai aucune patience !!

Des poignards étaient pointe sur la jeune Hortz. Elle fut terrifiée par la tournure que les événements avaient pris. L'ex-esclave ne s'attendait pas à voir sa vie encore menacée. Elle répondit d'une voix tremblante de peur.

-Je ne peux pas les retirer. Elles sont maudites. De ce fait, je dois les porter jusqu'à ma mort. Vous comprendrez que ce n'est pas par plaisir que je porte ses couvres pieds infernaux. Je ne suis pas la première porteuse de ces bottes... D'autres y sont passés et on trépassés avant moi.

Zaralinùra marqua une pause, puis elle ajouta:

-En fait, je suis la deuxième à voir portée ces bottes. Avant, elles appartenait à un Démon du nom de Xorrok. Celui qui avait tué ma famille me laissant, moi,souffrir parmi les morts...

Des larmes noires se mirent à coulent de son œil rougeoyant.

Yahely se radoucit. Elle comprit parfaitement ce que voulait dire la pauvre jeune femme. Elle s'approcha d'elle, s'agenouillant sans craindre que sa belle robe ne soit tachée. Elle releva ses longs cheveux violets en une couette de laquelle s'échapait quelques cheveux rebelles et se pencha sur les souliers de sa suivante. Lentement, mais pas surement, elle passa le bout de son index droit sur le bord de la semelle. Une brûlure tirailla son doigt, qu'elle retira précipitemment. Une marque noire se dessina lentement. La souveraine ne commit pas l'inprudence de mettre son index dans sa bouche, mais l'envelloppa dans un petit mouchoir de tissus qui reposait en permanence dans sa poche. Elle regarda Zaralinùra avec une expression navrée et lui laissa entendre de sa voix claire :

- Eh bien, c'est là un puissant maléfice. Nous tenterons un jour de te retirer ces bottes maudites si tu veux bien. En attendant, je pense que te garder au palais serait une mauvaise idée, autant pour mon peuple que pour toi. Je pense donc que tu resteras en permanence avec moi, ou dans ma suite. Cela me fera un peu de compagnie féminine. Sache que je t'aime bien, sinon, je ne te proposerai pas un tel "privilège" comme disent les ministres.

Elle sourit à la jeune femme. Oui, elle l'aimait même beaucoup. Elles avaient beaucoup de points communs : Leur passé difficile, leur cheveux si singuliers, et possédaient toutes deux un objet ( ou plusieurs ) assez encombrant... L'Impératrice se releva lentement et épousseta sa robe. Elle se reconcentra ensuite sur la conversation qu'elle tenait, jugeant cela plus important et interréssant que son amour propre et sa petite beauté. Yely ne souriait pas. Son visage gardait à présent une expression ferme et stricte. Elle cria a l'intendant de rentrer et reprit. S'adressant cette fois à ses deux interlocuteurs, la jeune femme reprit :

-Miss, ne me cachez pas des choses de ce genre, si vous en avez d'autres, c'est maintenant ! L'intendant va t'apprendre à respecter la vie ici. Par exemple, comment tu dois appeler tes superieurs (Votre Majesté Impériale, même si je deteste ce nom, Général...). Ah oui, sais-tu si ma trace, sur le doigt, partira un jour ? Sais tu quels effets elle aura sur moi ? Excusez moi monsieur l'intendant, mais c'est important...

Yahely s'installa sur une chaise et attendit.

Zaralinùra rougie baissant un peu la tête.

-Impératrice, je ne vous ai pas tout dis. Je ne me considère pas spéciale en sorte. Je dirais plutôt malchanceuse ou bouc émissaire des dieux. Depuis que je suis sortie de cette boîte, on dirais que la chance me fait un clin d'œil un moment. Mais, il y a encore plusieurs choses que j'ai préféré taire jusqu'à maintenant...

La jeune femme aux cheveux rougeoyant marqua une pause prenant une grande respiration.

-Vous êtes sûre de vouloir savoir... Tout?

Yahely leva un sourcil inquisiteur. Derrière la fenêtre, le soleil se couchait doucement, le crépuscule serait bientôt passé, et l'Impératrice était lasse et fatiguée. Malgré tout, elle prit la sage décision de s'entretenir avec Zaralinùra. Non seulement pour son peuple, son palais et son Empire, mais aussi par pure curiosité. La jeune femme laissa tomber son sourcil et sourit à l'ancienne esclave. Ayant pris sa décision, elle lui murmura gentiment :

-Oui, je veux tout savoir... C'est très important.

Elle indiqua à l'Intendant qu'il devait à présent se retirer et elle désigna la sortie à sa suivante. Elle parcoururent ensemble les quelques centaines de mètres les séparant du bureau personnel de sa Majesté et entrèrent dans celui-ci dans un silence impécable, laissant un suspense s'installer. La reine tira ensuite une des chaises de velour et la désigna à Zaralinùra. Elle prit elle-même place en face de celle-ci et la regarda d'un oeil grave. Son visage se mua doucement en une expression toute aussi froide et elle entama d'une voix posée :

- Hum... Bien, Zaralinùra, je vous écoute. Tentez d'être précise, tant pis si nous y sommes encore demain soir. Je veux simplement tout savoir. Je vous assure que ce sera mieux, non seulement pour mon Empire et moi, mais aussi pour vous. Allez-y.

Yahely avait maintenant soif d'apprendre l'histoire de la si mystérieuse jeune femme. Elle sortit de son bureau un petit carnet ainsi qu'un crayon. Elle rajusta ensuite sa position sur le siège pour le moins confortable, derrière son bureau et releva la tête vers sa suivante. Désormais, elle était prête à écrire ce que sa mémoire pourrait oublier de garder et pendue aux lèvres de l'ancienne esclave. Cette dernière semblait réfléchir à ce qu'elle allait dire et la souveraine respecta son silence, bien entendu.

- Bien, ne vous pressez pas, nous avons tout notre temps. Ne prenez pas cet entretien pour un interrogatoire par contre !

Ces dernières paroles furent dites avec un sourire sympathique, qui redevint rapidement froid et attentif.

La jeune ex-esclave resta silencieuse un moment. Elle était quelque peu intimidé. Les yeux posés brièvement sur le calepin, elle hésita à se prononcer se sentant étudiée telle une nouvelle créature aux yeux d'un chercheur.
Puis, Zaralinùra Hortz se tira une chaise pour s'assoir en face de la souveraine. C'est en s'assoyant qu'elle se cogna le genoux droit sur le bureau. Un engourdissement vint envahir sa jambe avant de s'estomper 2min plus tard. Ensuite, la soupçonnée possédée leva les yeux et se mit à expliquer divers moment de sa vie:

-Lorsque j'étais toute jeune, comme je vous l'ai déjà dis tout à l'heure, ce... Xorrok. Commença-t-elle tentant de cacher la douleur que lui infligeais les souvenir de ce démon conduit par la follie. J'étais la descendante de deux noble. J'ai de la noblesse dans les veines, mais il a été souillé... Mes parents, ces gens qui m'ont tant aimé, ont eu leur sang versé le jour de mon anniversaire. Continuait la jeune Hortz les larmes aux yeux. Maudit soit ce jour, ce jour où je fut moi-même maudite! Le pire jour de ma vie...

La jeune suivante était anéantie pas ses souvenirs des plus malsains. Hantée, elle était. Par ses pleurs, elle ne pu continuer son récit. Des larmes noir et d'autres incolores et cristallines vinrent se rencontrer à son menton avant de continuer sa course plus bas.

Malgré son attendrissement intérieur, Yahely ne cilla pas devant les larmes de Zaralinùra, enfin, en tous cas, son visage ne trahit aucune émotion. Elle n'avait pas vraiment compris ce que Xorrok avait fait à la noble famille de la demoiselle, et ne se priva pas de le demander après avoir tenté un instant de calmer le flot de larmes qui jaillissait des yeux défaits de l'ancienne esclave. Avec une mine désolée, elle ne tarda pas à réclamer doucement :

- Que vous a-t-il fait exactement, à vous et/ou à votre famille ? Et comment avez-vous eu ces bottes maudites ? Je comprend votre chagrin, mais, à présent, ressaisissez vous je vous prie...

Tentant de ne pas être trop froide, elle referma sèchement le livret de notes qui semblait gêner son interlocutrice. Elle rajusta une mèche de se cheveux et se tourna une fois de plus dans son siège, gênée. Lorsque enfin elle fut à l'aise, elle fixa son bureau. Elle réfléchissait. En effet, l'Impératrice venait de penser à quelque chose d'assez intéressant, une idée simple pour ménager la jeune femme si triste. D'une voix redevenue douce, elle lui dit :

- Pour éviter que votre personne ne soie ainsi affectée, désirez-vous que nous utilisions un moyen plus simple pour que je sache tout ? Il m'est possible d'infiltrer votre esprit et de savoir ce qui m'intéresse rapidement. Mais vous devez m'accorder une immense confiance, ne pas avoir peur que je regarde des choses ne me concernant pas.

Voilà, maintenant, Zaralinùra était libre d'accepter ou de refuser.

La jeune suivante s'arrêta nette.

-Regarder de mon esprits?

Des souvenir vinrent se chambouler dans sa tête. Ceux de la mort de l'homme souriant qui avait si gentiment offert son aide proposant le même service que proposait Yahely, se faufiler dans son esprit pour comprendre ce qui lui arrivait. Le pauvre homme tel un possédé avait saigné de tout les orifices pour finalement mourir convulsant sur le sol.

Sortant de sa torpeur, Zaralinùra s'écria:

-Non! Ne le faites pas. Je ne voudrais pas vous voir finir comme ce pauvre homme, impératrice...

La jeune femme maudite prit un peu plus d'une minute pour être relativement calme. Ensuite, elle reprit la parole.

-Xorrok... Il a commit d'horribles choses. Mon père, Masphran Lirroë, fut la première victime de la famille. Xorrok avait forcé la porte accompagné de ses sbires. Il avait fais rapidement prisonnier moi et ma famille dans la salle de bain. C'est là que cette ordure commença à mettre mon père en morceau le gardant vie pour qu'il continue de souffrir... Elle continua en sanglotant quelque peu. Ce démon était sadique, il s'amusait comme un fou à voir mon père ressentir la douleur et le martyre. Et... Pour l'achever, Xorrok lui donna une mort atroce, la noyade. Il noya mon père dans le bain. Se fut ensuite le tour de ma mère, Tolannora Hortz. Cette créature impure, Xorrok, viola ma mère pour ensuite faire gicler son sang partout dans la pièce incluant sur moi. Je ne pouvait rien faire. Je n'était qu'une petite fille. Lorsqu'il s'était tourné vers moi, j'ai cru que j'allais y rester. Il prononça une étrange incantation avant de me dessiner un symbole sur le front avec du sang tandis que je me laissait faire paralysée de peur. C'est ça qui est arrivé le jour de mon anniversaire...

Zaralinùra poussa un râlement de colère. Au même moment, ses mains furent enveloppées de ténèbre faisant des apparaître des gantelets noirs ornés de griffes rougoyante, puis dans un élan de rage, elle découpa un des fauteuil. Après quoi, elle se tourna vers la souveraine un peu plus calme.

-Tant de haine est resté en moi... Toute cette colère refoulé... Toute cette peine sans réconfort, sans chaleur, sans voix, sans amitié ni amour... Toute cette souffrance irrésolue... Même après que j'aie tué ce démon, rien de ne s'est estompé se ce n'est la soif de vengeance qui me rongeait. Ces griffes que je porte sont les siennes. Je les ai prises car je les trouvait puissantes et elles n'obstruaient pas les mouvements. Une arme efficace.

Les gantelets se dissipèrent dans le ténèbres.

-Pour ce qui est des bottes, il n'y avait là rien de volontaire. C'était... sinistre et étrange. Alors que je me préparait à sortir de l'antre de Xorrok, dans ma tête, avait résonné une voix suave et attrayante qui tentait de me convaincre de mettre les bottes. Je voulu partir, mais mon corps ne voulait plus obéir. C'est ainsi que hors de mon contrôle, je mise les bottes et que celle-ci me sois destinée à jamais...

La jeune suivante s'assis sur un divan fixant le regard sur ses bottes, honteuse.

Yahely eut presque les larmes aux yeux. Des larmes de rage. Meurtre, torture, viol... Vraiment, tuer Xorrok n'était pas la solution. Il aurait fallut être beaucoup plus cruelle avec lui, bien plus ! Lui découper lentement le corp, en commençant par couper les orteils, puis les doigts, puis les jambes (en deux fois bien sur), puis les bras (en deux fois également), puis lui coudre les yeux et lui faire manger des choses affreuses, puis le faire vomir, puis lui faire ravaler ce qu'il avait vomit, puis... Non, là, elle devenait folle.
Elle serra les points et les dents pour ne pas tuer quelqu'un d'innocent qui passait par là et écouta la suite du récit que narrait Zaralinùra. Lorsque cette dernière détruit un des fauteuils, la reine la reprit sèchement et claqua des doigts, rendant sa splendeur ancienne au siège moelleux et accueillant. L'humaine ne regardait pas Zaralinùra, mais un point abstrait sur le sol.
Elle n'écoutait néanmoins pas distraitement, mais s'appliquait à tout enregistrer pour pouvoir questionner ensuite la miss. Elle regardait également chacun de ses faits et gestes, ce qui pourrait lui servir ensuite. Enfin, l'histoire racontée, l'observatoire terminé, la souveraine déclara sèchement :

- Hum... Tu es vraiment gentille toi. Enfin. Bon, sache que ce n'est pas ton petit démon ridicule qui va me faire peur ! Comprend qu'il faut te libérer de cette malédiction coûte que coûte ! Donc, demain, je te libérerai de cela, enfin, je le tenterai une première fois.

Elle s'interrompit, laissant ses paroles s'imprimer correctement dans l'esprit de Zaralinùra. Elle se leva et se mit à tourner en rond et à faire les cent pas. Ensuite, ayant profondément réfléchi à ce qu'elle allait dire, elle reprit :

- BIen, j'ai evidemment des questions. Tout d'abord, peux-tu me décrire les réactions de ce... "Xorrok" ? Me décrire l'expression de son visage, le to de sa voix... Enfin, me redécrire ce monsieur dans chacun de tes passages.

Yely comptait savoir si c'était véritablement un démon ou plutôt un "simple" possédé. Elle se rassit, mais continua toutefois une refléxion sur le récit. Elle repensa aux gants si singuliers et continua :

- Ces gants disparraissent-ils simplement en apparance où vont_ils vraiment ailleurs que sur tes mains ? Peux tu les enlever ou es tu contraintes de les porter, comme ces bottes ?...

Spoiler:

Zaralinùra reprit tranquillement son calme.

-Pour ce Xorrok... Il est mort et c'est tout ce qui compte. Il ne pourra plus faire mal à personne, ni ses laquais d'ailleurs... Il était très hideux. Son corps était recouvert d'écaille rouge-noir. Ses yeux d'un rouge vif luisant de malveillance. Il sentait le souffre. Sa voix avait l'effet de parler avec deux tons de voix même temps. Il avait une que de dinosaure et des cornes. Il était des plus hideux qui soit. Les gantelet que vous avez pu voir, peuvent être retirés et mis à ma guise. Ces griffes sont... spéciales.

En prononçant «Spéciales», la suivante regardait ses mains avec attention comme obsédée par ce pouvoir. Peut-être que les pouvoirs que les armes lui conféraient étaient malsains. Qui c'est?