Sombre endroit pour une rencontre délicate

Il marchait tranquillement dans le long couloir que formait cet étrange tunnel. Aucun souffle de vent dans cet endroit. Le fait que sa plus grande source d'énergie était absente faisait penser à Konori qu'il était bien vulnérable.

De simples flambeaux ornait les murs de ce boyaux, projetant une lueur faiblarde, juste assez lumineuse pour pouvoir voir ou l'on mettait les pieds. Mais impossible de distinguer le plafond. La possibilité que quelqu'un puisse l'observer de là-haut enragea le guerrier, mais il continua sa route calmement.

Il savait que ce qu'il cherchait ne se trouvait pas loin. Utopia était une base souterraine avait il entendu au Palais de L'Impératrice.

Une vive douleur explosa dans son coeur, et il grimaça. Il ne devait plus y penser.

Il se savait proche, tout proche de sa cible. Il savait que la base Utopienne se trouvait proche de lui, assez proche, pour que ce qu'il cherchait sente sa présence, et qu'il se demande ce qu'il faisait si proche de lui.

Reprimant un sourire, le jeune homme continua sa route. Ce tunnel était long... Et l'attente devenait insupportable. Oropher battait dans son dos, l'apaisant par son poid réconfortant. Il devrait peut-être en avoir besoin.

S'arrêtant deux secondes, il s'accroupit, et automatiquement tout ses sens s'éveillèrent parfaitement.

"Toujours être sur ses gardes" se dit-il.

Il sortit un Shuriken de sa poche et le glissa doucement dans la manche de son poignet.

Si c'était un simple homme d'Utopia qu'il croiserait, il savait qu'il aurait à se défendre.

Il n'était pas le bienvenu en ces lieux sombres et sordides.

hiroi revenait d'une mission par delà les mers sur l'autre continent et était très fatigué. Il n'aspirait plus qu'à une seule chose, rentré dans ce la base qui lui servait de maison, à lui et les autres Utopiens, et pouvoir enfin prendre du repos bien mérité.

Arrivé, devant la cascade, il se posa et emprunta la route pour Cassanderia et se glissa derrière la cascade. Il pénétra dans les ténèbres de la caverne. La ville se trouvait de l'autre côté mais était encore invisible, seul une faible lumière signalait la sortie de tunnel. Cependant, il n'irait pas jusque là. Il commença sa marche mais bientôt, il remarqua la présence d'un autre individu dans le noir.

Une silhouette se découpait un peu plus loin. Accroupi, un homme attendait dans l'ombre. Il se trouvait juste devant l'entrée mais, si il n'était pas des leurs, il devait surement l'ignorer. Devant ce danger inconnu, il sentit toute sa fatigue s'envoler et se tint près à faire usage de Maken.

Il s'avança vers l'individu et s'arrêta d'un coup. Il était stupéfait de trouver là, le jeune homme qu'il avait rencontré quelques semaines plutôt dans le train en compagnie de l'Impératrice. Il s'était souvent demander qu'elles étaient exactement les rapports que ces deux-là entretenaient et ce que valait exactement cet homme.

- Que fais-tu là, jeune impériale? Il est dangereux pour un homme seul de se promener près de cette ville où je vis. Ou du moins, cela l'est pour les vôtres

Il remarqua sa posture. Il était près à se défendre et, cela se voyait, il était entrainé au combat. Shiroi se demanda combien de temps il prendrait à réagir si il esquissait un geste offensif.

Il n'avait aucune idée de la raison de la présence du jeune homme en ces lieux. Etait-il en temps qu'assassin, en messager?

-Dis-moi, que fais-tu ici? Serais-tu là pour me tuer?

Il sourit à cette idée. La question s'était souvent posée de savoir à quel point l'Empire était informé sur l'organisation et ceux qui la composaient. Au fond de lui, Makenshi se doutait bien qu'ils connaissaient l'emplacement de leur base. Ainsi, il s'était souvent attendu à trouver un impériale dans les alentours mais pas aussi près.

-Où peut-être, cette chère Yahely a un message à me faire parvenir. Dis, moi... mais excuses-moi, je ne me souviens avoir eu connaissance de ton nom lors de notre précédente rencontre. D'ailleurs, je ne me suis même pas présenté comme il se doit.

Il salua poliment, comme on lui avait appris dans le temple où il avait été élevé.

- Je m'appelle Shiroi Kumo; leader d'Utopia mais on me surnomme Makenshi à cause de mon épée. Il la dégaina et la prit entre ses deux mains. Voici, Maken, cela signifie l'épée démoniaque. Je suis Makenshi car moi seul sais la manier. Maintenant, à toi, dis-moi qui tu es.

Shiroi avait encore une fois fais preuve de la nonchalance qui était la sienne. Bien que Konori soit un ennemi, il le respectait et lui montrait en appliquant les règles de politesse qui était la sienne puisqu'on les lui avait inculquée à lui et les autres enfants élevés au temple, ses frères... L'image de Madoushi lui vint un moment à l'esprit mais il la rejeta. Il n'était pas le moment de se laisser aller aux regrets.

Konori fit directement volte face quand une voix s'éleva derrière lui. Directement, il reconnu la voix qu'il aurait pu retrouver entre milles, et esquissa un geste vers la droite, rapide. Remarquant qu'aucun projectile ne l'avait menacé, il se redressa de toute sa hauteur, pour pouvoir mieux cerner les traits découpés de Shiroi.

Il se trouvait encore à l'entrée de la grotte.

- Que fais-tu là, jeune impériale? Il est dangereux pour un homme seul de se promener près de cette ville où je vis. Ou du moins, cela l'est pour les vôtres

Ca il le savait plus que bien. Il hésita, son esprit pas encore parfaitement décidé... Il n'eut pas le temps de répondre...

-Dis-moi, que fais-tu ici? Serais-tu là pour me tuer?

Konori regarda l'homme tout vêtu de blanc, comme à son habitude, et laissa apparaitre un sourire sur son visage.

-Ne penses-tu pas, que si j'avais voulu te tuer, je ne serais pas rester ainsi bien en vue? Facile à cribler de projectiles en tout genre? demanda le Jeune guerrier.

Un éclair rouge passa dans ses yeux immaculés.

"Ne connait donc t'il pas mes capacités? Il me prend encore pour un débutant?" se dit le jeune Impérialiste.

-Où peut-être, cette chère Yahely a un message à me faire parvenir. Dis, moi... mais excuses-moi, je ne me souviens avoir eu connaissance de ton nom lors de notre précédente rencontre. D'ailleurs, je ne me suis même pas présenté comme il se doit.

Là, le sourire de Konori disparut d'un coup. Une violente douleur interne le fit baisser les yeux, et une immense tristesse l'habitat. Et bien que ses yeux ne laissait jamais rien transparaitre a cause de leur couleur si unique, ils laissaient, pour la première fois depuis son arrivée sur Hyrius du moins, et surtout devant quelqu'un autre que la femme hantant ses pensées, filtrer ses émotions.

Il se ressaisit rapidement, et chassa l’image de l’impératrice de sa tête. Mais la douleur persistait.

Ecoutant avec attention les présentations de Shiroi, il hocha la tête doucement.

-Je suis Konori Uriyama. Le fait que tu voies un Empirien en ces lieux n’a pas l’air de tellement te déranger. Tu sembles sûr de toi. Mais prend garde. A tout moment ton assurance pourrait de faire défault.

Son ton se durcit.

-Et ne parle pas de l’Impératrice de cette façon désobligeante, si tu ne désires pas croiser le fer contre moi. Je ne suis pas là pour faire danser mon arme. Enfin… Du moins pour l’instant.

Lorsque Makenshi attrapa Maken, Oropher vint se glisser directement dans la main de Konori (c’est une expression. Oropher n’a pas de conscience propre). Sa lame encore abaissée, il toisa l’homme en face.

-Je n’ai peut-être pas de surnom, en tout cas pas connu. Et je te présente Oropher. Dit il en montrant sa lame effilée de profil. Certain de ton organisation on du le recontrer, et sentir son doux acier courir sur leurs peaux.

Konori fit un premier pas vers Shiroi. Puis un deuxième, et se rapprocha ainsi doucement de l’Utopien.

-Je savais qui tu étais. Et c’est bien toi que je recherchais. Mais pas pour entrechoquer nos lames ici… annonça le jeune homme.

Il regarda le plafond et les murs de pierre imposants.

-En tout cas pas ici. Tout risquerait de s’effondrer sous nos coups … dit-il d’une voix qui paraissait rêveuse.

-Je suis Konori Uriyama. Le fait que tu voies un Empirien en ces lieux n’a pas l’air de tellement te déranger. Tu sembles sûr de toi. Mais prend garde. A tout moment ton assurance pourrait de faire défaut.

En effet, cela ne le dérangeait pas. Si il devait s'inquiéter pour chaque ennemi passant dans ce tunnel, le lac déborderait des cadavres des hommes de l'Impératrice et Cassanderia serait vite abandonnée. Mieux valait qu'il fasse comme si ils n'étaient pas là si il ne voulait pas retrouver un matin l'armée sur son paillasson.

-Et ne parle pas de l’Impératrice de cette façon désobligeante, si tu ne désires pas croiser le fer contre moi. Je ne suis pas là pour faire danser mon arme. Enfin… Du moins pour l’instant.

Makenshi eut envie de répliquer mais était suffisamment sage pour savoir qu'il valait mieux le laisser continuer. Il était curieux de savoir les motifs de sa présence en ces lieux.

-Je n’ai peut-être pas de surnom, en tout cas pas connu. Et je te présente Oropher. Dit il en montrant sa lame effilée de profil. Certain de ton organisation on du le rencontrer, et sentir son doux acier courir sur leurs peaux.

C'était une belle lame et, en effet, il en avait entendu parler, d'elle et de Konori son manieur. C'était donc bel et bien le droit de l'Impératrice qui se présentait à lui. Cette rencontre devenait de plus en plus intéressante.

-Je savais qui tu étais. Et c’est bien toi que je recherchais. Mais pas pour entrechoquer nos lames ici… En tout cas pas ici. Tout risquerait de s’effondrer sous nos coups … dit-il d’une voix qui paraissait rêveuse.

Malgré sa jeunesse, l'Impérial semblait sûr de lui, c'était une bonne chose. Néanmoins, Shiroi se demandait si il était aussi fort qu'il le prétendait. Mais cela, il savait qu'il pourrait le constater bientôt, que ce soit ce jour-là ou dans un combat prochain, les occasions ne manqueraient pas.

-Alors évitons de priver Cassanderia de son seul moyen d'accès. Mais tu ne m'as toujours pas dit ce que tu voulais. Si tu me cherchais, il me semble que tu l'as trouvé...

Il repensa en son fors intérieur à ce qu'il avait vu dans les yeux de jeune homme lorsqu'il avait mentionné Yahely. C'était vbien ce qu'il pensait, ils étaient proches, très proches. Peut-être autant qu'il l'avait été avec Aura...

Konori ne savait pas par ou commencer.

-Ces temps-ci ...

Il fit rebondir Oropher dans sa main pour un peu se donner de contenance, le regard fixer vers le sol.

-Je ne me sens plus à ma place. Les attitudes acerbes de l'Impératrice me pèse-il fit une grimace, la présence de l'Impératrice voguant dans son esprit lui déchirant peu à peu le coeur- et je me sens plus vaguabond qu'Impérial. L'Empire s'effrite entre des guerres fraternelles et cela m'énerve.

Une autre chose l'énervait encore plus ... Mais il hésitait à transmettre cette information.

-J'ai besoin de changer d'air. De me refaire, de me renouveller... J'aimerais passer chez les Utopiens. Je sais que je fait que je vienne chez vous alors que je n'ai jamais été très bien vu en ces endroits peut très bien te rendre méfiant. Mais je ne risque pas de te trahir. Je veux même bien être considéré comme la sous-race de cette organisation, ou être placé en observation, ou encadré. Et si jamais je dois faire un pas de côté, vous pourrez essayer de me tuer, ce qui ne vous posera pas un seul problème.

Un flash éclata dans son esprit, et il se prit la tête entre les mains. Il venait de voir Nero et Yahely ensemble, sur une colline ... Ses espions l'avaient bien avertit. Et cela lui avait brisé le coeur.

Il serra les poings de rage.

Nero.

Yahely.

Une haine l'emporta, et quand il releva les yeux vers Shiroi, un éclat de folie brillait dans le font de ses pupilles blanches.

-Je ne te demanderais pas de me faire confiance. Juste de me laisser te prouver mon honnêteté. Mes motifs paraissent légés pour l'instant, mais le jour ou tu me feras entièrement confiance je pourrais alors tout de dévoiler.

Ainsi le jeune impérial, ou du moins ex-impérial, voulait quitter l'Empire. Shiroi avait bien envie de l'interroger sur les raisons qui l'avait poussé à un si soudain abandon mais il ne voulait pas se montrer impoli.

-Es-tu sûr de la décision que tu as prise? Une fois entré à Utopia, il ne te sera plus possible de faire demi-tour. Si l'envie te prenait de retourner à l'Empire, je serais obligé de t faire poursuivre pour te ramener et, si il le faut, les mesures nécessaires devront être prise...

Shiroi n'aimait pas parler ainsi. Il n'aimait pas devoir menacer les gens pour arriver à ses fins. Mais il était en guerre et comme dit l'expression... A la guerre comme à la guerre! Il ne pouvait pas se permettre de se retrouver avec un poignard planté dans le dos. Tout erreur de jugement pouvait lui être fatale.

Cependant, il avait envie que Konori rejoigne ses rangs. Il n'avait pas encore vu le jeune homme à l'œuvre mais il le savait fort. Il pourrait rapidement se retrouver bien placé dans l'organisation. Peut-être pourrait-il même reprendre la place que Seifer avait laissé libre.

- Si tu désires me prouver que je peux avoir confiance, il y a un moyen très simple. Retourne-toi.

Derrière lui, se trouvait le mur qui masquait l'entrée secrète de la base de l'organisation.

[color]- Si tu peux voir la pierre bleu et, si, quand tu placeras ta main dessus, le mur s'efface, c'est que tes intentions sont bonnes et que je peux te faire confiance.[/color]

Si le jeune homme ne l'avait pas encore vue, c'est parce qu'il fallait connaître l'existence de ce passage pour voir l'entrée.

Shiroi avait très envie de voir ce que tout cela allait donner. La conclusion de ce test serait peut-être décisive pour la suite de cette guerre. Konori ne représentait pas qu'un homme de valeur, d'un point de vue militaire, en tant qu'ancien second de Yahely, il était aussi une énorme source de renseignement pour Utopia.

Peut-être était-ce l'évènement qui allait mettre la victoire à leur portée...

Konori hésita. Mais il écarta sa méfiance pour laisser place à sa volonté et se retourna vers le fameux mur.

A hauteur d'homme, incrustée dans la roche, brillait doucement une petite pierre bleutée. Konori s'en approcha, doucement, et observa cette pierre précieuse.

Il était anxieux, mais sûr de sa décision. Anxieux car il se demandait si ses intentions étaient bien pures. Après un bref moment de silence, il enleva son gant droit, et effleura la pierre de ses doigts avec douceur, avant de placer toute sa paume sur ce bijoux.

Un grondement survint, et le jeune guerrier regarda autour de lui, pas spécialement rassuré à l'idée de recevoir un bloc de pierre sur la tête...

Mais le mur devant lui commença à coulisser et s'ouvrit pour laisser apercevoir la ville d'Utopia, puis la barrière de roche disparut.

"Un hologramme?" se demanda le jeune homme.

Il se retourna à nouveau pour faire face à Shiroi.

-Je comprend pourquoi vous prenez si peu de temps pour m'accepter en vos rangs. Ça se comprend, un Impérial aussi haut gradé doit savoir beaucoup de choses n'est ce pas? Vous avez bien raison.

Il montra le passage d'un large geste du bras, avant de remettre son gant et de regarder Shiroi avec un regard sombre, qu'il arborait depuis quelques jours déjà, depuis qu'il avait quitter la forteresse de l'Empire ...

-Le passage est ouvert. Vous pouvez en déduire ce que vous voulez, mais il me semble avoir réussit le test. Que dois-je faire à présent pour vous prouver mon attachement à votre cause? demanda t'il d'une voix douce.

Il était sûr d'avoir fait le bon choix à présent. Il lui fallait s'occuper le plus possible... Ne plus y penser ... Oublier.

-Le passage est ouvert. Vous pouvez en déduire ce que vous voulez, mais il me semble avoir réussit le test. Que dois-je faire à présent pour vous prouver mon attachement à votre cause?

Shiroi l'invita à le suivre et passa devant pour lui montrer le chemin. Éclairés par de nombreuses torches, ils avancèrent dans la pénombre à travers le dédale taillé à même la roche. Il l'emmena jusque dans un quartier de la base situé à l'opposé de la sortie. Là, il lui ouvrit une porte et l'enjoignit d'y entrer. C'était une chambre peu luxueuse mais néanmoins très confortable et suffisamment spacieuse pour qu'il ne s'y sente pas à l'étroit. Dans un coin, une deuxième pièce était amménagée et servait de salle de bain, alimentée en eau par le lac situé au dessus de leurs têtes

- Voici les appartements que je te propose. Ce n'est pas aussi luxueux que le palais mais jusqu'à présent, personne ne s'est vraiment plaint de mes chambres. Sache cependant que si celle-ci ne te convient, je peux t'en montrer d'autres.

[HRP: Voilà tout ce dont je suis capable après 4H d'allemand >.<]

Konori regardant l'endroit dans lequel Shiroi le conduisit. Une modeste chambre, simple, mais cependant à l'allure très confortable, se dressa devant sa vue. Une pièce attenante possédant une baignoire et un évier, complétait avec simplicité ce qui devait devenir son lieu de vie personnel.

Konori laissa ses yeux parcourir la pièce, affichant un sourire furtif, jusqu'à ce que ses yeux virent le lit, et un sombre sentiment de mélancolie s'empara de lui, qu'il tenta de repousser, mais directement, les yeux d'une femme s'emparèrent de son esprit, et il ferma brièvement ceux-ci, comme pour en chasser ce souvenir revenant dans son esprit avec force.

Il se tourna vers l'Utopien, et inclina la tête avec révérence.

-Je n'ai pas besoin de plus. Rien que votre hospitalité, qu'elle soit prompte ou tactique, me suffit amplement en ce moment...

Il jeta un coup d'oeil à la dérobée au Shiroi. Était-ce ou non une décision tactique également, de le placer loin de l'entrée, à l'opposé même de celle-ci? La question resta dans son esprit, mais son expression ne changea pas sur son visage, ses yeux de neige habituellement étincelant étant ternes, depuis sont départ de la Citadelle de l'Empire.

-Dites-moi, Kumo. Je sais que vous avez que très peu confiance en moi, ce que je comprend parfaitement, mais quand penseriez-vous que j'aurais de quoi faire mes preuves pour Utopia? Songez-vous déjà à me donner une quelconque tâche, une démonstration de mes talents à guerroyer? Voulez-vous tester ma résistance? Ce n'est pas que l'inaction me pèse, mais au bout d'un moment, ne pas bouger pourrait m'être assez désagréable. Dit-il d'un ton doux, calme et profond.

Il se sentait en confiance, avec cet étrange homme. Ils étaient un peu leurs opposés, mais assez proche tout de même l'un de l'autre.

Il lui tardait de faire ses preuves, tant à Shiroi, qu'aux autres Utopiens qui l'avaient déjà regardé de travers lorsqu'ils avaient parcourut la ville, le regardant avec diverses expressions variant entre le dédain, la peur, la rancœur, la haine ou la colère...

Il n'était toujours pas le bienvenu ici, mais il n'en avait qu'à faire. Il avait besoin de se poser, et rester sans clan par ces temps n'était pas la bonne idée, il le savait. Il lui fallait la protection de quelqu'un, notamment contre les Chronos, bien sûr, mais également contre l'Empire qui avait déjà du sonner le signal de désertion à l'heure actuelle.